Emmanuel Krivine © DR
Violoniste de formation, brillant élève de Yehudi Menhuin, le chef d'orchestre Emmanuel Krivine revient ce soir à ses premières amours, en invitant la soliste moldave Patricia Kopatchinskaja à interpréter le magnifique Concerto pour violon de Brahms. Invitée régulière de la Folle journée de Nantes, la musicienne parcourt depuis une décennie de prestigieux festivals européens, en soliste comme en musique de chambre.
Elle est accompagnée ce soir par La Chambre philharmonique, qui fête sa nouvelle résidence au Grand Théâtre de Provence. Fondé par Krivine en 2004, l'ensemble non permanent réunit des musiciens appartenant à différentes formations européennes dans le souci de nourrir chaque répertoire de leur métier personnel. L'orchestre joue sur les instruments adaptés aux oeuvres, le chef se montrant toujours très fidèle à la partition, concevant son métier comme celui d'un passeur de sens. Pour compléter ce concert dédié à Brahms, il a choisi la Symphonie n°3, la plus connue, grâce notamment à son langoureux mouvement lent, animée d'une mélodie de violoncelle, popularisée par Serge Gainsbourg avec sa chanson Baby alone in Babylone. Nul doute que le tempérament généreux et éruptif de celui qui préfère l'appellation anglaise de « conductor » à celle de « chef » entrera en résonance avec l'oeuvre du grand maître allemand.
Johannes Brahms
Concerto pour violon en ré majeur, op. 77
Symphonie nº 3 en fa majeur, op. 90
La Chambre Philharmonique
Direction Emmanuel Krivine
Violon Patricia Kopatchinskaja
Elle est accompagnée ce soir par La Chambre philharmonique, qui fête sa nouvelle résidence au Grand Théâtre de Provence. Fondé par Krivine en 2004, l'ensemble non permanent réunit des musiciens appartenant à différentes formations européennes dans le souci de nourrir chaque répertoire de leur métier personnel. L'orchestre joue sur les instruments adaptés aux oeuvres, le chef se montrant toujours très fidèle à la partition, concevant son métier comme celui d'un passeur de sens. Pour compléter ce concert dédié à Brahms, il a choisi la Symphonie n°3, la plus connue, grâce notamment à son langoureux mouvement lent, animée d'une mélodie de violoncelle, popularisée par Serge Gainsbourg avec sa chanson Baby alone in Babylone. Nul doute que le tempérament généreux et éruptif de celui qui préfère l'appellation anglaise de « conductor » à celle de « chef » entrera en résonance avec l'oeuvre du grand maître allemand.
Johannes Brahms
Concerto pour violon en ré majeur, op. 77
Symphonie nº 3 en fa majeur, op. 90
La Chambre Philharmonique
Direction Emmanuel Krivine
Violon Patricia Kopatchinskaja
Patricia Kopatchinskaja © DR