Laurent Fiévet
Tout en revisitant de nombreux classiques de la comédie musicale ou de films donnant une part belle à la danse, elles constituent les cadres de différents types d’expérimentations formelles, aussi bien visuelles que sonores, qui travaillent sur des principes de désarticulation et de restructuration des matériaux en présence.
Corps des danseurs et figures chorégraphiques y répercutent les manipulations opérées sur la texture des images et la matérialité du film dans un tonitruant maelstrom, joyeux et endiablé, qui, comme souvent pour l’artiste, met en perspective notre rapport aux images et éprouve notre mémoire lacunaire des films.
Les installations de Laurent Fiévet mettent toujours en œuvre des confrontations d’images, redéployées dans l’espace et retravaillées dans le cadre de montages vidéo.
Organisées en séries thématiques, elles puisent leur substance dans les univers de la peinture, du cinéma et de la photographie pour opérer entre certaines images emblématiques de notre patrimoine culturel des rencontres toujours inédites.
L’enjeu des installations consiste moins à mettre les images qu’elles utilisent en perspective et de déplacer le regard traditionnellement porté sur elles que d’exploiter les connaissances et les souvenirs qu’en a le public ainsi que les affects qu’elles ont nécessairement suscités. Le choix d’utiliser comme matériau des images possédant une certaine épaisseur analytique, ayant rencontré une certaine fortune critique et étant connues de différentes générations de spectateurs répond à une volonté de mettre d’emblée le public ‘en condition’ et de créer chez lui un système d’attente qui sera exploité ou détourné au sein des installations. Mémoire, savoir et sensations apparaissent dès lors étroitement sollicités pour offrir aux dispositifs mis en place autant de clefs d’interprétation et de modes d’approche différenciés.
Non exemptes de données autobiographiques et proposant des éléments de critique sociologique et politique, les installations engagent avant tout une série de réflexions sur l’Image, son esthétique, ses modes d’élaboration, de perception, d’évolution et de consommation.
Corps des danseurs et figures chorégraphiques y répercutent les manipulations opérées sur la texture des images et la matérialité du film dans un tonitruant maelstrom, joyeux et endiablé, qui, comme souvent pour l’artiste, met en perspective notre rapport aux images et éprouve notre mémoire lacunaire des films.
Les installations de Laurent Fiévet mettent toujours en œuvre des confrontations d’images, redéployées dans l’espace et retravaillées dans le cadre de montages vidéo.
Organisées en séries thématiques, elles puisent leur substance dans les univers de la peinture, du cinéma et de la photographie pour opérer entre certaines images emblématiques de notre patrimoine culturel des rencontres toujours inédites.
L’enjeu des installations consiste moins à mettre les images qu’elles utilisent en perspective et de déplacer le regard traditionnellement porté sur elles que d’exploiter les connaissances et les souvenirs qu’en a le public ainsi que les affects qu’elles ont nécessairement suscités. Le choix d’utiliser comme matériau des images possédant une certaine épaisseur analytique, ayant rencontré une certaine fortune critique et étant connues de différentes générations de spectateurs répond à une volonté de mettre d’emblée le public ‘en condition’ et de créer chez lui un système d’attente qui sera exploité ou détourné au sein des installations. Mémoire, savoir et sensations apparaissent dès lors étroitement sollicités pour offrir aux dispositifs mis en place autant de clefs d’interprétation et de modes d’approche différenciés.
Non exemptes de données autobiographiques et proposant des éléments de critique sociologique et politique, les installations engagent avant tout une série de réflexions sur l’Image, son esthétique, ses modes d’élaboration, de perception, d’évolution et de consommation.
Pratique
Vernissage le 20 mai de 14h à 19h.
12 rue de Picardie 75003 Paris - 33 1 71 20 90 41
Du mardi au samedi de 13h à 19h et sur rendez-vous
Contact Galerie
Elsa Paradol – eparadol@mathias-coullaud.com – 33 6 21 79 00 63
12 rue de Picardie 75003 Paris - 33 1 71 20 90 41
Du mardi au samedi de 13h à 19h et sur rendez-vous
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