Mercè Pons (1968, Palma)
Mercè Pons
Dimanche 21 février 2010, 16h30 | Théâtre Croisette - Cannes
Philippe Bender, direction musicale
Boris Berezovsky, piano | Orchestre Philharmonique de Nice
Mercè Pons (1968, Palma)
Contradiccions
Serge Rachmaninov Concerto n°2 en ut mineur pour piano & orchestre, opus 18
Dimitri Chostakovitch Symphonie n°5 en ré mineur, opus 47
Née à Palma de Majorque en 1968, elle commence les études de solfège et piano avec Miquel Àngel Segura, poursuit ses études de piano au Conservatoire Professionnel de Musique des les Baléares avec Pilar Irazazábal, puis, étudie le violoncelle avec Carmen Valcarce, l’harmonie avec Miquel Segura et Bernat Julià, le contrepoint et la fugue avec Josep Prohens, et la composition avec Josep Prohens et Xavier Carbonell. Plus tard, elle obtient le diplôme supérieur de solfège, théorie de la musique et accompagnement et le diplôme supérieur de composition. Elle réalise de nombreux stages sur la Pédagogie moderne de l’art du piano, l’oeuvre de Bartók, le piano de Debussy, la Composition électroacoustique par ordinateur, le clavecin de J.S. Bach, la création musicale au XXe siècle, les Techniques de la percussion, etc.
En 2001, l’Orchestre Symphonique des Baléares crée l’oeuvre pour orchestre Contradiccions qui sera jouée en 2008 sous la direction de Philippe Bender avec l’Orchestre Symphonique de Baléares Ciutat de Palma. En 2002 elle participe au « Concert de femmes compositrices baroques et contemporaines » organisé par l’Institut Baléar de la Dona et à l’« Exposition du fin de cours » du Conservatoire de Palma, où son oeuvre Contradiccions est choisi pour une chorégraphie. En 2003, le Conservatoire Supérieur des Îles Baléares édite et joue sa composition pour piano Sonoritat.
Merce Pons a composé plus d’une vingtaine d’oeuvres : pour piano, voix et piano, voix et guitare, clarinette et piano, quatuor à cordes, ensemble instrumental, orchestre symphonique, et un Requiem pour grand orchestre avec deux choeurs et quatre solistes.
En avril 2010, l’Orchestre Ciutat de Palma dirigée par Salvador Brotons jouera sa dernière composition pour orchestre Expectatives.
Depuis 1996, elle est professeur au Conservatoire Professionnel de Musique et Danse de Palma ; pendant l’année 2001-2002, elle y était Chef du Département de Composition. Elle est actuellement professeur au Conservatoire Supérieur de Musique des Îles Baléares.
Son travail pédagogique comprend aussi des séances commentées et conférences pendant les saisons de l’Orchestre Symphonique des Baléares, avec l’idée de stimuler la compréhension musicale du public.
Elle travaille actuellement avec le compositeur Miquel Brunet à l’oeuvre Connexions qui fera partie d’une installation artistique basée sur la lumière, la couleur et les sensations, présentée au public en 2010 à Madrid, Berlin et Londres, et aussi, sur la commande d’une oeuvre pour piano en hommage à Isaac Albéniz.
Philippe Bender, direction musicale
Boris Berezovsky, piano | Orchestre Philharmonique de Nice
Mercè Pons (1968, Palma)
Contradiccions
Serge Rachmaninov Concerto n°2 en ut mineur pour piano & orchestre, opus 18
Dimitri Chostakovitch Symphonie n°5 en ré mineur, opus 47
Née à Palma de Majorque en 1968, elle commence les études de solfège et piano avec Miquel Àngel Segura, poursuit ses études de piano au Conservatoire Professionnel de Musique des les Baléares avec Pilar Irazazábal, puis, étudie le violoncelle avec Carmen Valcarce, l’harmonie avec Miquel Segura et Bernat Julià, le contrepoint et la fugue avec Josep Prohens, et la composition avec Josep Prohens et Xavier Carbonell. Plus tard, elle obtient le diplôme supérieur de solfège, théorie de la musique et accompagnement et le diplôme supérieur de composition. Elle réalise de nombreux stages sur la Pédagogie moderne de l’art du piano, l’oeuvre de Bartók, le piano de Debussy, la Composition électroacoustique par ordinateur, le clavecin de J.S. Bach, la création musicale au XXe siècle, les Techniques de la percussion, etc.
En 2001, l’Orchestre Symphonique des Baléares crée l’oeuvre pour orchestre Contradiccions qui sera jouée en 2008 sous la direction de Philippe Bender avec l’Orchestre Symphonique de Baléares Ciutat de Palma. En 2002 elle participe au « Concert de femmes compositrices baroques et contemporaines » organisé par l’Institut Baléar de la Dona et à l’« Exposition du fin de cours » du Conservatoire de Palma, où son oeuvre Contradiccions est choisi pour une chorégraphie. En 2003, le Conservatoire Supérieur des Îles Baléares édite et joue sa composition pour piano Sonoritat.
Merce Pons a composé plus d’une vingtaine d’oeuvres : pour piano, voix et piano, voix et guitare, clarinette et piano, quatuor à cordes, ensemble instrumental, orchestre symphonique, et un Requiem pour grand orchestre avec deux choeurs et quatre solistes.
En avril 2010, l’Orchestre Ciutat de Palma dirigée par Salvador Brotons jouera sa dernière composition pour orchestre Expectatives.
Depuis 1996, elle est professeur au Conservatoire Professionnel de Musique et Danse de Palma ; pendant l’année 2001-2002, elle y était Chef du Département de Composition. Elle est actuellement professeur au Conservatoire Supérieur de Musique des Îles Baléares.
Son travail pédagogique comprend aussi des séances commentées et conférences pendant les saisons de l’Orchestre Symphonique des Baléares, avec l’idée de stimuler la compréhension musicale du public.
Elle travaille actuellement avec le compositeur Miquel Brunet à l’oeuvre Connexions qui fera partie d’une installation artistique basée sur la lumière, la couleur et les sensations, présentée au public en 2010 à Madrid, Berlin et Londres, et aussi, sur la commande d’une oeuvre pour piano en hommage à Isaac Albéniz.
Graziane Finzi (1945, Maroc)
Graziane Finzi
Dimanche 14 Mars 2010 - 16h30 | Théâtre Croisette - Cannes
Klaus Weise, chef invité
Gautier Capuçon, violoncelle | Orchestre Philharmonique de Nice
Graziane Finzi (1945, Maroc)
Intrada
Anton Dvorak Concerto en si mineur pour violoncelle & orchestre, opus 104
Anton Dvorak Symphonie n°7 en ré mineur, opus 70
Graciane Finzi entre au Conservatoire National Supérieur de Paris à l’âge de 10 ans en solfège spécialisé, puis deux années plus tard dans la classe de piano de Joseph Benvenuti. À l’âge de 15 ans, elle se tourne résolument vers les classes d’écriture et obtient les premiers prix d’harmonie, de contrepoint, de fugue et de composition dans ce même CNSM de Paris.
Plusieurs prix ont récompensé son talent de compositrice : Le Grand Prix de la Promotion
Symphonique de la SACEM, le prix Georges Enesco, le prix de la SACD pour son opéra Pauvre Assassin crée à l’opéra du Rhin à Strasbourg et le Grand Prix de la SACEM pour l’ensemble de son oeuvre. Elle a été directrice musicale du Festival de la Défense de 1975 à 1979. Elle est nommée Professeur titulaire au CNSM de Paris en 1979 où elle exerce toujours. De 1977 à 2000, elle est chargée de mission auprès de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA) et vice-présidente de la SIMC (Société Internationale de Musique Contemporaine.). De 2001 à 2003, elle est résidente à l’Orchestre National de Lille.
Son catalogue comprend plus d’une centaine d’oeuvres qui sont jouées dans le monde entier par de grands solistes et orchestres renommés. Une musique jamais abstraite mais visant l’expression immédiate de la vie et des sentiments profonds de l’homme. Elle mène une action pédagogique importante avec ses opéras auprès du jeune public.
« Un peu Clara, compositrice et pianiste, un peu Robert pour l’abondance de la production et le goût des titres poétiques, Graciane Finzi aime les Schumann et leur a rendu un libre hommage dans L’Amour et la vie d’une femme pour trio à cordes, un genre que n’ont jamais pratiqué ni le mari ni la femme ! Compositeur ou compositrice ? Il n’importe ! Graciane Finzi fait partie de celles qui font entrer par la voie unique la "création au féminin" dans le troisième millénaire. » B.François-Sappey
Klaus Weise, chef invité
Gautier Capuçon, violoncelle | Orchestre Philharmonique de Nice
Graziane Finzi (1945, Maroc)
Intrada
Anton Dvorak Concerto en si mineur pour violoncelle & orchestre, opus 104
Anton Dvorak Symphonie n°7 en ré mineur, opus 70
Graciane Finzi entre au Conservatoire National Supérieur de Paris à l’âge de 10 ans en solfège spécialisé, puis deux années plus tard dans la classe de piano de Joseph Benvenuti. À l’âge de 15 ans, elle se tourne résolument vers les classes d’écriture et obtient les premiers prix d’harmonie, de contrepoint, de fugue et de composition dans ce même CNSM de Paris.
Plusieurs prix ont récompensé son talent de compositrice : Le Grand Prix de la Promotion
Symphonique de la SACEM, le prix Georges Enesco, le prix de la SACD pour son opéra Pauvre Assassin crée à l’opéra du Rhin à Strasbourg et le Grand Prix de la SACEM pour l’ensemble de son oeuvre. Elle a été directrice musicale du Festival de la Défense de 1975 à 1979. Elle est nommée Professeur titulaire au CNSM de Paris en 1979 où elle exerce toujours. De 1977 à 2000, elle est chargée de mission auprès de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA) et vice-présidente de la SIMC (Société Internationale de Musique Contemporaine.). De 2001 à 2003, elle est résidente à l’Orchestre National de Lille.
Son catalogue comprend plus d’une centaine d’oeuvres qui sont jouées dans le monde entier par de grands solistes et orchestres renommés. Une musique jamais abstraite mais visant l’expression immédiate de la vie et des sentiments profonds de l’homme. Elle mène une action pédagogique importante avec ses opéras auprès du jeune public.
« Un peu Clara, compositrice et pianiste, un peu Robert pour l’abondance de la production et le goût des titres poétiques, Graciane Finzi aime les Schumann et leur a rendu un libre hommage dans L’Amour et la vie d’une femme pour trio à cordes, un genre que n’ont jamais pratiqué ni le mari ni la femme ! Compositeur ou compositrice ? Il n’importe ! Graciane Finzi fait partie de celles qui font entrer par la voie unique la "création au féminin" dans le troisième millénaire. » B.François-Sappey
Véronique Poltz (1963, France)
Véronique Poltz
Dimanche 21 Mars 2010, 16h30 | Théâtre Croisette - Cannes
Philippe Bender, direction musicale
Katia Labèque, piano | Marielle Labèque, piano
Véronique Poltz (1963, France)
Le jardin des ombres
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto n°10 en mi bémol majeur pour 2 pianos & orchestre, K 365
Francis Poulenc Concerto en ré mineur pour 2 pianos & orchestre
Robert Schumann Symphonie n°2 en ut majeur, opus 61
D’origine hongroise par ses grands parents, Véronique Poltz est née en 1963 en banlieue parisienne. Elle débute le piano à 6 ans, au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers, où elle obtient trois premiers prix, en piano, accompagnement et musique de chambre. Elle reçoit, en 1982, la médaille du Ministère de la Culture. Véronique Poltz poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Ecriture (harmonie, contrepoint, fugue, instrumentation et orchestration), où elle est récompensée de trois premiers prix.
Véronique Poltz a composé des pièces pour instrument solo (piano, violoncelle) ainsi que de nombreux duos pour instrument et piano, pour harpe, ainsi que des oeuvres pour orchestre symphonique, notamment Jardin des ombres, créé en 2001 par l’Orchestre Colonne à Paris, puis joué par l’Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur à Cannes, l’année suivante.
Régulièrement sollicitée pour écrire des pièces de concours pour les conservatoires, elle a récemment réalisé des arrangements des Danses Hongroises de Johannes Brahms pour deux piccolos et piano, et orchestré le Moto perpetuo de Joachim Andersen pour piccolo et piano, qui a été joué lors du concert de clôture de la convention de la flûte, en août 2009 à New York.
Véronique Poltz a enseigné pendant plus de vingt ans au Conservatoire à Rayonnement Département de Cannes, avant d’être nommée professeur d’Ecriture au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Marseille en 2007. Elle assure une charge de cours à la faculté de Lettres de Nice, en musicologie.
Philippe Bender, direction musicale
Katia Labèque, piano | Marielle Labèque, piano
Véronique Poltz (1963, France)
Le jardin des ombres
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto n°10 en mi bémol majeur pour 2 pianos & orchestre, K 365
Francis Poulenc Concerto en ré mineur pour 2 pianos & orchestre
Robert Schumann Symphonie n°2 en ut majeur, opus 61
D’origine hongroise par ses grands parents, Véronique Poltz est née en 1963 en banlieue parisienne. Elle débute le piano à 6 ans, au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers, où elle obtient trois premiers prix, en piano, accompagnement et musique de chambre. Elle reçoit, en 1982, la médaille du Ministère de la Culture. Véronique Poltz poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Ecriture (harmonie, contrepoint, fugue, instrumentation et orchestration), où elle est récompensée de trois premiers prix.
Véronique Poltz a composé des pièces pour instrument solo (piano, violoncelle) ainsi que de nombreux duos pour instrument et piano, pour harpe, ainsi que des oeuvres pour orchestre symphonique, notamment Jardin des ombres, créé en 2001 par l’Orchestre Colonne à Paris, puis joué par l’Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur à Cannes, l’année suivante.
Régulièrement sollicitée pour écrire des pièces de concours pour les conservatoires, elle a récemment réalisé des arrangements des Danses Hongroises de Johannes Brahms pour deux piccolos et piano, et orchestré le Moto perpetuo de Joachim Andersen pour piccolo et piano, qui a été joué lors du concert de clôture de la convention de la flûte, en août 2009 à New York.
Véronique Poltz a enseigné pendant plus de vingt ans au Conservatoire à Rayonnement Département de Cannes, avant d’être nommée professeur d’Ecriture au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Marseille en 2007. Elle assure une charge de cours à la faculté de Lettres de Nice, en musicologie.
Marzena Komsta (1970, Pologne)
Marzena Komsta
Vendredi 16 avril, 20h & Samedi 17 avril, 16h | Théâtre de l’Opéra - Nice
Dimanche 18 Avril 2010, 16h30 | Théâtre Croisette – Cannes
Sous le haut patronage de l’Institut de France et de l’Académie des Beaux-Arts
“Les musiciens polonais et la France”
Philippe Bender
Jacques Taddei, orgue | Nelson Freire, piano
Marzena Komsta (1970, Pologne)
Agmen pour orchestre de chambre
1ère audition en France
Frédéric Chopin Concerto n°1 en mi mineur pour piano & orchestre, opus 11
Marcel Landowski Concerto pour orgue & orchestre
Frédéric Chopin Concerto n°2 en fa mineur pour piano & orchestre, opus 21
Née en 1970 à Gdynia, en Pologne, Marzena Komsta a étudié la composition à Gdansk et à Varsovie, puis avec Philippe Manoury au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Ensuite elle s’installe à Paris, où en 1996 elle entre en Formation Doctorale en Musique et Musicologie du XXe siècle à l’IRCAM/EHESS/Sorbonne/CNRS (Unité Mixte).
Elle suit de nombreux stages, en Pologne et en France, consacrés aux musiques instrumentales et électroniques de notre temps (Ircam, Centre Acanthes...) et des séminaires consacrés à la musique contemporaine et aux nouvelles technologies.
Marzena Komsta est lauréate de nombreuses bourses et de fondations. En 1993 Witold Lutoslawski lui a attribué une bourse personnelle. Elle est également lauréate à plusieurs reprises de bourses de l’Académie de Varsovie, de la Fondation Nadia et Lili Boulanger (Fondation de France), Fondation Witold Lutoslawski, et résidente en tant que compositeur à la Fondation Cité Internationale des Arts à Paris et dans les studios de la musique électroacoustique GRAME à Lyon. En 2003 elle lauréate du prestigieux prix Villa Kujoyama à Kyoto où elle est nommée compositeur en résidence. Au Japon, elle représente la scène artistique française pour le compte du Gouvernement Français. Elle donne des conférences sur sa musique dans les universités japonaises et donne également plusieurs concerts; celui de Kyoto est transmis en direct par la télévision NHK.
Elle compose des oeuvres aussi bien instrumentales qu’électroacoustiques. Plusieurs de ses oeuvres ont été primées. La musique de Marzena Komsta est jouée en France, Pologne, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Japon, Espagne, Argentine... Elle est invitée dans de nombreux festivals et ses compositions orchestrales sont présentées sur les ondes des radios polonaise, allemande et japonaise...
Dimanche 18 Avril 2010, 16h30 | Théâtre Croisette – Cannes
Sous le haut patronage de l’Institut de France et de l’Académie des Beaux-Arts
“Les musiciens polonais et la France”
Philippe Bender
Jacques Taddei, orgue | Nelson Freire, piano
Marzena Komsta (1970, Pologne)
Agmen pour orchestre de chambre
1ère audition en France
Frédéric Chopin Concerto n°1 en mi mineur pour piano & orchestre, opus 11
Marcel Landowski Concerto pour orgue & orchestre
Frédéric Chopin Concerto n°2 en fa mineur pour piano & orchestre, opus 21
Née en 1970 à Gdynia, en Pologne, Marzena Komsta a étudié la composition à Gdansk et à Varsovie, puis avec Philippe Manoury au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Ensuite elle s’installe à Paris, où en 1996 elle entre en Formation Doctorale en Musique et Musicologie du XXe siècle à l’IRCAM/EHESS/Sorbonne/CNRS (Unité Mixte).
Elle suit de nombreux stages, en Pologne et en France, consacrés aux musiques instrumentales et électroniques de notre temps (Ircam, Centre Acanthes...) et des séminaires consacrés à la musique contemporaine et aux nouvelles technologies.
Marzena Komsta est lauréate de nombreuses bourses et de fondations. En 1993 Witold Lutoslawski lui a attribué une bourse personnelle. Elle est également lauréate à plusieurs reprises de bourses de l’Académie de Varsovie, de la Fondation Nadia et Lili Boulanger (Fondation de France), Fondation Witold Lutoslawski, et résidente en tant que compositeur à la Fondation Cité Internationale des Arts à Paris et dans les studios de la musique électroacoustique GRAME à Lyon. En 2003 elle lauréate du prestigieux prix Villa Kujoyama à Kyoto où elle est nommée compositeur en résidence. Au Japon, elle représente la scène artistique française pour le compte du Gouvernement Français. Elle donne des conférences sur sa musique dans les universités japonaises et donne également plusieurs concerts; celui de Kyoto est transmis en direct par la télévision NHK.
Elle compose des oeuvres aussi bien instrumentales qu’électroacoustiques. Plusieurs de ses oeuvres ont été primées. La musique de Marzena Komsta est jouée en France, Pologne, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Japon, Espagne, Argentine... Elle est invitée dans de nombreux festivals et ses compositions orchestrales sont présentées sur les ondes des radios polonaise, allemande et japonaise...
Betsy Jolas (1926, France)
Betsy Jolas
Dimanche 25 Avril 2010, 16h30 | Théâtre Croisette - Cannes
Philippe Bender, direction musicale | Brigitte Engerer , piano
Isabelle Schoenhenz, soprano | Marie-Clothilde de Salvert, mezzo-soprano
Patrick Garayt, ténor | René Linnenbank, basse | NN, alto
Choeur Universitaire de Nice Sophia-Antipolis, direction Alain Joutard
Betsy Jolas (1926, France)
Quatre Psaumes de Schütz
Franz Liszt Fantaisie sur les thèmes des Ruines d’Athènes de Beethoven
Ludwig van Beethoven Fantaisie chorale pour piano, solistes, choeurs & orchestre, opus 80
Ludwig van Beethoven Concerto n°5 en mi bémol majeur “L’Empereur”, opus 73
Tout l'oeuvre de Betsy Jolas tourne autour de la voix, que celle-ci soit présente ou seulement évoquée par les instruments. La voix chantée, bien sûr, mais plus encore cette voix singulière de la "Sprechmelodie" inventée par Schoenberg dans son Pierrot lunaire. L'oeuvre de Betsy Jolas ne renvoie pas tant à une "mélodie infinie" qu'à un récitatif infini qui tantôt tendrait vers l'arioso, tantôt vers un quasi parlando expressif. Cette voix cherche ainsi à retrouver, mais en les stylisant, les inflexions de la déclamation poétique ou dramatique.
Betsy Jolas est née à Paris en 1926 de parents d'origine américaine et lorraine.
Sa mère, traductrice avait fait des études de chant et continua à chanter toute sa vie. Son père, le poète et journaliste Eugène Jolas, fut le fondateur et éditeur de la revue « Transition » où figurèrent en dix années les plus grands noms de la littérature, de la peinture et de la musique de l'entre-deux-guerres.
Sa famille s'étant établie aux États-Unis en 1940, elle termine sa scolarité au lycée français de New York avant d'entamer en 1945 des études à Bennington College. Parallèlement, elle chante dans les choeurs Dessof où elle est également accompagnatrice à l'orgue et au piano, découvrant le répertoire polyphonique de la Renaissance qui la marquera profondément.
De retour à Paris en 1946, elle est élève au Conservatoire National notamment dans la classe de Darius Milhaud pour la composition et celle d'Olivier Messiaen pour l'analyse. Ses études terminées, elle travaille pour I'ORTF jusqu'en 1971 avant de remplacer Olivier Messiaen
au Conservatoire de Paris, où elle est nommée professeur d'analyse en 1975 et de composition en 1978. Elle a également enseigné aux États-Unis, notamment dans les universités de Yale, Harvard, Berkeley, Los Angeles et San Diego, ainsi qu'à Mills College (chaire Darius Milhaud).
Lauréate du Concours International de Direction d'Orchestre de Besançon dès 1953, Betsy Jolas a obtenu de nombreux prix tant en France qu'à l'étranger (Prix de la fondation Copley de Chicago, de I'ORTF, de l'American Academy of Arts, de la fondation Koussevitsky, Grand Prix national de la musique, Grand Prix de la Ville de Paris, de la SACEM, et plus récemment le Prix international Maurice Ravel et le Prix SACEM de la meilleure création).
Membre de l'Académie Américaine des Arts et Lettres depuis 1983, Betsy Jolas a été élevée au grade de Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1985 désignée "Personnalité de l'année" pour la France en 1992, elle a également été élue en 1995 membre de l'Académie Américaine des Arts et Sciences (fondée en 1780). En 1997, elle a été nommée Chevalier de la Légion d'Honneur.
Précocement confrontée par son milieu aux mots, à leur récitation, Betsy Jolas a tempéré par son attachement à la voix et au chant sa participation à l'aventure post-webernienne de l'après-guerre. Liée dans les années soixante au Domaine musical de Pierre Boulez, elle fut davantage un "compagnon de route" du sérialisme - dont elle n'a jamais pu prendre à son compte le pointillisme sonore - qu'une adepte inconditionnelle. À l'inverse des musiciens de sa génération, elle n'a jamais prôné la "rupture" avec le passé. Betsy Jolas se réclame au contraire fortement de l'héritage des grands compositeurs antérieurs à notre siècle, que ce Soit Schumann, Mozart ou Monteverdi – mais toujours des musiciens ayant accordé une importance particulière à la voix.
Par ses qualités vocales et son refus de la rupture, par le soin et le fini de sa réalisation, l'art de Betsy Jolas évite l'aporie sur laquelle se heurte tant de musique contemporaine, celle de l'absence de communication. Elle adresse au public un discours qui se veut intelligible, sensible et émouvant.
C'est probablement cette indépendance, cette liberté préservée qui lui vaut d'être aujourd'hui l'un des compositeurs français les plus connus et les plus joués dans le monde. Xavier Hasche
Philippe Bender, direction musicale | Brigitte Engerer , piano
Isabelle Schoenhenz, soprano | Marie-Clothilde de Salvert, mezzo-soprano
Patrick Garayt, ténor | René Linnenbank, basse | NN, alto
Choeur Universitaire de Nice Sophia-Antipolis, direction Alain Joutard
Betsy Jolas (1926, France)
Quatre Psaumes de Schütz
Franz Liszt Fantaisie sur les thèmes des Ruines d’Athènes de Beethoven
Ludwig van Beethoven Fantaisie chorale pour piano, solistes, choeurs & orchestre, opus 80
Ludwig van Beethoven Concerto n°5 en mi bémol majeur “L’Empereur”, opus 73
Tout l'oeuvre de Betsy Jolas tourne autour de la voix, que celle-ci soit présente ou seulement évoquée par les instruments. La voix chantée, bien sûr, mais plus encore cette voix singulière de la "Sprechmelodie" inventée par Schoenberg dans son Pierrot lunaire. L'oeuvre de Betsy Jolas ne renvoie pas tant à une "mélodie infinie" qu'à un récitatif infini qui tantôt tendrait vers l'arioso, tantôt vers un quasi parlando expressif. Cette voix cherche ainsi à retrouver, mais en les stylisant, les inflexions de la déclamation poétique ou dramatique.
Betsy Jolas est née à Paris en 1926 de parents d'origine américaine et lorraine.
Sa mère, traductrice avait fait des études de chant et continua à chanter toute sa vie. Son père, le poète et journaliste Eugène Jolas, fut le fondateur et éditeur de la revue « Transition » où figurèrent en dix années les plus grands noms de la littérature, de la peinture et de la musique de l'entre-deux-guerres.
Sa famille s'étant établie aux États-Unis en 1940, elle termine sa scolarité au lycée français de New York avant d'entamer en 1945 des études à Bennington College. Parallèlement, elle chante dans les choeurs Dessof où elle est également accompagnatrice à l'orgue et au piano, découvrant le répertoire polyphonique de la Renaissance qui la marquera profondément.
De retour à Paris en 1946, elle est élève au Conservatoire National notamment dans la classe de Darius Milhaud pour la composition et celle d'Olivier Messiaen pour l'analyse. Ses études terminées, elle travaille pour I'ORTF jusqu'en 1971 avant de remplacer Olivier Messiaen
au Conservatoire de Paris, où elle est nommée professeur d'analyse en 1975 et de composition en 1978. Elle a également enseigné aux États-Unis, notamment dans les universités de Yale, Harvard, Berkeley, Los Angeles et San Diego, ainsi qu'à Mills College (chaire Darius Milhaud).
Lauréate du Concours International de Direction d'Orchestre de Besançon dès 1953, Betsy Jolas a obtenu de nombreux prix tant en France qu'à l'étranger (Prix de la fondation Copley de Chicago, de I'ORTF, de l'American Academy of Arts, de la fondation Koussevitsky, Grand Prix national de la musique, Grand Prix de la Ville de Paris, de la SACEM, et plus récemment le Prix international Maurice Ravel et le Prix SACEM de la meilleure création).
Membre de l'Académie Américaine des Arts et Lettres depuis 1983, Betsy Jolas a été élevée au grade de Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1985 désignée "Personnalité de l'année" pour la France en 1992, elle a également été élue en 1995 membre de l'Académie Américaine des Arts et Sciences (fondée en 1780). En 1997, elle a été nommée Chevalier de la Légion d'Honneur.
Précocement confrontée par son milieu aux mots, à leur récitation, Betsy Jolas a tempéré par son attachement à la voix et au chant sa participation à l'aventure post-webernienne de l'après-guerre. Liée dans les années soixante au Domaine musical de Pierre Boulez, elle fut davantage un "compagnon de route" du sérialisme - dont elle n'a jamais pu prendre à son compte le pointillisme sonore - qu'une adepte inconditionnelle. À l'inverse des musiciens de sa génération, elle n'a jamais prôné la "rupture" avec le passé. Betsy Jolas se réclame au contraire fortement de l'héritage des grands compositeurs antérieurs à notre siècle, que ce Soit Schumann, Mozart ou Monteverdi – mais toujours des musiciens ayant accordé une importance particulière à la voix.
Par ses qualités vocales et son refus de la rupture, par le soin et le fini de sa réalisation, l'art de Betsy Jolas évite l'aporie sur laquelle se heurte tant de musique contemporaine, celle de l'absence de communication. Elle adresse au public un discours qui se veut intelligible, sensible et émouvant.
C'est probablement cette indépendance, cette liberté préservée qui lui vaut d'être aujourd'hui l'un des compositeurs français les plus connus et les plus joués dans le monde. Xavier Hasche
BILLETTERIE
Location ouverte à la billetterie du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes, pour tous les
concerts, du lundi au samedi inclus, de 10 h à 19 h.
Par téléphone : 04 92 98 62 77
Sur Internet : www.palaisdesfestivals.com, règlement par carte bancaire sécurisée.
Les jours des concerts : pas de réservation téléphonique.
Location ouverte une heure avant le début du concert sur place.
TARIFS : Orchestre 28 € - Balcon 21 €
TARIFS RÉDUITS : Orchestre 23 € - Balcon 19,50 €
Concerts aux Arlucs : Tarif unique 16 €
concerts, du lundi au samedi inclus, de 10 h à 19 h.
Par téléphone : 04 92 98 62 77
Sur Internet : www.palaisdesfestivals.com, règlement par carte bancaire sécurisée.
Les jours des concerts : pas de réservation téléphonique.
Location ouverte une heure avant le début du concert sur place.
TARIFS : Orchestre 28 € - Balcon 21 €
TARIFS RÉDUITS : Orchestre 23 € - Balcon 19,50 €
Concerts aux Arlucs : Tarif unique 16 €