La jeune fille et la mort, Théâtre de Cavaillon, 11 mars 2014

Pour sa dernière création, Thomas Lebrun s’est inspiré du romantisme absolu du lied et du quatuor à cordes de Schubert, La jeune fille et la mort, en réunissant sur scène sept interprètes, le baryton Benjamin Alunni et le Quatuor Voce


la Jeune fille et la Mort © DR
Mouvement éternel visant à renouveler les formes de pensée et d’expression, le romantisme pour Thomas Lebrun « n’est pas le courant qui anime le plus l’évolution de l’art chorégraphique actuel. Cela étant, il demeure pour moi un sujet très contemporain, de par sa lente disparition et sa discrète résistance ».
Au-delà de la mort, Thomas Lebrun a choisi de traiter l’éclat et la beauté de la jeunesse. La jeune fille, incarnée par Anne-Sophie Lancelin, se confronte aux différents âges de la vie, rencontre des femmes traversées par le temps, pleines de convoitise et de concupiscence, se perd dans une forêt d’hiver, croise des figures en proie au désir et au péché. Même si l’œuvre originale, très portée sur la présence de la mort et son apprivoisement par la consolation, est ici évoquée, la jeune fille de Thomas Lebrun ne va pas mourir… Dans sa danse finale, attirée par l’effondrement et la chute, elle prouve son fol espoir de vivre et de se révolter contre l’inéluctable.

mardi 11 mars
20h30
Théâtre de Cavaillon
durée 1h

Pierre Aimar
Mis en ligne le Samedi 1 Mars 2014 à 11:35 | Lu 216 fois
Pierre Aimar
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