Voilà qui fait rêver d’autant plus que ce nom a été choisi pour le plus beau des lieux, dans une magnifique bâtisse entourée de feuillages : un théâtre, là où la poésie se plaît à vagabonder, là où l’esprit se libère du carcan qui l’enserre et s’ouvre au plaisir et à la culture.
L’automne en est à ses balbutiements quand la maîtresse des lieux, Marie-Line Rossetti, choisit d’inaugurer la salle de théâtre ce 24 septembre 2019. C’est à Mornas, jolie commune de quelques deux milles âmes, que Marie-Line Rossetti, comédienne talentueuse, a décidé de poser définitivement son savoir et ses valises. Elle n’est pas seule. A ses côtés l’instigatrice du projet et de l’association, Marine Périer, danseuse, et, Ivan Romeuf qui apporte son expérience et son immense talent. Tous les amis – ceux qui ont pu venir - sont là. Parmi eux Denis Dussargues, Maire de Mornas, Jacky Gilbert adjoint au maire et musicien (Il nous enchantera avec du Bobby Lapointe, très réussi !) Jean-Jacques Lyon, saxophoniste et son épouse, Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky à Marseille, Serge Barbuscia, directeur du Théâtre du balcon en Avignon, Françoise Delvalée administratrice et directrice de la communication du théâtre Toursky, Alexandra Maire, comédienne, des journalistes, des amis, des voisins…
Des agapes et du vin se dressent sur les tables.
La soirée se déroule dans une ambiance jazzy (saxo enchanteur de Jean-Jacques Lyon), amicale et poétique. Richard Martin brandit Ferré avec délectation. Sur un texte splendide, la voix chaude d’Yvan Romeuf emplit la salle. Monsieur le Maire me dit en aparté « On sent la présence de Madame Brignoli, ancienne propriétaire des lieux. Cette personne, un peu fantasque, attachante, généreuse, qui ouvrait grande sa maison, aimait la lecture, le théâtre, la poésie. Elle aurait adoré… » Cette maison, empreinte de passion, d’intelligence, du bruit des enfants qui venaient là du voisinage boire au nectar de la connaissance, avait un destin : le Thespis, lieu de rencontres, de partages, d’échanges. Le Thespis augure, ce soir, bien des jours heureux.
Un projet innovateur
« Je fais de ma différence une danse »
Emotion, douceur, tendresse et force, ce sont les sentiments qu’inspire Marine Périer, instigatrice du projet et de l’association « Je fais de ma différence une danse ». C’est le projet de Marine. Donner à tous, même différents, la possibilité, l’envie, le plaisir par la danse.
La réussite de ce projet est évidente. Marie-Line Rossetti dévoile un programme alléchant : cours de théâtre le 1er dimanche de chaque mois et stage d’été sur 4 jours en juillet 2020 – Création d’une compagnie amateurs avec présentations régulières du travail - Soirées poésies – Soirée philosophie - Salle de répétition – Présentation des créations – Séance de travail d’expression corporelle dansée – Théâtre en mouvement – coaching en techniques oratoires.
« Mornas est un ‘estrangadou’ entre la falaise et l’autoroute mais qui mérite d’être connu. Il est majestueusement gardé par notre dame forteresse du 13e siècle. » Denis Dussargues, maire de Mornas
En effet, la position même des sites protohistoriques et romains qui se succédèrent témoigne de l’importance accordée au site. Le village, situé dans le canton de Bollène, et l’ancien arrondissement d’Orange, est bâti au pied d’un rocher à pic et fort haut, dont l’un des sommets surplombe le vide de façon impressionnante. Au sommet de cette falaise a été édifiée la forteresse. La position stratégique de Mornas, évidente depuis toujours a amené, au cours des siècles, au pied de la forteresse, les routes romaines, la route nationale 7, la voie ferrée, l’autoroute et la ligne TGV. L’église Saint-Georges, construite en 1855, est une des rares églises à porter, au-dessus de l’entrée principale, l’inscription ‘Liberté, Egalité, Fraternité’. Il est évident qu’implanter ici un lieu de culture allait de soi ! Perchée sur une falaise haute de 137 mètres, la forteresse de Mornas, du Xe siècle, semble protéger le village médiéval. Depuis les remparts de la forteresse, une vue à couper le souffle : le Mont-Ventoux, les Dentelles de Montmirail, la vallée du Rhône et son fleuve impétueux serpentant vers la mer.
« Mon grand-père, limonadier, me disait : Denis, quand tu serres la main à quelqu’un, essaie de voir qui est derrière »
Cet homme tendre et souriant qui cite son grand-père, Denis Dussargues, Maire depuis 1996, est un homme de proximité, ancien facteur, sportif, qui se consacre entièrement à sa tâche. Il a créé des liens indéfectibles avec les habitants de la commune, des relations faites d’amitié partagée, de franchise et d’écoute.
Denis Dussargues ne cache pas sa satisfaction à l’implantation de cette structure qui va, dit-il, apporter un plus culturel à nombre de Mornassiens et à notre jeunesse, appréciant tout particulièrement le professionnalisme des personnes impliquées ou en soutien dans la réalisation de ce projet, à l’image de Marie-Line Rossetti, institutrice dans sa jeunesse, comédienne, danseuse, professeure de théâtre, fille et petite-fille d’artistes – père acteur et mère danseuse -, de Marine Périer, sa fille, danseuse et chorégraphe, qui perpétue la tradition artistique et s’inscrit dans cette chaîne familiale, d’Ivan Romeuf, fondateur de la compagnie l’Egrégore, ex-directeur de théâtre, comédien, metteur-en-scène, professeur de théâtre, et d’autres personnes de la même envergure.
D’une grande humilité, le maire tient à rappeler une expérience personnelle. Ayant assisté à une pièce de théâtre, il sort de la salle en se faisant la réflexion « Denis, tu n’as rien compris », va immédiatement voir le metteur-en-scène pour lui dire son doute et son interrogation sur le sens de la pièce qu’il venait de voir. Et le metteur-en-scène de répondre : « Monsieur Dussargues, si vous vous posez des questions, vous avez déjà franchi un grand pas ! Cela vous apportera quelque chose. ».
Effectivement, « le manque de connaissances ne doit plus rebuter, insiste Monsieur le Maire, mais donner envie d’apprendre. La culture, nous dit-il, doit nous guider, à partir d’un texte, d’un mot. Bienvenue au Thespis. Notre village va vivre plus intensément. Je leur souhaite la réussite et je m’y attellerai car j’aime profondément cette approche avec Mornas. »
Je laisse le mot de la fin à Monsieur le maire répondant à ma question ? « Pour vous, Monsieur le Maire, le bonheur, c’est quoi ? »
« Le bonheur, c’est un sourire, une poignée de main franche, l’amitié, un bonjour, un merci, la famille, la vie de tous les jours. Le bonheur, c’est la rencontre. Le bonheur, c’est ce soir. Avec le Thespis, je le répète volontiers, notre village va vivre plus intensément »
Quand le premier citoyen de la ville fait de la droiture et de la culture une priorité, que peut-on vouloir de plus ?
Danielle Dufour-Verna
Le Thespis
304 rue Maoucrouset
84550 Mornas
Marie-Line Rossetti 06 58 21 36 90
L’automne en est à ses balbutiements quand la maîtresse des lieux, Marie-Line Rossetti, choisit d’inaugurer la salle de théâtre ce 24 septembre 2019. C’est à Mornas, jolie commune de quelques deux milles âmes, que Marie-Line Rossetti, comédienne talentueuse, a décidé de poser définitivement son savoir et ses valises. Elle n’est pas seule. A ses côtés l’instigatrice du projet et de l’association, Marine Périer, danseuse, et, Ivan Romeuf qui apporte son expérience et son immense talent. Tous les amis – ceux qui ont pu venir - sont là. Parmi eux Denis Dussargues, Maire de Mornas, Jacky Gilbert adjoint au maire et musicien (Il nous enchantera avec du Bobby Lapointe, très réussi !) Jean-Jacques Lyon, saxophoniste et son épouse, Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky à Marseille, Serge Barbuscia, directeur du Théâtre du balcon en Avignon, Françoise Delvalée administratrice et directrice de la communication du théâtre Toursky, Alexandra Maire, comédienne, des journalistes, des amis, des voisins…
Des agapes et du vin se dressent sur les tables.
La soirée se déroule dans une ambiance jazzy (saxo enchanteur de Jean-Jacques Lyon), amicale et poétique. Richard Martin brandit Ferré avec délectation. Sur un texte splendide, la voix chaude d’Yvan Romeuf emplit la salle. Monsieur le Maire me dit en aparté « On sent la présence de Madame Brignoli, ancienne propriétaire des lieux. Cette personne, un peu fantasque, attachante, généreuse, qui ouvrait grande sa maison, aimait la lecture, le théâtre, la poésie. Elle aurait adoré… » Cette maison, empreinte de passion, d’intelligence, du bruit des enfants qui venaient là du voisinage boire au nectar de la connaissance, avait un destin : le Thespis, lieu de rencontres, de partages, d’échanges. Le Thespis augure, ce soir, bien des jours heureux.
Un projet innovateur
« Je fais de ma différence une danse »
Emotion, douceur, tendresse et force, ce sont les sentiments qu’inspire Marine Périer, instigatrice du projet et de l’association « Je fais de ma différence une danse ». C’est le projet de Marine. Donner à tous, même différents, la possibilité, l’envie, le plaisir par la danse.
La réussite de ce projet est évidente. Marie-Line Rossetti dévoile un programme alléchant : cours de théâtre le 1er dimanche de chaque mois et stage d’été sur 4 jours en juillet 2020 – Création d’une compagnie amateurs avec présentations régulières du travail - Soirées poésies – Soirée philosophie - Salle de répétition – Présentation des créations – Séance de travail d’expression corporelle dansée – Théâtre en mouvement – coaching en techniques oratoires.
« Mornas est un ‘estrangadou’ entre la falaise et l’autoroute mais qui mérite d’être connu. Il est majestueusement gardé par notre dame forteresse du 13e siècle. » Denis Dussargues, maire de Mornas
En effet, la position même des sites protohistoriques et romains qui se succédèrent témoigne de l’importance accordée au site. Le village, situé dans le canton de Bollène, et l’ancien arrondissement d’Orange, est bâti au pied d’un rocher à pic et fort haut, dont l’un des sommets surplombe le vide de façon impressionnante. Au sommet de cette falaise a été édifiée la forteresse. La position stratégique de Mornas, évidente depuis toujours a amené, au cours des siècles, au pied de la forteresse, les routes romaines, la route nationale 7, la voie ferrée, l’autoroute et la ligne TGV. L’église Saint-Georges, construite en 1855, est une des rares églises à porter, au-dessus de l’entrée principale, l’inscription ‘Liberté, Egalité, Fraternité’. Il est évident qu’implanter ici un lieu de culture allait de soi ! Perchée sur une falaise haute de 137 mètres, la forteresse de Mornas, du Xe siècle, semble protéger le village médiéval. Depuis les remparts de la forteresse, une vue à couper le souffle : le Mont-Ventoux, les Dentelles de Montmirail, la vallée du Rhône et son fleuve impétueux serpentant vers la mer.
« Mon grand-père, limonadier, me disait : Denis, quand tu serres la main à quelqu’un, essaie de voir qui est derrière »
Cet homme tendre et souriant qui cite son grand-père, Denis Dussargues, Maire depuis 1996, est un homme de proximité, ancien facteur, sportif, qui se consacre entièrement à sa tâche. Il a créé des liens indéfectibles avec les habitants de la commune, des relations faites d’amitié partagée, de franchise et d’écoute.
Denis Dussargues ne cache pas sa satisfaction à l’implantation de cette structure qui va, dit-il, apporter un plus culturel à nombre de Mornassiens et à notre jeunesse, appréciant tout particulièrement le professionnalisme des personnes impliquées ou en soutien dans la réalisation de ce projet, à l’image de Marie-Line Rossetti, institutrice dans sa jeunesse, comédienne, danseuse, professeure de théâtre, fille et petite-fille d’artistes – père acteur et mère danseuse -, de Marine Périer, sa fille, danseuse et chorégraphe, qui perpétue la tradition artistique et s’inscrit dans cette chaîne familiale, d’Ivan Romeuf, fondateur de la compagnie l’Egrégore, ex-directeur de théâtre, comédien, metteur-en-scène, professeur de théâtre, et d’autres personnes de la même envergure.
D’une grande humilité, le maire tient à rappeler une expérience personnelle. Ayant assisté à une pièce de théâtre, il sort de la salle en se faisant la réflexion « Denis, tu n’as rien compris », va immédiatement voir le metteur-en-scène pour lui dire son doute et son interrogation sur le sens de la pièce qu’il venait de voir. Et le metteur-en-scène de répondre : « Monsieur Dussargues, si vous vous posez des questions, vous avez déjà franchi un grand pas ! Cela vous apportera quelque chose. ».
Effectivement, « le manque de connaissances ne doit plus rebuter, insiste Monsieur le Maire, mais donner envie d’apprendre. La culture, nous dit-il, doit nous guider, à partir d’un texte, d’un mot. Bienvenue au Thespis. Notre village va vivre plus intensément. Je leur souhaite la réussite et je m’y attellerai car j’aime profondément cette approche avec Mornas. »
Je laisse le mot de la fin à Monsieur le maire répondant à ma question ? « Pour vous, Monsieur le Maire, le bonheur, c’est quoi ? »
« Le bonheur, c’est un sourire, une poignée de main franche, l’amitié, un bonjour, un merci, la famille, la vie de tous les jours. Le bonheur, c’est la rencontre. Le bonheur, c’est ce soir. Avec le Thespis, je le répète volontiers, notre village va vivre plus intensément »
Quand le premier citoyen de la ville fait de la droiture et de la culture une priorité, que peut-on vouloir de plus ?
Danielle Dufour-Verna
Le Thespis
304 rue Maoucrouset
84550 Mornas
Marie-Line Rossetti 06 58 21 36 90