La saison 2017 du musée de Saint-Antoine-l'Abbaye débute le 6 mars

Le "feu Saint-Antoine" aussi appelé "mal des ardents" apparu durant la période médiévale avec pour foyers principaux les Flandres, la Lorraine, l'Aquitaine, l'Ile de France et le Dauphiné. La rumeur populaire attribua aux reliques de Saint-Antoine le pouvoir de guérir cette maladie. Les pèlerins et malade vinrent nombreux dans le village pour se faire soigner, des établissements adaptés furent créés et gérés par l'ordre des Antonins, préfigurant ce que sera l'assistance publique.



Nouveau parcours permanent Chroniques d'une abbaye du 6 mars au 12 novembre

Ces Chroniques d’une abbaye sont une invitation à remonter le fil d’une histoire qui a marqué d’une empreinte durable les édifices, le bourg attenant, comme le paysage qui lui sert d’écrin.
L’histoire riche et mouvementée de l’abbaye de Saint-Antoine se forge au gré des flux incessants de pèlerins et des pieuses donations dont elle bénéficie. Elle est un lieu de pèlerinage incontesté parmi les plus renommés du sud-est de la France.
A l’époque moderne, l’ordre des hospitaliers de Saint-Antoine promeut les sciences et l’art par de somptueuses commandes et s’ouvre aux curiosités du monde connu.

Divers outils multimédias permettent une approche renouvelée et une visite inédite.

Cette réalisation est confiée au scénographe Pierre-Vincent Fortunier (Le muséophone).
Graphisme : Eric Fauchère

Jardins des cloîtres, Jardins des princes...Quand le parfum portait remède, du 6 mars au 12 novembre

Dès le Moyen Âge, les jardins des cloîtres et les jardins des princes accueillent les plantes nécessaires à l’élaboration des remèdes et des compositions odorantes qui constitueront jusqu’au XIXe siècle l’essentiel de la pharmacopée.
En l’Abbaye de Saint-Antoine, maison-mère des Hospitaliers, comme dans l’environnement immédiat des hôpitaux de l’Ordre, les jardins sont une ressource essentielle. Ils permettent d’élaborer les remèdes nécessaires aux soins prodigués dans le traitement de deux formes du mal des Ardents et plus largement des maladies dermatologiques et infectieuses.

Scénographie : Garde-Temps
Commissaire de l’exposition : Annick Le Guérer, docteur en anthropologie, spécialiste du parfum.

Espace consacré à la rose réalisé dans le cadre de la Coopération décentralisée du Département de l’Isère en lien avec la région de Souss Massa (Maroc).

De soie et de papier, cerfs-volants d'Asie, du 6 mars au 12 novembre

L’histoire du cerf-volant commence, il y a 2500 ans en Chine. Il se propage ensuite dans toute l’Asie par les routes de la soie et celles des épices. De nombreuses traditions, pratiques et croyances lui sont associées dans ces différents pays.
Sans doute en peau au début, puis en soie, c’est à partir du Ier siècle que le papier est massivement utilisé. Beaucoup d’éléments naturels sont employés : écorces, feuilles, paille, plumes, bois... Pour l’armature, le bambou est le plus souvent choisi. Souple et résistant, il présente toutes les caractéristiques recherchées. Il demande cependant beaucoup de savoir-faire pour plier sous les doigts du fabricant.

Marco Polo est l’un des premiers, en Occident, à le décrire et le ramène jusqu’en Europe.

Les modèles traditionnels d’Asie (Chine, Corée, Japon, Cambodge, Indonésie, Malaisie, Thaïlande et Inde) présentés au musée de Saint-Antoine-l’Abbaye sont issus de la collection Zéphyr, probablement la plus complète d’Europe. Elle a été constituée par Gilles Tarnier dans les années 1990, au cours de nombreux voyages. Aujourd’hui, François Dubanchet entretient, enrichit et fait connaître cette collection au public.

Pratique


Pierre Aimar
Mis en ligne le Lundi 27 Février 2017 à 12:25 | Lu 151 fois
Pierre Aimar
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