... Et pourtant cette langue si lointaine de nous par ses références, ses tournures, ses images, cette langue qui ose mêler trivial et sacré, nous avons eu le désir de la visiter, de lui prêter nos corps, nos regards, nos voix d'aujourd'hui.
Pour amener cette langue inouïe jusqu'à nous, il nous a fallu accepter de bousculer certaines règles, s'abstraire d'un certain phrasé tragique tel qu'on se l'imagine, s'abstraire de la grandeur, des dieux, de tout ce qui, en fait, ne nous parle plus ou si peu. Il a fallu oublier tout ça et choisir de s'inquiéter de questions essentielles et simples posées par ce texte : que représente l'amour ? le rapport à l'enfant ? le rapport au pouvoir ?… Se demander donc par un jeu de miroir dans quel présent - nous - on vit. Il nous a fallu aussi et surtout attraper le travail de façon oblique, en appeler à la ruse, à la "métis" comme disent les grecs et avant tout conduire les acteurs à privilégier leur être-là, leur présence en tant que personne. Ecrire à partir d'eux une partition de gestes, de mouvements, de prises de paroles, en "déjouant" tout travail d'identification univoque. Se demander par exemple qu'est-ce que Jocelyne Monier en tant que femme, pouvait apporter à la figure de Clytemnestre. Dégager l'écart entre les deux et inscrire le travail de l'acteur dans cet écart. Un acteur armé essentiellement de la matérialité de son corps, immergé au milieu d'autres corps dans l'espace concret du plateau. » Mireille Guerre
Pour amener cette langue inouïe jusqu'à nous, il nous a fallu accepter de bousculer certaines règles, s'abstraire d'un certain phrasé tragique tel qu'on se l'imagine, s'abstraire de la grandeur, des dieux, de tout ce qui, en fait, ne nous parle plus ou si peu. Il a fallu oublier tout ça et choisir de s'inquiéter de questions essentielles et simples posées par ce texte : que représente l'amour ? le rapport à l'enfant ? le rapport au pouvoir ?… Se demander donc par un jeu de miroir dans quel présent - nous - on vit. Il nous a fallu aussi et surtout attraper le travail de façon oblique, en appeler à la ruse, à la "métis" comme disent les grecs et avant tout conduire les acteurs à privilégier leur être-là, leur présence en tant que personne. Ecrire à partir d'eux une partition de gestes, de mouvements, de prises de paroles, en "déjouant" tout travail d'identification univoque. Se demander par exemple qu'est-ce que Jocelyne Monier en tant que femme, pouvait apporter à la figure de Clytemnestre. Dégager l'écart entre les deux et inscrire le travail de l'acteur dans cet écart. Un acteur armé essentiellement de la matérialité de son corps, immergé au milieu d'autres corps dans l'espace concret du plateau. » Mireille Guerre
Le succès du malheur. Création
D’après Agamemnon d’Eschyle
Traduction : Pierre Judet de La Combe
Adaptation : Alain Fourneau
Mise en scène : Mireille Guerre
Avec
Pascale Bongiovanni
Argyro Chioti
Pierre-François Doireau
Fernand Fernandez
Hélène Force
Jocelyne Monier
Scénographie et costumes : Clorinde Durand
Lumière : Pascale Bongiovanni
Assistante, répétitrice : Aude Schmitter
Cuisine sonore : Tom Cook
Production : Théâtre des Bernardines
Avec l'aide du FIJAD
Agamemnon d’Eschyle, traduit et commenté par Pierre Judet de la Combe, Editions Bayard,
Collection Nouvelles Traductions, 2004
D’après Agamemnon d’Eschyle
Traduction : Pierre Judet de La Combe
Adaptation : Alain Fourneau
Mise en scène : Mireille Guerre
Avec
Pascale Bongiovanni
Argyro Chioti
Pierre-François Doireau
Fernand Fernandez
Hélène Force
Jocelyne Monier
Scénographie et costumes : Clorinde Durand
Lumière : Pascale Bongiovanni
Assistante, répétitrice : Aude Schmitter
Cuisine sonore : Tom Cook
Production : Théâtre des Bernardines
Avec l'aide du FIJAD
Agamemnon d’Eschyle, traduit et commenté par Pierre Judet de la Combe, Editions Bayard,
Collection Nouvelles Traductions, 2004
Théâtre Des Bernardines
17 bd Garibaldi 13001 Marseille
www.theatre-bernardines.org
contact@theatre-bernardines.org
Tarif plein : 12€
Tarifs réduits* :
8€ (étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents)
3€ (allocataires du RSA, ...)
* sur présentation d’un justificatif
Les Bernardines sont partenaires de L’attitude 13, du Pass’Arts, de la Carte Live et des chèques culture.
17 bd Garibaldi 13001 Marseille
www.theatre-bernardines.org
contact@theatre-bernardines.org
Tarif plein : 12€
Tarifs réduits* :
8€ (étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents)
3€ (allocataires du RSA, ...)
* sur présentation d’un justificatif
Les Bernardines sont partenaires de L’attitude 13, du Pass’Arts, de la Carte Live et des chèques culture.