La semaine du 13 au 19 novembre au Grand Théâtre de Provence : jazz avec Dhafer Youssef, François-Frédéric Guy interprète Beethoven, cabaret musical le week-end


Cabaret © Marianne Grimont

Lundi 13 novembre 2017 : jazz avec Dhafer Youssef - Diwan of Beauty & Odd

Dhafer Youssef accompagné de son oud envoûtant, vient, en quartet, fouler la scène du Grand Théâtre. L’un des plus beaux concerts jazz de cette saison.

Dhafer Youssef est un des rares élus parmi de nombreux prétendants au rôle désormais social de passeur de cultures, lui qui a librement construit ce pont aujourd’hui très emprunté entre l’Orient et l’Occident (Avishai Cohen, Ibrahim Maalouf entre autres), entre la poésie sereine de son oud et les vertus de l’improvisation. Maître de l’oud, vocaliste extraordinaire et compositeur natif d’un village de pêcheurs du sud-est tunisien, Dhafer Youssef est issu d’une longue lignée de muezzins. La maîtrise de la performance vocale est pour lui un héritage. Diverses rencontres marqueront à jamais sa musique et lui insuffleront cette atypique dimension universelle. Nourrie de traditions soufies, de lyrisme arabe, d'influences multiculturelles et d'une instrumentation puisée dans le jazz et l'improvisation, sa musique est toujours un voyage, bien souvent conçue comme la musique d’un film qu’il aurait lui-même imaginé. Et sa voix, hypnotique, digne du serpent Kaa, nous soulève par l’ardeur de sa mystique. En 2016, il revient sur scène avec un nouvel album, enregistré avec la fine fleur du jazz new-yorkais – Aaron Parks au piano, Ben Williams à la contrebasse et Justin Faulkner aux percussions. L’un des plus grands moments jazz de cette saison.
Rens / Resa : 08 2013 2013

Mardi 14 novembre 2017 : Orchestre de Chambre de Paris, François-Frédéric Guy, piano, Beethoven, Concertos pour piano

Ludwig van Beethoven, Concertos pour piano n°3 et 4

Grand spécialiste de Beethoven, François-Frédéric Guy revient à Aix pour un concert dédié au maître de Bonn. Le pianiste se produit dans les Concerto pour piano n°3 et n°4, deux œuvres au caractère affirmé, l'un encore teinté de classicisme, l'autre impérieux et héroïque, imprimant à la musique des échanges resserrés entre l'orchestre et son soliste.
Perfectionniste et boulimique de travail, il a déjà joué et enregistré plusieurs intégrales des concertos et des trente-deux sonates, revisitant à chaque fois ses choix interprétatifs. Mélodiste par-dessus tout, François-Frédéric Guy incurve les phrasés comme autant de soupirs expressifs, taillant des lignes fortes, émouvantes ou rebelles, domptant l'orchestre qui lui donne la réplique avec malice et raffinement. Il sera d'ailleurs accompagné par une formation qu'il connaît bien : l'Orchestre de chambre de Paris et ses 43 musiciens d'élite que réclament les plus prestigieuses scènes européennes.
Rens / Resa : 08 2013 2013

Du vendredi 17 au dimanche 19 novembre 2017 : Willkommen, Bienvenue, Welcome… au Cabaret !

Fraîchement débarqué à Berlin, le jeune Américain Cliff Bradshaw découvre le Kit Kat Club, une boîte de nuit interlope où se produit la sulfureuse Sally Bowles. Autour d’elle, l’extravagant maître de cérémonie Emcee et sa bande de boys and girls parodient le monde avec outrance, provocation et dérision. Au Kit Kat Club, tout est permis pour profiter des folles nuits berlinoises du début des années 30 !
Pourtant, même à l’abri dans cette enclave de liberté, les grondements du monde extérieur leur parviennent et ils assistent, impuissants, à la déliquescence de leur monde et à l’inexorable et inquiétante montée du nazisme…
Quarante-cinq ans après la sortie du film de Bob Fosse, immortalisé par l’interprétation de Liza Minnelli, l’équipe rassemblée autour du metteur en scène belge, Michel Kacenelenbogen, présente, sa version de Cabaret, comme en écho à notre monde en crise ! L’orchestre, dirigé par Pascal Charpentier, les chorégraphies de Thierry Smits et le talent d’une quinzaine de chanteurs, acteurs et danseurs créent un spectacle à l’énergie subversive. Entrez, messieurs-dames !
Rens / Resa : 08 2013 2013

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mercredi 8 Novembre 2017 à 03:56 | Lu 206 fois
Pierre Aimar
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