La Boz Galana au 16e Festival Vochora à Mauves (Ardèche), par Jacqueline Aimar (Jeudi 11 Juillet 2013)

Le terme boz ou (voz) galana vient tout droit du XVIe ou XVIIe siècle pour signifier une voix chantante. L’ensemble La Boz Galana, de composition diversifiée -Colombie, Brésil et France-, trouve son unité par sa formation : son appartenance à la Schola Cantorum de Bâle,


La Boz Galana © P. Aimar
école de musique très cotée, fondée par Paul Sacher en 1933; institut de recherche et d’enseignement de musique ancienne, elle a pour fonction d’enseigner entre autres, la notation musicale, l’écriture et la danse, l’histoire de la musique et le chant grégorien.
On pressent que cet ensemble, La Boz Galana, a étudié la musique ancienne. Et c’est ce qu’il va interpréter, des motets et villancicos (noëls) espagnols.

Ils sont sept interprètes, musiciens et chanteurs ; trois instruments anciens un gros violon, une guitare baroque ouvragée, et une haute harpe assez fine au son étonnant , trois instruments anciens propres au répertoire profane et religieux de ce temps, entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Vont alterner les airs joués en solo aux instruments et les chants en une quinzaine d’œuvres souvent appartenant au registre religieux.
Les voix sont pures , deux sopranos, Aura Elena Gutierrez et Giovanna Urrutia, de la maîtrise et de la délicatesse dans le phrasé, accompagnées par un baryton vigoureux, Sebastian Léon et un contre-ténor à la voix pure, Breno Quindere.
L’ensemble de ces musiques est regroupé sous le titre Une fête baroque en Espagne et apporte avec allégresse la gaîté, chantant la joie de vivre et les moments heureux, allant jusqu’à l’esquisse de quelques pas de danse.
La Boz Galana nous a offert une soirée musicale et gaie, dans la petite église aux murs ocres et roses décorés de piliers, arcades et dentelles blancs, contrastant avec les lustres et ornements de fer forgé, et joliment éclairée par ses vitraux bleus en étoiles. On aurait pu se croire en Espagne…
Jacqueline Aimar

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 26 Juillet 2013 à 08:37 | Lu 1054 fois
Pierre Aimar
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