Le jeune héros de l’histoire, Eyal, nous emmène dans ses nombreuses escapades. Peu à peu, on découvre à ses côtés les différents protagonistes de ce récit, ce qui donne à cette œuvre un côté mémorable, romanesque et touchant.
Découvrez une intrigue haletante, qui se déroule dans un kibboutz de l’Israël au beau milieu des années 1960 ; un réel enchantement, qui ravira les amateurs des œuvres de Marcel Pagnol.
Découvrez une intrigue haletante, qui se déroule dans un kibboutz de l’Israël au beau milieu des années 1960 ; un réel enchantement, qui ravira les amateurs des œuvres de Marcel Pagnol.
José Belaoues
Joël Belaoues
Auteur résidant à : Tourves, Var
Né en 1960 à Issoire dans le Puy-de-Dôme, d’un père militaire et d’une mère au foyer, José Belaoues écrit ses premières nouvelles à l’âge de 16 ans, après un parcours scolaire difficile. Il garde néanmoins le souvenir d’une jeunesse animée, ce qui développe en lui le don de raconter des histoires, contrastant avec son côté rêveur, que sa professeure de français de l’époque ne manquait pas de souligner en le comparant aux histoires de Marcel Pagnol.
Né en 1960 à Issoire dans le Puy-de-Dôme, d’un père militaire et d’une mère au foyer, José Belaoues écrit ses premières nouvelles à l’âge de 16 ans, après un parcours scolaire difficile. Il garde néanmoins le souvenir d’une jeunesse animée, ce qui développe en lui le don de raconter des histoires, contrastant avec son côté rêveur, que sa professeure de français de l’époque ne manquait pas de souligner en le comparant aux histoires de Marcel Pagnol.
Au fil des pages…
Ce matin-là, une fine couche de neige recouvrait les champs à perte de vue. C’était vraiment la première fois que je découvrais ce tapis blanc tout autour de la maison, qui ne laissait apparaître que des formes accidentées, aux contours bizarres, comme si un artiste sculpteur aurait voulu commencer une nouvelle oeuvre sans jamais la terminer.
Ce jour-là, à l’école, une épidémie d’entorses avait plongé nos classes dans un profond sentiment de vacuité à demi-intellectuelle, à tel point que certains professeurs avaient rassemblé les miraculés encore présents, dans notre propre classe.
Une hécatombe, qui je dois le dire, avait été orchestrée par quelques loyaux sujets de sa majesté monsieur Parfait, lequel, déçu et affecté par la désertion de ces élites, s’était rendu à l’évidence que, dans sa classe, à part le sourire de notre professeur d’anglais, cette journée-là risquait de s’étendre à une semaine tout entière et serait considérée comme sinistrée intellectuellement, suite à une catastrophe naturelle survenue, à ceux dont le génie cérébral, qui ne s’arrêtait qu’à leurs cerveaux, les avait malgré tout pourvu de membres flasques et fragiles, tels des canards dandinant sur un lac gelé.
Il n’en était pas moins que, d’après les prévisions de monsieur Poubelle, le gardien assermenté, absent de l’établissement pour cause de paperasse à outrance qu’il préférait gérer de son bureau – à savoir le café du coin ! –, cette neige n’était autre que le dérèglement climatique, lié à un cycle qui aurait lieu tous les six ans, et dont nous en étions les seuls victimes, à cause de notre situation géographique, ce qui, selon une probabilité (la sienne bien sûr !) lue au travers d’un verre de bière fraîchement servie, ne durerait qu’un court instant – juste le temps de vider son verre !
Ce jour-là, à l’école, une épidémie d’entorses avait plongé nos classes dans un profond sentiment de vacuité à demi-intellectuelle, à tel point que certains professeurs avaient rassemblé les miraculés encore présents, dans notre propre classe.
Une hécatombe, qui je dois le dire, avait été orchestrée par quelques loyaux sujets de sa majesté monsieur Parfait, lequel, déçu et affecté par la désertion de ces élites, s’était rendu à l’évidence que, dans sa classe, à part le sourire de notre professeur d’anglais, cette journée-là risquait de s’étendre à une semaine tout entière et serait considérée comme sinistrée intellectuellement, suite à une catastrophe naturelle survenue, à ceux dont le génie cérébral, qui ne s’arrêtait qu’à leurs cerveaux, les avait malgré tout pourvu de membres flasques et fragiles, tels des canards dandinant sur un lac gelé.
Il n’en était pas moins que, d’après les prévisions de monsieur Poubelle, le gardien assermenté, absent de l’établissement pour cause de paperasse à outrance qu’il préférait gérer de son bureau – à savoir le café du coin ! –, cette neige n’était autre que le dérèglement climatique, lié à un cycle qui aurait lieu tous les six ans, et dont nous en étions les seuls victimes, à cause de notre situation géographique, ce qui, selon une probabilité (la sienne bien sûr !) lue au travers d’un verre de bière fraîchement servie, ne durerait qu’un court instant – juste le temps de vider son verre !
Info+
Le Domaine d'un ange
José Belaoues
Editions Baudelaire
Format : 15 x 21 cm
294 pages
Prix de vente : 21,50 €
Code ISBN : 979-10-203-6054-0
José Belaoues
Editions Baudelaire
Format : 15 x 21 cm
294 pages
Prix de vente : 21,50 €
Code ISBN : 979-10-203-6054-0