Les Baux de Provence, expositions : Sarthou, Cédric Ferrer, Marie-Hélène Sola, Stephan Vega, printemps 2016


Sarthou, du 30 avril au 29 mai à La Citerne
Stephan Vega : Arborescence...
Jusque à fin avril 2016, Cour de Porcelet

Arbres emblématiques des Alpilles, oliviers, vignes et amandiers ont façonné les paysages de la Vallée des Baux depuis des siècles. Les images ont fleuri dans le champ optique de Stephan Vega. Elles embellissent mois de juin et jusqu’à fin avril les murs de la Cour de Porcelet.
La série présentée s’articule autour des vendanges et des olivades sur les domaines des Baux-de-Provence, du moment de la récolte jusqu’à la mise en cuve du raisin dans les chais ou la trituration des olives au moulin. Ce travail photographique propose une relecture moderne et contemporaine du milieu viticole et oléicole, où le temps semble se figer dans une douce poésie visuelle…
Le livre « Arborescence » rassemblant l’ensemble des photographies réalisées par Stephan Vega est en vente auprès de l’office de tourisme au tarif de 19€.
Entrée libre, ouvert tous les jours de 10h à 17h

Le fragmentisme de Marie-Hélène Sola
Du 1er avril au 8 mai, Galerie La Cure

L’artiste Marie-Hélène Sola vous présente "Le Fragmentisme", mouvement pictural, qu’elle fonda dans le début des années 90.
Héritier du Cubisme, synthèse entre deux univers : l’abstrait et le figuratif, dialogue émergeant d’une conduite de la forme et de la couleur, "Le Fragmentisme" cueille le mouvement dans l’espace au-delà des dimensions de la toile.
Sola a choisi de déplacer l’intérêt du visiteur qui va alors pouvoir appréhender l’ensemble d’une composition et ses particularités. Sa propre vision du monde n’est que prétexte à une fragmentation de la composition sans restriction aucune.
Renseignements, Marie-Hélène Sola
tél. 06 61 13 44 31
www.lefragmentisme.com
sola.fragmentisme@gmail.com

Cédric Ferrer
Du 8 au 20 avril, Galerie de l’Hôtel de Manville

Architecte d'intérieur de formation, Cédric Ferrer, artiste autodidacte, a puisé son inspiration au travers de ses rencontres.
Natif d’Arles, passionné de design et d'art contemporain, on retrouve dans ses oeuvres le goût du voyage et de l'évasion.
L'émotion, la couleur, l'énergie et le mouvement sont les traits qui caractérisent ses toiles. Cette exposition présente ses dernières créations.
Entrée libre. Ouvert tous les jours de 10h à 19h.
Renseignements : 06 12 16 19 69
www.facebook.com/atelier7cedric

Sarthou et les Baux
Du 30 avril au 29 mai, La Citerne

En collaboration avec la fille de Maurice Sarthou, la Cité baussenque présente une quinzaine d’oeuvres de l’artiste, venu peindre plusieurs fois aux Baux lorsqu’il rendait visite à son ami Raymond Thuillier, fondateur du célèbre Oustau de Baumanière. Jean-Claude Quilici est le commissaire de cette exposition.
Sarthou, né à Bayonne en 1911, est élevé à Montpellier où il suit une formation à l’école des Beaux-Arts. En 1930, il entre aux Beaux- Arts de Paris. Il s’installe dans la capitale 20 ans plus tard où il est nommé professeur de dessin au lycée Henri IV, ce qui lui permet d’exposer dans les salons parisiens et d’être davantage reconnu.
A partir de 1950, autour de Jean Paulhan, se réunissent aux arènes de Lutèce, le dimanche matin, pour jouer aux boules : Maurice Toesca, Jérôme Lindon, Yves Berger, Claude Simon, André Bay, Marcel Jouhandeau, Sarthou…, moments passionnants pour le peintre plongé dans le milieu littéraire parisien.
François Desnoyer, qu’il a rencontré en 1951 au Salon de Mai, le présente au marchand parisien Marcel Guiot. Entre le marchand et l’artiste une longue relation d’amitié s’instaure ; à partir de 1955 Sarthou expose très régulièrement ses nouvelles oeuvres dans la galerie de Marcel Guiot à laquelle il restera fidèle.
De nombreux musées, en France et à l’étranger, lui consacrent des rétrospectives. Ses oeuvres sont présentes notamment dans le Fonds National d’Art Contemporain, au Musée National d’Art Moderne, à la Bibliothèque Nationale de France à Paris, aux Musées Nationaux d’Histoire et d’Art du Luxembourg et de Genève, à la Standford Universty à San Francisco, au Musée Fabre à Montpellier, au Musée Toulouse-Lautrec à Albi, au Musée Réattu à Arles et au Musée Paul Valéry à Sète… Sarthou meurt à Paris le 11 juin 1999 ; il est enterré au Cimetière Marin de Sète.
Entrée libre.
Ouvert tous les jours du mercredi au dimanche de 12h à 18h ;
les mardis de 12h à 17h ; fermé les lundis.

Pratique

Office de tourisme des Baux-de-Provence
Tél. 04 90 54 34 39
www.lesbauxdeprovence.com
tourisme@lesbauxdeprovence.com

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 17 Mars 2016 à 14:02 | Lu 474 fois
Pierre Aimar
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