La musique est à l'agonie. Réaction à l'article du Nouvel Observateur

Notre pays a changé : les générations en charge du pouvoir et les responsables de l'enseignement ne pensent pas que la transmission de l'art en général soit essentielle et peu imprégnés de culture craignent de faire appel à des personnalités qui pourraient faire de l'ombre à leur auguste personne.


Ce n'est pas la musique classique qui se meurt c'est la culture

(au secours Mr MALRAUX) Mais Mr DRILLON exagère peut être. Le mépris qu'il affiche vis à vis des émissions - disons - de vulgarisation est le reflet de son comportement élististe. Qu'il cite Barenboïm est assez curieux lorsqu'on sait comment ses critiques dans le nouvel observateur ont été virulentes et souvent méprisantes lorsque ce musicien extraordinaire dirigeait à Paris. Enfin apprendre aux enfants à distinguer un rythme binaire ou ternaire est-ce leur apprendre à apprécier la musique classique ??? C'est peut être oublier que la musique touche par l'émotion qu'elle peut procurer.
Dans un minuscule village existe une abbaye où j'assiste à des concerts très intéressants - programmes sans concessions à la facilité - et loin de sesentir dans les catacombes, les auditeurs (de + en + nombreux) expriment leur satisfaction, échangent leurs impressions à la sortie de chaque concert. Est-ce que le mal serait très "parisien" ? Jacues Rouaix

JACQUES.ROUAIX@wanadoo.fr
Mis en ligne le Dimanche 2 Mars 2008 à 00:00 | Lu 683 fois
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