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Un échafaudage de confinement a été installé en décembre 2014 sur toute la hauteur du bâtiment pour le désamiantage des façades. Elle accueillera, dès le 21 janvier, une œuvre photographique inédite de l’artiste Philippe Ramette sur 45x26 mètres, qui permettra de poursuivre le dialogue amorcé sur le futur visage du quartier avec ses habitants et ses usagers.
A travers le regard singulier de cet artiste international, séduit par les enjeux de transformation du quartier, l’œuvre proposée ici invite à redécouvrir Lyon et le quartier de la Part-Dieu en se jouant des lois de la gravité. Philippe Ramette en se mettant lui-même en scène, propose une vue sur Lyon, prise depuis le sommet du bâtiment en septembre dernier, qui fait basculer le réel. Philippe Ramette précise : « C’est l’immergence décalée d’un personnage dans une position surprenante qui apparaît dans un paysage auquel on s’est habitué. Un personnage qui n’est pas inactif mais dans une attitude de projection aussi bien physique que mentale ».
En costume cravate, comme de nombreux usagers du quartier, il invite le passant à prendre le temps d’une contemplation irrationnelle et poétique au milieu de sa journée pour réfléchir sur les mutations de la ville et ses perspectives. La vue présentée annonce celle qui apparaîtra lorsque le bâtiment B10, qui ferme la place Béraudier, aura disparu. Philippe Ramette prépare le terrain des changements en nous invitant à modifier notre point de vue sur l’endroit où nous vivons et travaillons.
« L’installation de cette œuvre de Philippe Ramette sur la place Béraudier, en apportant un regard décalé et poétique sur la Part-Dieu, est un premier signe fort et visible de la transformation en cours dans le quartier. Il offre à tous les habitants, aux passants et aux usagers du site, la contemplation d’une œuvre réalisée par un artiste de renommée internationale, une respiration réelle dans un endroit fréquenté chaque jour par plus de 100 000 personnes », précise Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon et Président de la Métropole de Lyon.
L’œuvre de Philippe Ramette fait ainsi à la fois écho à l’offre culturelle existante dans le quartier et que le projet urbain souhaite largement valoriser à travers le concept de « traverse culturelle » (bibliothèque, Auditorium, cinémas, …) mais fait aussi largement écho à la volonté de la métropole de Lyon d’inscrire l’art public dans la cité. La présence d’œuvres contemporaines est en effet toujours plus présente sur le territoire de la métropole : statues monumentales à la cité internationale, le Flower Tree place Antonin Poncet au centre de Lyon, ou plus récemment avec les nombreuses œuvres présente le long de la promenade des Rives de Saône.
L’œuvre de la Part-Dieu représente un véritable défi en raison de l’échelle monumentale du tirage (45 m x 23 m). Réalisée avec le soutien du groupe Serge Ferrari, la photographie de Philippe Ramette sera ainsi tirée sur 1100 m2 de Précontraint, un matériau composite souple que le Groupe Serge Ferrari a développé pour l’architecture et qui a trouvé sa place sur de très nombreuses réalisations certaines signées par de grands noms de l’architecture. « Mettre à la disposition du Grand Lyon nos savoir-faire a beaucoup de sens pour notre entreprise », souligne Bénédicte Ferrari.
« Nous croyons à la culture comme source de développement personnel, à l’importance de l’architecture pour donner une âme et un dynamisme à ce quartier et il nous semblait important de pouvoir offrir, pour cet affichage grand format et éphémère de 5 mois, un matériau que nous sommes aujourd’hui les seuls capables de recycler en interne pour recréer de la matière première. »
A travers le regard singulier de cet artiste international, séduit par les enjeux de transformation du quartier, l’œuvre proposée ici invite à redécouvrir Lyon et le quartier de la Part-Dieu en se jouant des lois de la gravité. Philippe Ramette en se mettant lui-même en scène, propose une vue sur Lyon, prise depuis le sommet du bâtiment en septembre dernier, qui fait basculer le réel. Philippe Ramette précise : « C’est l’immergence décalée d’un personnage dans une position surprenante qui apparaît dans un paysage auquel on s’est habitué. Un personnage qui n’est pas inactif mais dans une attitude de projection aussi bien physique que mentale ».
En costume cravate, comme de nombreux usagers du quartier, il invite le passant à prendre le temps d’une contemplation irrationnelle et poétique au milieu de sa journée pour réfléchir sur les mutations de la ville et ses perspectives. La vue présentée annonce celle qui apparaîtra lorsque le bâtiment B10, qui ferme la place Béraudier, aura disparu. Philippe Ramette prépare le terrain des changements en nous invitant à modifier notre point de vue sur l’endroit où nous vivons et travaillons.
« L’installation de cette œuvre de Philippe Ramette sur la place Béraudier, en apportant un regard décalé et poétique sur la Part-Dieu, est un premier signe fort et visible de la transformation en cours dans le quartier. Il offre à tous les habitants, aux passants et aux usagers du site, la contemplation d’une œuvre réalisée par un artiste de renommée internationale, une respiration réelle dans un endroit fréquenté chaque jour par plus de 100 000 personnes », précise Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon et Président de la Métropole de Lyon.
L’œuvre de Philippe Ramette fait ainsi à la fois écho à l’offre culturelle existante dans le quartier et que le projet urbain souhaite largement valoriser à travers le concept de « traverse culturelle » (bibliothèque, Auditorium, cinémas, …) mais fait aussi largement écho à la volonté de la métropole de Lyon d’inscrire l’art public dans la cité. La présence d’œuvres contemporaines est en effet toujours plus présente sur le territoire de la métropole : statues monumentales à la cité internationale, le Flower Tree place Antonin Poncet au centre de Lyon, ou plus récemment avec les nombreuses œuvres présente le long de la promenade des Rives de Saône.
L’œuvre de la Part-Dieu représente un véritable défi en raison de l’échelle monumentale du tirage (45 m x 23 m). Réalisée avec le soutien du groupe Serge Ferrari, la photographie de Philippe Ramette sera ainsi tirée sur 1100 m2 de Précontraint, un matériau composite souple que le Groupe Serge Ferrari a développé pour l’architecture et qui a trouvé sa place sur de très nombreuses réalisations certaines signées par de grands noms de l’architecture. « Mettre à la disposition du Grand Lyon nos savoir-faire a beaucoup de sens pour notre entreprise », souligne Bénédicte Ferrari.
« Nous croyons à la culture comme source de développement personnel, à l’importance de l’architecture pour donner une âme et un dynamisme à ce quartier et il nous semblait important de pouvoir offrir, pour cet affichage grand format et éphémère de 5 mois, un matériau que nous sommes aujourd’hui les seuls capables de recycler en interne pour recréer de la matière première. »
L’artiste : Philippe Ramette
Philippe Ramette est né en 1961 et vit à Paris. Bien que principalement connu pour ses photographies renversées, véritables témoins de ses performances, Philippe Ramette est un artiste polymorphe qui réalise tout autant des installations, des sculptures, des dessins que des photographies. Artiste de l’irrationnel plus que de l’absurde, Philippe Ramette nous emmène dans une réflexion sur le monde au travers d’une poésie contemplative et décalée défiant les lois de la gravité et de la logique. En se mettant en scène dans ses images réalisées sans trucages numériques grâce à des prothèses, il nous montre que d’autres points de vue sont possibles. Représenté par la Galerie Xippas, son travail est exposé dans le monde entier, de Bangkok en Thaïlande à Montevideo en Uruguay.