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Laurence Equilbey et Viktoria Mullova (violon), au Grand Théâtre de Provence le 12 octobre à 20h30

Après les musiques des batailles du XVIIIe siècle, Laurence Equilbey choisit deux partitions de Beethoven et de Mendelssohn, qui respirent l'entrain et la joie.


Laurence Equilbey © Julien Mignot
Laurence Equilbey © Julien Mignot
Elle entraîne à nouveau ses musiciens d’Insula orchestra pour un (heureux) voyage à Aix. Le magnifique Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven est interprété par la violoniste russe Viktoria Mullova, qui s'est imposée sur scène et au disque dans tous les répertoires. Composé en 1806 par un Beethoven vivant une parenthèse heureuse de sa vie, le concerto comprend un finale extatique, dont le thème populaire vivifie l'âme. La Symphonie n°4 (1833) de Mendelssohn, «Italienne» car fécondée par le souvenir d'un séjour à Rome, est tout aussi vivifiante. Le compositeur, qui entendait «trouver la musique dans la gaieté de la nature», écrit ici une œuvre marquée par deux danses rapides, une mélodie langoureuse et sombre et des couleurs sylvestres des cors et des trilles de bois pour le délicat Scherzo.

Mercredi 12 octobre à 20h30
Insula Orchestra
Violon Viktoria Mullova
Direction Laurence Equilbey

Felix Mendelssohn Symphonie n°4 en la majeur «Italienne», op. 90
Ludwig van Beethoven Concerto pour violon en ré majeur, op. 61
www.lestheatres.net/fr/activity/92-heureux-voyage

Environnement minimal et situations extrêmes, Emio Greco et Pieter C. Scholten ancrent la danse dans une humanité en crise.
Une vingtaine de danseurs surplombés et enserrés par un anneau de lumière, se débattent, s’unissent, respirent, en révolte dans un monde hostile. Marquant le vingtième anniversaire de leur rencontre, Extremalism est aussi leur première création depuis leur nomination au Ballet National de Marseille. Alliant le minimalisme, référence à la simplicité du mouvement, et l’extrême, dans lequel ils placent les êtres et les corps, ils ont forgé une identité chorégraphique forte. Tendue, énergique, la danse laisse place à l’expression des individualités, tout en privilégiant l’image d’un groupe humain cherchant l’unité pour faire face à l’urgence. Dans une ambiance sépia, la musique joue sur plusieurs registres, du classique à l’électronique, sur une partition originale du musicien islandais Valgeir Sigurösson. Comme un baume, la voix cristalline du chanteur américain Jodie Landau s’élève au milieu des corps...

Samedi 15 octobre à 20h30

Concept et chorégraphie Emio Greco et Pieter C. Scholten
Dramaturgie Jesse Vanhoeck
Sculpture lumineuse Studio Stallinga
Composition originale Valgeir Sigurösson
Lumière Henk Danner
Costumes et masques Clifford Portier

Pratique


Pierre Aimar
Mis en ligne le Mercredi 5 Octobre 2016 à 16:56 | Lu 212 fois

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