Europe Love, 2015 29 cm x 21cm, crayon sur papier © Filip Markiewicz
L’idée du projet « Paradiso Lussemburgo » est de mettre en scène le Luxembourg dans le contexte européen et mondial comme une sorte d’échantillon de l’Europe où se mélangent un nombre important de nationalités et de cultures constituant l’identité même du pays.
« Le but est d’écrire une nouvelle mythologie contemporaine du Luxembourg, à travers le monde du cinéma et de la performance en incluant les acteurs de la vie culturelle luxembourgeoise et en la confrontant au contexte de Venise », explique l’artiste.
Dans le Pavillon soufflera l’âme d’un plateau de cinéma, entre laboratoire de création et lieu de divertissement culturel, mêlant danse, performance, DJing, lecture, architecture et musique.
Le Mudam Luxembourg est chargé de l’organisation du Pavillon.
« Le but est d’écrire une nouvelle mythologie contemporaine du Luxembourg, à travers le monde du cinéma et de la performance en incluant les acteurs de la vie culturelle luxembourgeoise et en la confrontant au contexte de Venise », explique l’artiste.
Dans le Pavillon soufflera l’âme d’un plateau de cinéma, entre laboratoire de création et lieu de divertissement culturel, mêlant danse, performance, DJing, lecture, architecture et musique.
Le Mudam Luxembourg est chargé de l’organisation du Pavillon.
Le projet « Paradiso Lussemburgo »
Avec « Paradiso Lussemburgo », Filip Markiewicz nous propose un portrait du Luxembourg et, plus largement, une réflexion sur nos identités contemporaines. L’œuvre prend la forme d’un vaste théâtre dont les six salles du pavillon sont le réceptacle. Le film Voyage au bout d’une identité s’inscrit au cœur de ce dispositif.
Par son titre, « Paradiso Lussemburgo » évoque tout à la fois le Paradis de Dante, le film Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore, le paradis fiscal.
L’artiste souligne : « Il s’agit d’un titre qui peut être interprété de différentes façons. Ce qui m’intéresse, c’est d’un côté l’aspect mythologique, proche de la fable, et d’un autre côté, l’aspect populaire. Les différentes vagues d’immigration enregistrées depuis le début du XXe siècle au Luxembourg ont amené à considérer ce pays comme une sorte de paradis en matière d’intégration. Ainsi, la langue italienne retenue pour le titre de ma proposition fait-elle référence à l’histoire de l’art (Dante, le film Cinema Paradiso) et, tout autant, à la première vague d’immigration au Luxembourg. Encore, il y a une allusion forte à l’image que donnent certains médias étrangers du Luxembourg, celle du paradis fiscal, une thématique que j’entends traiter frontalement mais aussi avec une certaine ironie ».
Filip Markiewicz propose un parcours contrasté et multiple – annonces, dessins, film, speech corner… – de façon à plonger le spectateur dans la réalité complexe du Luxembourg. Celle d’un pays de tradition rurale mais hypermoderne, pionnier dans la voie de l’élargissement européen et intégré à l’actuelle économie-monde.
Les spectateurs qui visiteront le Pavillon du Luxembourg sont invités à participer à la création, à la manière des « speakers » au Hyde Park’s Corner ou de chanteurs Karaoké. « J’aime l’idée de pouvoir faire évoluer ce projet vers une dimension aléatoire me permettant en retour, dans une sorte d’utopie, de trouver des débuts de réponses aux questions que pose cette installation », précise Filip Markiewicz.
Le projet a été retenu par le comité de sélection et la ministre de la Culture du Luxembourg, Maggy Nagel, pour sa cohérence et sa « lecture complexe des réalités contemporaines et notamment luxembourgeoises – grâce à l’intégration de disciplines différentes (dessin, installation, vidéo et performance), à l’utilisation d’images d’actualité et au recours au travail collectif qui renforce le potentiel de sociabilité rhizomatique de l’œuvre ».
Le Grand-Duché du Luxembourg participe pour la 14e fois à la Biennale de Venise.
Par son titre, « Paradiso Lussemburgo » évoque tout à la fois le Paradis de Dante, le film Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore, le paradis fiscal.
L’artiste souligne : « Il s’agit d’un titre qui peut être interprété de différentes façons. Ce qui m’intéresse, c’est d’un côté l’aspect mythologique, proche de la fable, et d’un autre côté, l’aspect populaire. Les différentes vagues d’immigration enregistrées depuis le début du XXe siècle au Luxembourg ont amené à considérer ce pays comme une sorte de paradis en matière d’intégration. Ainsi, la langue italienne retenue pour le titre de ma proposition fait-elle référence à l’histoire de l’art (Dante, le film Cinema Paradiso) et, tout autant, à la première vague d’immigration au Luxembourg. Encore, il y a une allusion forte à l’image que donnent certains médias étrangers du Luxembourg, celle du paradis fiscal, une thématique que j’entends traiter frontalement mais aussi avec une certaine ironie ».
Filip Markiewicz propose un parcours contrasté et multiple – annonces, dessins, film, speech corner… – de façon à plonger le spectateur dans la réalité complexe du Luxembourg. Celle d’un pays de tradition rurale mais hypermoderne, pionnier dans la voie de l’élargissement européen et intégré à l’actuelle économie-monde.
Les spectateurs qui visiteront le Pavillon du Luxembourg sont invités à participer à la création, à la manière des « speakers » au Hyde Park’s Corner ou de chanteurs Karaoké. « J’aime l’idée de pouvoir faire évoluer ce projet vers une dimension aléatoire me permettant en retour, dans une sorte d’utopie, de trouver des débuts de réponses aux questions que pose cette installation », précise Filip Markiewicz.
Le projet a été retenu par le comité de sélection et la ministre de la Culture du Luxembourg, Maggy Nagel, pour sa cohérence et sa « lecture complexe des réalités contemporaines et notamment luxembourgeoises – grâce à l’intégration de disciplines différentes (dessin, installation, vidéo et performance), à l’utilisation d’images d’actualité et au recours au travail collectif qui renforce le potentiel de sociabilité rhizomatique de l’œuvre ».
Le Grand-Duché du Luxembourg participe pour la 14e fois à la Biennale de Venise.
L’artiste Filip Markiewicz
« Filip Markiewicz est de ces jeunes artistes qui font flèche de tout bois, son talent s’exprime de multiples manières : par le graphisme, le dessin, la peinture, l’installation, l’image mobile, la création d’ambiances et d’événements. C’est un artiste complet, qui use des médiums à sa disposition de manière souple et adaptée », révèle Paul Ardenne.
Filip Markiewicz est un artiste, auteur, compositeur, né en 1980 à Luxembourg.
Il est diplômé d’une Maîtrise en Arts Visuels de l’Université de Strasbourg, dans laquelle il traite du rapport entre la musique rock et sa représentation visuelle.
En 2005, il fait ses premiers pas dans le monde de l’art avec la performance 3x15 Minutes of Fame tirée de son projet Raftside au Casino Luxembourg - Forum d’ art contemporain. À l’invitation du FRAC Alsace, il réalise une performance similaire lors du vernissage d’une exposition de l’artiste Jan Kopp. Invité en 2007 par l’AICA à investir le Kiosk Luxembourg et l’espace public, il y réalise l’installation Zollzeit, une mise en scène prenant pour thème l’immigration et le lien entre la Pologne des années 1970 et le Luxembourg des années 2000.
Filip Markiewicz est un artiste, auteur, compositeur, né en 1980 à Luxembourg.
Il est diplômé d’une Maîtrise en Arts Visuels de l’Université de Strasbourg, dans laquelle il traite du rapport entre la musique rock et sa représentation visuelle.
En 2005, il fait ses premiers pas dans le monde de l’art avec la performance 3x15 Minutes of Fame tirée de son projet Raftside au Casino Luxembourg - Forum d’ art contemporain. À l’invitation du FRAC Alsace, il réalise une performance similaire lors du vernissage d’une exposition de l’artiste Jan Kopp. Invité en 2007 par l’AICA à investir le Kiosk Luxembourg et l’espace public, il y réalise l’installation Zollzeit, une mise en scène prenant pour thème l’immigration et le lien entre la Pologne des années 1970 et le Luxembourg des années 2000.
Pratique
Pavillon du Grand-Duché de Luxembourg
Ca’ del Duca
Corte del Duca Sforza
San Marco 3052,
Venezia
56th International Art Exhibition – la Biennale di Venezia
du 9 mai au 22 novembre 2015
Ca’ del Duca
Corte del Duca Sforza
San Marco 3052,
Venezia
56th International Art Exhibition – la Biennale di Venezia
du 9 mai au 22 novembre 2015