Elle s’apprête à sortir son quatrième disque, consacré aux Sonates et Partitas pour violon seul de Bach.
Un parcours d'excellence
Si elle affiche un parcours hors norme vécu en accéléré et en marge de Paris – Antibes puis Nice avant d’intégrer à onze ans un cursus de perfectionnement au Conservatoire de musique de Genève, puis de poursuivre à la Royal Academy de Londres, au Curtis Institute of Music de Philadelphie et à la Hochschule für Musik und Theater de Hanovre, la violoniste de trente-quatre ans a gardé de ses années d’apprentissage les joies de la découverte de répertoires et d’enseignements variés qui lui ont permis de façonner son propre jeu.
« Je ne suis pas le produit d’une seule école. J’ai toujours suivi mon violon, avec qui je vis une véritable histoire d’amour depuis mon plus jeune âge, et en même temps j’ai toujours été très sûre de mes choix. Je savais avec qui je voulais apprendre », explique Solenne Païdassi.
Le goût du risque et de la perfection
Dès l’âge de trois ans et demi, elle se sent spontanément attirée par l’instrument. Elle en découvrira très vite les exigences et les enchantements, qui s’accordent à son tempérament bien trempé, à son insatiable curiosité, à son goût assumé du risque et de la perfection. Sans passer par les rébarbatives études pour débutants, elle aborde d’emblée, alors qu’elle n’est pas encore adolescente, les grands concertos du répertoire (Tchaïkovski, Saint-Saëns) ou les Caprices de Paganini, et montre une prédilection pour le répertoire du XXe siècle (Prokofiev, Stravinsky, Messiaen, Berg…).
Premiers concerts à dix ans, prix du Conservatoire de Nice à onze, cours à Genève la même année – elle poursuivra alors sa scolarité par correspondance –, Solenne Païdassi se voit distinguée au Concours international de Hanovre en 2009, au Concours Sion-Valais et au Concours Gyeongnam en Corée, avant la consécration du Concours Long-Thibaud et de l’Adami.
Le violon sous toutes ses formes
Mais Solenne Païdassi ne vit pas pour les concours. Ce qui l’intéresse, c’est cette mise à nu qui s’opère à chaque concert, en communion avec le public et avec ses partenaires de scène. Carnegie Hall reste l’une de ses expériences les plus poignantes, mais il y a aussi la Tonhalle de Zurich, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Salle Gaveau à Paris…
L’aventure est plus belle à plusieurs… Solenne Païdassi est à l’origine de trois groupes de musique de chambre, avec lesquels elle se produit régulièrement : le Quatuor Hera, le Trio Machiavelli et le Rubik Ensemble, sextuor à géométrie variable. Elle est également, depuis 2018, violon solo de l’Orchestre national de Belgique.
« C’est un nouveau défi pour moi que de gérer un si grand groupe et d’absorber le répertoire symphonique, confie la violoniste. Je dois trouver aussi un équilibre entre toutes mes activités, de soliste, à l’orchestre, en formation de chambre et de professeure. »
Une passion pour Bach et Szymanowski
L’exploration du répertoire de son instrument – qui va avec la pluralité des formations – la fait également aller toujours de l’avant. « On n’a jamais fini de travailler, de découvrir, c’est ce qui est formidable, s’enthousiasme la violoniste. Depuis toujours, j’ai énormément d’affinités avec de nombreux compositeurs, mais je suis fascinée plus que tout par Bach, et par Szymanowski, que m’a fait découvrir mon professeur Krzysztov Wegrzyn à Hanovre. La musique de Szymanowski dégage pour moi un érotisme fou. Tout est dans la sensualité, à fleur de peau. En même temps, il provoque aussi des sentiments d’inconfort, il ne se limite pas au beau. »
Son enregistrement des Mythes du compositeur polonais, associé à Stravinsky sur un disque réalisé avec Frédéric Vaysse-Knitter, recevra un Choc de Classica à sa parution en 2014. Solenne Païdassi compte également à son actif un premier enregistrement avec Laurent Wagschal (Franck, Saint-Saëns, Pierné, Massenet) et l’intégrale de la musique de chambre de Magnard. La sortie prochaine de son disque Bach lui tient particulièrement à cœur.
« On parle toujours de Bach avec beaucoup de sérieux, mais ce que ressens, quand je joue sa musique, c’est une joie de vivre insatiable, une imagination débridée et énormément de liberté ! »
Ses dates
20-22 Septembre, Musique de chambre - Ascoli Piceno, Italie
Infos et réservation
31 Octobre, Trio Machiavelli - Francfort, Allemage,
Infos et réservation
7 Novembre, Récital avec Fanny Azzuro
Mairie du 3e arrondissement, Paris
21 Novembre, Concert avec l'orchestre Young Belgian Strings - Gand, Belgique
Infos
14 Décembre, Quatuor Hera
Silencio, Paris
Un parcours d'excellence
Si elle affiche un parcours hors norme vécu en accéléré et en marge de Paris – Antibes puis Nice avant d’intégrer à onze ans un cursus de perfectionnement au Conservatoire de musique de Genève, puis de poursuivre à la Royal Academy de Londres, au Curtis Institute of Music de Philadelphie et à la Hochschule für Musik und Theater de Hanovre, la violoniste de trente-quatre ans a gardé de ses années d’apprentissage les joies de la découverte de répertoires et d’enseignements variés qui lui ont permis de façonner son propre jeu.
« Je ne suis pas le produit d’une seule école. J’ai toujours suivi mon violon, avec qui je vis une véritable histoire d’amour depuis mon plus jeune âge, et en même temps j’ai toujours été très sûre de mes choix. Je savais avec qui je voulais apprendre », explique Solenne Païdassi.
Le goût du risque et de la perfection
Dès l’âge de trois ans et demi, elle se sent spontanément attirée par l’instrument. Elle en découvrira très vite les exigences et les enchantements, qui s’accordent à son tempérament bien trempé, à son insatiable curiosité, à son goût assumé du risque et de la perfection. Sans passer par les rébarbatives études pour débutants, elle aborde d’emblée, alors qu’elle n’est pas encore adolescente, les grands concertos du répertoire (Tchaïkovski, Saint-Saëns) ou les Caprices de Paganini, et montre une prédilection pour le répertoire du XXe siècle (Prokofiev, Stravinsky, Messiaen, Berg…).
Premiers concerts à dix ans, prix du Conservatoire de Nice à onze, cours à Genève la même année – elle poursuivra alors sa scolarité par correspondance –, Solenne Païdassi se voit distinguée au Concours international de Hanovre en 2009, au Concours Sion-Valais et au Concours Gyeongnam en Corée, avant la consécration du Concours Long-Thibaud et de l’Adami.
Le violon sous toutes ses formes
Mais Solenne Païdassi ne vit pas pour les concours. Ce qui l’intéresse, c’est cette mise à nu qui s’opère à chaque concert, en communion avec le public et avec ses partenaires de scène. Carnegie Hall reste l’une de ses expériences les plus poignantes, mais il y a aussi la Tonhalle de Zurich, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Salle Gaveau à Paris…
L’aventure est plus belle à plusieurs… Solenne Païdassi est à l’origine de trois groupes de musique de chambre, avec lesquels elle se produit régulièrement : le Quatuor Hera, le Trio Machiavelli et le Rubik Ensemble, sextuor à géométrie variable. Elle est également, depuis 2018, violon solo de l’Orchestre national de Belgique.
« C’est un nouveau défi pour moi que de gérer un si grand groupe et d’absorber le répertoire symphonique, confie la violoniste. Je dois trouver aussi un équilibre entre toutes mes activités, de soliste, à l’orchestre, en formation de chambre et de professeure. »
Une passion pour Bach et Szymanowski
L’exploration du répertoire de son instrument – qui va avec la pluralité des formations – la fait également aller toujours de l’avant. « On n’a jamais fini de travailler, de découvrir, c’est ce qui est formidable, s’enthousiasme la violoniste. Depuis toujours, j’ai énormément d’affinités avec de nombreux compositeurs, mais je suis fascinée plus que tout par Bach, et par Szymanowski, que m’a fait découvrir mon professeur Krzysztov Wegrzyn à Hanovre. La musique de Szymanowski dégage pour moi un érotisme fou. Tout est dans la sensualité, à fleur de peau. En même temps, il provoque aussi des sentiments d’inconfort, il ne se limite pas au beau. »
Son enregistrement des Mythes du compositeur polonais, associé à Stravinsky sur un disque réalisé avec Frédéric Vaysse-Knitter, recevra un Choc de Classica à sa parution en 2014. Solenne Païdassi compte également à son actif un premier enregistrement avec Laurent Wagschal (Franck, Saint-Saëns, Pierné, Massenet) et l’intégrale de la musique de chambre de Magnard. La sortie prochaine de son disque Bach lui tient particulièrement à cœur.
« On parle toujours de Bach avec beaucoup de sérieux, mais ce que ressens, quand je joue sa musique, c’est une joie de vivre insatiable, une imagination débridée et énormément de liberté ! »
Ses dates
20-22 Septembre, Musique de chambre - Ascoli Piceno, Italie
Infos et réservation
31 Octobre, Trio Machiavelli - Francfort, Allemage,
Infos et réservation
7 Novembre, Récital avec Fanny Azzuro
Mairie du 3e arrondissement, Paris
21 Novembre, Concert avec l'orchestre Young Belgian Strings - Gand, Belgique
Infos
14 Décembre, Quatuor Hera
Silencio, Paris