L'industrie française est omniprésente aux Jeux de Sotchi et le seul élément que la presse française met en évidence est le coût de ces jeux (40 milliards de dollars ?) et l'ego de Poutine.
Accor a construit et ouvert 2 hôtels, 2 autres ouvriront après les Jeux ; Poma, a construit 16 remontées mécaniques pour 100 millions d’euros ; mYneige a conçu et installé les systèmes d'enneigement artificiel ; etc.
Surtout, à nos yeux, c'est la société Cofely Ineo (filiale d'Edf-Gdf) qui remporte la palme avec son logiciel unique au monde pour assurer la mise en images et en lumières, à la nanoseconde, des cérémonies d'ouverture et de clôture de ces Jeux.
De quoi être fier, surtout à la vue du spectacle époustouflant retransmis par les télévisions des cinq continents. Un spectacle bluffant où le virtuel apportait une touche poétique ou dramatique et devait séduire tout le monde.
Sauf la presse française qui n'a retenu qu'un détail négatif, la non ouverture du cinquième anneau olympique.
Il est vrai que la presse hexagonale ne sait montrer que le côté négatif des événements. Depuis une dizaine d'années, le dénigrement systématique de tout est la seule ligne rédactionnelle des quotidiens et des hebdos. Que ce soit les années Sarko ou celles d'Hollande, l'actualité n'est traitée qu'à travers les petits ... travers des uns et des autres. Souligner les insuffisances, les lapsus linguae, suffit à remplir les pages d'informations.
Et les ventes diminuent. Le Nouvel Obs est à l'agonie, Libération aussi. Les autres ne vont pas mieux.
"N'importe comment, la presse écrite est foutue", affirme un patron de presse, "le numérique emporte tout, il n'y a aucun espoir". Fermez le ban.
Et si les patrons de presse se trompaient ?
Pierre Aimar
Accor a construit et ouvert 2 hôtels, 2 autres ouvriront après les Jeux ; Poma, a construit 16 remontées mécaniques pour 100 millions d’euros ; mYneige a conçu et installé les systèmes d'enneigement artificiel ; etc.
Surtout, à nos yeux, c'est la société Cofely Ineo (filiale d'Edf-Gdf) qui remporte la palme avec son logiciel unique au monde pour assurer la mise en images et en lumières, à la nanoseconde, des cérémonies d'ouverture et de clôture de ces Jeux.
De quoi être fier, surtout à la vue du spectacle époustouflant retransmis par les télévisions des cinq continents. Un spectacle bluffant où le virtuel apportait une touche poétique ou dramatique et devait séduire tout le monde.
Sauf la presse française qui n'a retenu qu'un détail négatif, la non ouverture du cinquième anneau olympique.
Il est vrai que la presse hexagonale ne sait montrer que le côté négatif des événements. Depuis une dizaine d'années, le dénigrement systématique de tout est la seule ligne rédactionnelle des quotidiens et des hebdos. Que ce soit les années Sarko ou celles d'Hollande, l'actualité n'est traitée qu'à travers les petits ... travers des uns et des autres. Souligner les insuffisances, les lapsus linguae, suffit à remplir les pages d'informations.
Et les ventes diminuent. Le Nouvel Obs est à l'agonie, Libération aussi. Les autres ne vont pas mieux.
"N'importe comment, la presse écrite est foutue", affirme un patron de presse, "le numérique emporte tout, il n'y a aucun espoir". Fermez le ban.
Et si les patrons de presse se trompaient ?
Pierre Aimar