Les Chorégies d'Orange. Au plus exaltant des musiques grâce à Cavalleria Rusticana de Mascagni, Pagliacci de Leoncavallo et la Traviata de Verdi
Les deux moments d’opéra, puisque Orange comme Vérone se présente avant tout comme un haut-lieu de l’opéra en plein air, proposent des œuvres nouvelles à Orange, deux courts opéras dans la même soirée comme cela s’est toujours fait : en effet par tradition on interprète à la suite depuis fort longtemps, Cavalleria Rusticana de Mascagni et Pagliacci (Paillasse) de Leoncavallo. Deux œuvres de la même époque, reliées au même mouvement littéraire italien, le vérisme qui correspond en France au réalisme. Et en parallèle, Verdi, son brio et sa brillance pour une Traviata qu’on attend superbe et inoubliable.
Cette Traviata jouée pour la première fois en mars 1853 à Venise, traviata signifiant littéralement femme dévoyée, mais si charmeuse et enfin amoureuse, qui séduit et enlève à ses parents un beau jeune homme devenu lui aussi un dévoyé de son rang ; elle se ruine et meurt tuberculeuse dans le plus pur style du mélodrame auquel on ne saurait croire ; et cependant vous fait pleurer l’âme et les yeux, tant la musique traduit tendresse et émotion, désespoir, amour pur et passion.
Et pour interpréter de grands rôles à la fois amoureux et tragiques, des voix connues et spécialement aimées à Orange, Beatrice Uria Monzon, Inva Mula et Roberto Alagna, ce dernier interprète dans les deux drames véristes . Et également nombre d’autres interprètes à réentendre: Florian Laconi Seng-Hyoun-Ko, Stefania Toczyska ; et d’autres à découvrir : Anne-Catherine Gillet, Stéphane Degout, et Franck Bard. Ou encore pour La Traviata, Laura Brioli, Christine Labadens, Marzio Giossi, Stanislas de Barbeyrac, Armando Noguera et Nicolas Courjal.
L’Orchestre National de France sera dirigé par Georges Prêtre déjà accueilli aux Chorégies en 1972 pour la Damnation de Faust et en 1995 pour Aïda et un concert symphonique.
Quant aux chœurs, tour à tour Chœurs de l’Opéra- Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse, de l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée, de l’Opéra de Tours et l’Ensemble Vocal des Chorégies pour La Traviata et, pour Cavalleria Rusticana et Pagliacci, les mêmes chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon auxquels s’ajoutent ceux de l’Opéra National de Montpellier Languedoc Roussillon et du Théâtre du Capitole de Toulouse, liste impressionnante qui donne une idée de l’ampleur et de la valeur de cette musique puissante qui vient s’ajouter à l’expressivité des voix des interprètes, dans des œuvres qui semblent faire pour le cadre grandiose du théâtre antique d’Orange.
Jacqueline Aimar
La Traviata, les 11 et 15 juillet, 21h45
Cavalleria Rusticana et Pagliacci, les 1er et 4 août, 21h45
Réservations au 04 90 34 24 24 et par fax, 04 90 11 04 04
Cette Traviata jouée pour la première fois en mars 1853 à Venise, traviata signifiant littéralement femme dévoyée, mais si charmeuse et enfin amoureuse, qui séduit et enlève à ses parents un beau jeune homme devenu lui aussi un dévoyé de son rang ; elle se ruine et meurt tuberculeuse dans le plus pur style du mélodrame auquel on ne saurait croire ; et cependant vous fait pleurer l’âme et les yeux, tant la musique traduit tendresse et émotion, désespoir, amour pur et passion.
Et pour interpréter de grands rôles à la fois amoureux et tragiques, des voix connues et spécialement aimées à Orange, Beatrice Uria Monzon, Inva Mula et Roberto Alagna, ce dernier interprète dans les deux drames véristes . Et également nombre d’autres interprètes à réentendre: Florian Laconi Seng-Hyoun-Ko, Stefania Toczyska ; et d’autres à découvrir : Anne-Catherine Gillet, Stéphane Degout, et Franck Bard. Ou encore pour La Traviata, Laura Brioli, Christine Labadens, Marzio Giossi, Stanislas de Barbeyrac, Armando Noguera et Nicolas Courjal.
L’Orchestre National de France sera dirigé par Georges Prêtre déjà accueilli aux Chorégies en 1972 pour la Damnation de Faust et en 1995 pour Aïda et un concert symphonique.
Quant aux chœurs, tour à tour Chœurs de l’Opéra- Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse, de l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée, de l’Opéra de Tours et l’Ensemble Vocal des Chorégies pour La Traviata et, pour Cavalleria Rusticana et Pagliacci, les mêmes chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon auxquels s’ajoutent ceux de l’Opéra National de Montpellier Languedoc Roussillon et du Théâtre du Capitole de Toulouse, liste impressionnante qui donne une idée de l’ampleur et de la valeur de cette musique puissante qui vient s’ajouter à l’expressivité des voix des interprètes, dans des œuvres qui semblent faire pour le cadre grandiose du théâtre antique d’Orange.
Jacqueline Aimar
La Traviata, les 11 et 15 juillet, 21h45
Cavalleria Rusticana et Pagliacci, les 1er et 4 août, 21h45
Réservations au 04 90 34 24 24 et par fax, 04 90 11 04 04
Deux concerts exceptionnels avec Hélène Grimaud et Renaud Capuçon
En outre, deux concerts emmènent le spectateur hors du cadre des musiques vocales et permettent la rencontre l’un avec le violon et l’autre avec le piano.
Au piano, Hélène Grimaud qu’on ne présente plus et sa délicate blondeur, dirigée par Eivind Gullberg, pour un concert Moussorgski-Rachmaninov-Tchaïkowski et centré sur le très beau deuxième concerto pour piano de Rachmaninov, dans lequel Hélène Grimaud est accompagnée par l’Orchestre National de France; œuvre certes très connue et très jouée mais toujours aussi prenante, apportant une touche d’exotisme et une profondeur émue et grave aux compositions pour piano. Autre œuvre au programme, les tableaux d’une exposition de Moussorgski ; cette œuvre connue et originale se remarque par une sorte d’insolence et presque d’ironie, rare en musique.
En ce qui concerne le violon,- le Guarniei del Gesù, « Panette » de 1737 ayant appartenu à Isaac Stern-, Renaud Capuçon lui prêtera son archet de virtuose, dans le concerto en ré majeur de Tchaïkowski, escorté par l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Myung-Whun Chung; là encore une de ces œuvres incontournables dans laquelle l’interprète se doit d’avoir au moins autant d’âme, de fougue et de tendresse que son instrument. Ces deux concerts exceptionnels promettent donc de superbes moments sonores aux amoureux de musique, d’émotion et de grandes interprétations.
JA
Au piano, Hélène Grimaud qu’on ne présente plus et sa délicate blondeur, dirigée par Eivind Gullberg, pour un concert Moussorgski-Rachmaninov-Tchaïkowski et centré sur le très beau deuxième concerto pour piano de Rachmaninov, dans lequel Hélène Grimaud est accompagnée par l’Orchestre National de France; œuvre certes très connue et très jouée mais toujours aussi prenante, apportant une touche d’exotisme et une profondeur émue et grave aux compositions pour piano. Autre œuvre au programme, les tableaux d’une exposition de Moussorgski ; cette œuvre connue et originale se remarque par une sorte d’insolence et presque d’ironie, rare en musique.
En ce qui concerne le violon,- le Guarniei del Gesù, « Panette » de 1737 ayant appartenu à Isaac Stern-, Renaud Capuçon lui prêtera son archet de virtuose, dans le concerto en ré majeur de Tchaïkowski, escorté par l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Myung-Whun Chung; là encore une de ces œuvres incontournables dans laquelle l’interprète se doit d’avoir au moins autant d’âme, de fougue et de tendresse que son instrument. Ces deux concerts exceptionnels promettent donc de superbes moments sonores aux amoureux de musique, d’émotion et de grandes interprétations.
JA
Le programme
11 juillet, 21h45. Théâtre Antique
La Traviata, Verdi. Orchestre philharmonique de Radio France, chœurs des Opéras de Région, dir. Myung-Whum Chung.
15 juillet, 21h45. Théâtre Antique
La Traviata, Verdi. Orchestre philharmonique de Radio France, chœurs des Opéras de Région, dir. Myung-Whum Chung.
18 juillet, 21h45. Théâtre Antique.
Renaud Capuçon, violon, Orchestre Philharmonique de Radio France, dir. Myung-Whun Chung. Tchaïkovski, Berlioz.
1er août, 21h30. Théâtre Antique.
Cavalleria Rusticana, de Mascagni ; Pagliacci, de Leoncavallo. Orchestre National France, chœurs des Opéras de Région, dir. Georges Prêtre. Béatrice Uria-Monzon, Roberto Alagna.
3 août, 21h30. Théâtre Antique
Hélène Grimaud, piano. Orchestre National France, dir. Eivind Gullberg Jensen. Moussorgski, Rachmaninov, Tchaïkovski.
5 août, 21h30. Théâtre Antique
Cavalleria Rusticana, de Mascagni ; Pagliacci, de Leoncavallo. Orchestre National France, chœurs des Opéras de Région, dir. Georges Prêtre. Béatrice Uria-Monzon, Roberto Alagna. .
Réservations 04 90 34 24 24.
www.choregies.com
La Traviata, Verdi. Orchestre philharmonique de Radio France, chœurs des Opéras de Région, dir. Myung-Whum Chung.
15 juillet, 21h45. Théâtre Antique
La Traviata, Verdi. Orchestre philharmonique de Radio France, chœurs des Opéras de Région, dir. Myung-Whum Chung.
18 juillet, 21h45. Théâtre Antique.
Renaud Capuçon, violon, Orchestre Philharmonique de Radio France, dir. Myung-Whun Chung. Tchaïkovski, Berlioz.
1er août, 21h30. Théâtre Antique.
Cavalleria Rusticana, de Mascagni ; Pagliacci, de Leoncavallo. Orchestre National France, chœurs des Opéras de Région, dir. Georges Prêtre. Béatrice Uria-Monzon, Roberto Alagna.
3 août, 21h30. Théâtre Antique
Hélène Grimaud, piano. Orchestre National France, dir. Eivind Gullberg Jensen. Moussorgski, Rachmaninov, Tchaïkovski.
5 août, 21h30. Théâtre Antique
Cavalleria Rusticana, de Mascagni ; Pagliacci, de Leoncavallo. Orchestre National France, chœurs des Opéras de Région, dir. Georges Prêtre. Béatrice Uria-Monzon, Roberto Alagna. .
Réservations 04 90 34 24 24.
www.choregies.com