Les Goldberg sont pour lui une oeuvre qu’exige de la maturité. Cette expérience il a pu l’acquérir en enregistrant l’Intégrale des Partitas, l’intégrale des sonates pour viole de gambe et clavecin et l’intégrale des sonates Württemberg de son fils, C.P.E. Bach.
Enregistré à l’Abbaye de Royaumont, avec le chaleureux soutien de sa Fondation.
Enregistré à l’Abbaye de Royaumont, avec le chaleureux soutien de sa Fondation.
Les Variations Goldberg selon Bruno Procopio
Jeune, quand on regarde l’Everest,... on se dit qu’un jour on va le gravir ; il faut se préparer, mais surtout, un jour, il faut y aller...
L’Everest, c’est toute l’œuvre de Bach ; les Variations Goldberg ne dérogent pas à la règle mais en les comparant à d’autres intégrales (les Partitas ou même Le Clavier Bien tempéré), les Goldberg ne sont pas forcément plus difficiles à aborder. L’image de l’Everest pour moi, c’est le fait d’aborder une œuvre atypique, longue de plus d’une heure, sans pause et surtout, et ce n’est pas la moindre chose, le fait de connaître beaucoup d’autres interprètes qui l’ont gravi avant moi. Donc les références sont nombreuses et par conséquent la question se pose véritablement, pourquoi aborder les Goldberg aujourd’hui dans le cadre d’un enregistrement ? C’est bien là que se trouve la vraie question.
Avant d’enregistrer le recueil, j’ai beaucoup travaillé les enchaînements et le rapport des morceaux entre eux. J’ai voulu prendre le temps de réfléchir à la façon d’unir certaines pièces par un caractère similaire, non seulement par les tempi mais aussi par la registration du clavecin, comme on pourrait envisager un groupe de sonates de Scarlatti, par exemple. Ce travail a été long et m’a poussé à une interprétation différente de celle conçue initialement. Pour garder la cohérence des blocs, j’ai décidé de jouer certaines pièces plus vite (équivalence de tempo), avec des registres de Plein Jeu (4 pieds), lesquels sont rarement entendus dans certaines variations. Les “points d’orgues” à la fin des pièces ne sont pas systématiques ; cela m’a beaucoup aidé à constituer ces blocs de pièces.
Une telle vision apporte à l’œuvre une autre respiration mais surtout, grâce au choix des tempi, elle donne une nouvelle allure à certaines pièces.
L’Everest, c’est toute l’œuvre de Bach ; les Variations Goldberg ne dérogent pas à la règle mais en les comparant à d’autres intégrales (les Partitas ou même Le Clavier Bien tempéré), les Goldberg ne sont pas forcément plus difficiles à aborder. L’image de l’Everest pour moi, c’est le fait d’aborder une œuvre atypique, longue de plus d’une heure, sans pause et surtout, et ce n’est pas la moindre chose, le fait de connaître beaucoup d’autres interprètes qui l’ont gravi avant moi. Donc les références sont nombreuses et par conséquent la question se pose véritablement, pourquoi aborder les Goldberg aujourd’hui dans le cadre d’un enregistrement ? C’est bien là que se trouve la vraie question.
Avant d’enregistrer le recueil, j’ai beaucoup travaillé les enchaînements et le rapport des morceaux entre eux. J’ai voulu prendre le temps de réfléchir à la façon d’unir certaines pièces par un caractère similaire, non seulement par les tempi mais aussi par la registration du clavecin, comme on pourrait envisager un groupe de sonates de Scarlatti, par exemple. Ce travail a été long et m’a poussé à une interprétation différente de celle conçue initialement. Pour garder la cohérence des blocs, j’ai décidé de jouer certaines pièces plus vite (équivalence de tempo), avec des registres de Plein Jeu (4 pieds), lesquels sont rarement entendus dans certaines variations. Les “points d’orgues” à la fin des pièces ne sont pas systématiques ; cela m’a beaucoup aidé à constituer ces blocs de pièces.
Une telle vision apporte à l’œuvre une autre respiration mais surtout, grâce au choix des tempi, elle donne une nouvelle allure à certaines pièces.
Bruno Procopio © DR
Bruno Procopio a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris dans les classes de Christophe Rousset et Pierre Hantaï, après ses études il développe une solide carrière internationale en tant que chef d’orchestre et claveciniste.
Bruno Procopio a enregistré l’Intégrale des Partitas de J.S.Bach, l’Intégrale des Sonates Württemberg de C.P.E. Bach, l’Intégrale des Sonates pour viole de gambe et clavecin de J.S.Bach, l’Intégrale des Pièces de clavecin en Concerts de Rameau, l’album Portrait d’Iris dédié à François Couperin. Bruno Procopio a enregistré la Missa Grande (Lisbonne, 1785) et les Matinas do Natal (Rio de Janiero, 1811) deux grandes œuvres sacrées du luso brésilien Marcos Portugal, le compositeur le plus important de la période coloniale et impériale brésilienne. Fréquemment invité à diriger le Simón Bolivar Symphony Orchestra of Venezuela, Bruno Procopio a enregistré avec lui le disque ‘Rameau in Caracas’. En mai 2022 le premier album du Jeune Orchestre Rameau, Guerre et Paix vol.1 sous sa direction a été lancé par le label Paraty.
En parallèle à ses activités musicales il crée le label discographique Paraty. Bruno Procopio a récemment créé le JOR - Jeune Orchestre Rameau. Il assure également la direction artistique du Festival Ventoux.
Bruno Procopio a enregistré l’Intégrale des Partitas de J.S.Bach, l’Intégrale des Sonates Württemberg de C.P.E. Bach, l’Intégrale des Sonates pour viole de gambe et clavecin de J.S.Bach, l’Intégrale des Pièces de clavecin en Concerts de Rameau, l’album Portrait d’Iris dédié à François Couperin. Bruno Procopio a enregistré la Missa Grande (Lisbonne, 1785) et les Matinas do Natal (Rio de Janiero, 1811) deux grandes œuvres sacrées du luso brésilien Marcos Portugal, le compositeur le plus important de la période coloniale et impériale brésilienne. Fréquemment invité à diriger le Simón Bolivar Symphony Orchestra of Venezuela, Bruno Procopio a enregistré avec lui le disque ‘Rameau in Caracas’. En mai 2022 le premier album du Jeune Orchestre Rameau, Guerre et Paix vol.1 sous sa direction a été lancé par le label Paraty.
En parallèle à ses activités musicales il crée le label discographique Paraty. Bruno Procopio a récemment créé le JOR - Jeune Orchestre Rameau. Il assure également la direction artistique du Festival Ventoux.