Cette année 2010 a été riche en événements : après l’envolée des prix de l’art entre 2004 et 2008 et la contraction sévère du marché entre octobre 2008 et l’été 2009 (chute des volumes et chute des prix) vint la reprise de la compétition jusqu’à des sommets de prix jamais atteints auparavant... le constat de cette dernière décennie est celui d’une accélération considérable du Thierry Ehrmann rythme du marché et de son déplacement à l’est du planisphère.
Après le précédent krach du marché de l’art (1991), quatre années de patience furent nécessaires avant qu’une reprise des prix ne s’amorce. Cette fois, le marché haut de gamme a retrouvé sa santé en un an et demi. Au cours de la décennie écoulée, deux tendances fortes s’imposent : on constate tout d’abord une véritable mutation du commerce de l’art. La structure du marché change, notamment suivant les évolutions d’Internet (et l’accélération des ventes en ligne), les compétitions générées par les plus de 260 foires d’art (1) organisées chaque année dans le monde et l’importance des investisseurs et fonds d’investissements dans l’art. Parmi ces derniers, de nombreux ont coulé en 2008 et 2009 après la faillite de Lehman Brothers, mais l’émulation qu’ils ont eu le temps de créer à grand renfort médiatique a participé à faire de l’investissement dans l’art un nouveau phénomène socioculturel.
(1) Dont 154 pour l’art moderne et contemporain en 2010
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Après le précédent krach du marché de l’art (1991), quatre années de patience furent nécessaires avant qu’une reprise des prix ne s’amorce. Cette fois, le marché haut de gamme a retrouvé sa santé en un an et demi. Au cours de la décennie écoulée, deux tendances fortes s’imposent : on constate tout d’abord une véritable mutation du commerce de l’art. La structure du marché change, notamment suivant les évolutions d’Internet (et l’accélération des ventes en ligne), les compétitions générées par les plus de 260 foires d’art (1) organisées chaque année dans le monde et l’importance des investisseurs et fonds d’investissements dans l’art. Parmi ces derniers, de nombreux ont coulé en 2008 et 2009 après la faillite de Lehman Brothers, mais l’émulation qu’ils ont eu le temps de créer à grand renfort médiatique a participé à faire de l’investissement dans l’art un nouveau phénomène socioculturel.
(1) Dont 154 pour l’art moderne et contemporain en 2010
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