Cauchemard bouffon
d’après la nouvelle de Fédor Dostoïevski
mise en scène : Thierry Jolivet
Collectif La Meute
Les Carnets du sous-sol, c'est le journal intime d'un loser fielleux, vociférant, paranoïaque. Un homme hurlant désespérément à la lune, épuisé par sa propre détestation du monde, des hommes, de lui-même. Un homme qui se refuse à une époque qui le nie et qu'il ne comprend que trop bien.
Jadis, par la grâce d'un héritage inattendu, il a abandonné un poste de fonctionnaire médiocre, et s'est retiré pour dix ans dans la crasse de son sous-sol pétersbourgeois. Ne vivant plus rien qu'à travers la littérature misérable de ses mémoires, il consigne, dans l'amertume et la colère, l'échec de son existence.
Mais ce soir-là, à cause d'un rien, d'un détail, de trois flocons de neige mouillée, quelque chose de singulier revient à la mémoire de l'homme du sous-sol.
Flash-back : commence alors le récit d'un dîner tragique, d'un amour empêché par la rumination du cerveau, d'une terrifiante descente aux enfers.
Chez Dostoïevski, le tragique le dispute sans cesse à la bouffonnerie. La fable du sous-sol se joue précisément là, sur un fil tendu, en équilibre.
L’homme du sous-sol, c’est « celui par qui le scandale arrive ». Littéralement. Miroir grossissant du drame de nos vies, sa gesticulation nous révèle à nous-mêmes, sans manières, parce qu’elle est vertigineusement normale.
On en sort saisi, étreint, bouleversé.
avec Florian Bardet, Lucas Delesvaux, Quentin Gibelin, Jessica Jargot, François Jaulin, Nicolas Mollard et Marion Pellissier
son : Jean-Baptiste Cognet
mise en scène : Thierry Jolivet
Collectif La Meute
Les Carnets du sous-sol, c'est le journal intime d'un loser fielleux, vociférant, paranoïaque. Un homme hurlant désespérément à la lune, épuisé par sa propre détestation du monde, des hommes, de lui-même. Un homme qui se refuse à une époque qui le nie et qu'il ne comprend que trop bien.
Jadis, par la grâce d'un héritage inattendu, il a abandonné un poste de fonctionnaire médiocre, et s'est retiré pour dix ans dans la crasse de son sous-sol pétersbourgeois. Ne vivant plus rien qu'à travers la littérature misérable de ses mémoires, il consigne, dans l'amertume et la colère, l'échec de son existence.
Mais ce soir-là, à cause d'un rien, d'un détail, de trois flocons de neige mouillée, quelque chose de singulier revient à la mémoire de l'homme du sous-sol.
Flash-back : commence alors le récit d'un dîner tragique, d'un amour empêché par la rumination du cerveau, d'une terrifiante descente aux enfers.
Chez Dostoïevski, le tragique le dispute sans cesse à la bouffonnerie. La fable du sous-sol se joue précisément là, sur un fil tendu, en équilibre.
L’homme du sous-sol, c’est « celui par qui le scandale arrive ». Littéralement. Miroir grossissant du drame de nos vies, sa gesticulation nous révèle à nous-mêmes, sans manières, parce qu’elle est vertigineusement normale.
On en sort saisi, étreint, bouleversé.
avec Florian Bardet, Lucas Delesvaux, Quentin Gibelin, Jessica Jargot, François Jaulin, Nicolas Mollard et Marion Pellissier
son : Jean-Baptiste Cognet