De 1947 à 1951, le peintre Henri Matisse, au sommet de la gloire, conçoit une chapelle. « La chapelle de Vence est l’aboutissement de toute ma vie de travail. C’est mon chef d’œuvre ! » Il réalise non seulement les vitraux et les fresques, mais aussi les chasubles pour la célébration de la messe, les chandeliers, le confessionnal, le bénitier, le tabernacle, le campanile…
L’artisan de cette performance unique au monde est une jeune religieuse dominicaine, sœur Jacques-Marie. Elève-infirmière à Nice pendant l’Occupation, elle avait fait office de garde-malade pour le vieux Matisse. Une amitié étonnante était née. Monique Bourgeois apportait à Matisse la joie de vivre, la franchise et la fraîcheur dont il avait besoin. « C’est une sorte de flirt, j’aimerais écrire fleurt, car c’est comme si nous nous jetions des fleurs à la figure, des roses effeuillées. Et pourquoi pas ? Rien ne défend cette tendresse qui se passe de mots et qui déborde des mots. »
Devenue religieuse, Monique Bourgeois est envoyée dans un couvent de Vence, voisin de la villa où réside Matisse. Quelles sont les circonstances du projet d’une chapelle, qui sont les protagonistes de cette aventure, comment l’amitié entre le Maître et une jeune religieuse a pu affronter les innombrables obstacles, dans l’entourage de Matisse et dans l’Église ?
L’histoire magnifique, jamais encore racontée, d’une amitié improbable.
L’artisan de cette performance unique au monde est une jeune religieuse dominicaine, sœur Jacques-Marie. Elève-infirmière à Nice pendant l’Occupation, elle avait fait office de garde-malade pour le vieux Matisse. Une amitié étonnante était née. Monique Bourgeois apportait à Matisse la joie de vivre, la franchise et la fraîcheur dont il avait besoin. « C’est une sorte de flirt, j’aimerais écrire fleurt, car c’est comme si nous nous jetions des fleurs à la figure, des roses effeuillées. Et pourquoi pas ? Rien ne défend cette tendresse qui se passe de mots et qui déborde des mots. »
Devenue religieuse, Monique Bourgeois est envoyée dans un couvent de Vence, voisin de la villa où réside Matisse. Quelles sont les circonstances du projet d’une chapelle, qui sont les protagonistes de cette aventure, comment l’amitié entre le Maître et une jeune religieuse a pu affronter les innombrables obstacles, dans l’entourage de Matisse et dans l’Église ?
L’histoire magnifique, jamais encore racontée, d’une amitié improbable.
L’AUTEUR
Dominicain du couvent de Lille, le frère Philippe Verdin a publié une quinzaine de livres, essais, livres d’entretiens (avec notamment Nicolas Sarkozy), biographies dont Maurice Druon, Saint Pie V. Le pape intempestif, ou encore Mon Précieux aux Éditions du Cerf.