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Les Musicales de Grospierres (Ardèche) : Fanny Cousseau, piano, et Géraldine Casey, soprano, pour un récital chaleureux

3e année pour ce Festival, tout petit et qui compte pourtant parce qu’il apporte la musique dans ces paysages de l’Ardèche qui courent entre Ardèche et Chassezac des rivières aux eaux claires si accueillantes l’été aux vacanciers et amateurs de plaisirs d’eau.


Fanny Cousseau, piano, Géraldine Casey, soprano © Pierre Aimar
Fanny Cousseau, piano, Géraldine Casey, soprano © Pierre Aimar
Pour se rendre à Grospierres on quitte la D111 et on grimpe un peu sur le côteau où s’échelonne le village. Eglise vaste et accueillante pour ce dernier concert des Musicales de Grospierres dont le programme a commencé en avril.
Ce soir au piano Fanny Cousseau, présente pour la seconde fois, et Géraldine Casey, chant forment le duo Aloysia.
Géraldine Casey, marraine de ce festival est soprano colorature - c’est à dire apte à réaliser des vocalises complexes au sein d’un répertoire orné de trilles et d’arpèges par exemple-. Un travail précis et difficile souvent dans des aigus, à la manière de Mado Robin dont on disait qu’elle était la colorature la plus haute du monde.
Si Géraldine Casey est d’abord diplômée de Sciences Po Paris, elle est aussi recommandée par le Centre de Musique Baroque de Versailles et chante, au Châtelet par exemple. Elle est accompagnée au piano par Fanny Cousseau toute jeune interprète au piano, et aussi à l’orgue - elle est organiste au Temple de Port-Royal.

Le duo a élaboré un programme qui mêle répertoire profane et sacré et qui met en relief les qualités des deux interprètes.
En ouverture Haendel, deux très beaux airs du baroque, l’un extrait d’un oratorio , et l’autre de l’opéra Jules César ; la voix est ronde et pleine, trop puissante peut-être pour la petite église, et se prête bien aux broderies musicales. Par la suite, deux extraits du fameux Stabat Mater de Pergolèse, puis Bach et Purcell pour l’air de Vénus. Seul l’air de concert de Mozart, composé pour la virtuosité pure a paru surdimensionné dans ce programme bien adapté à ce lieu intime. Quant à la pianiste Fanny Cousseau, elle a interprété seule Bach et des extraits du clavecin bien tempéré et excellé dans la Cantate de Bach en fin de première partie.
En reprise et de retour du festival de Bruniquel, Géraldine Casey a pu s’exprimer avec bonheur avec Offenbach, musique gaie et souvent théâtralisée dans l’air N’en dites rien à mon mari, où sa voix pleine et vigoureuse a pu rendre toute sa vigueur.
Jacqueline Aimar

N.B. Le Festival de Bruniquel.
Il se déroule chaque année dans ce cadre rocheux et perché de deux châteaux situés dans les Gorges de l’Aveyron, le vieux et le jeune, connus par un film célèbre, Le vieux fusil, superbe histoire d’amour et de guerre, avec Romy Schneider et Philippe Noiret.On y présente désormais en été un Festival d’opérette dont les échos doivent rebondir avec bonheur dans ce cadre très minéral. ( Et nn partie restauré; c’est tant mieux.)

Jacqueline Aimar
Mis en ligne le Samedi 11 Août 2018 à 18:43 | Lu 278 fois

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