Les vendredis 2016 de l’orgue à Saint-Etienne

Tous les vendredis du 13 mai au 10 juin, six jeunes organistes mettront en valeur quatre orgues remarquables de Saint-Etienne


Orgue de la cathédrale Saint-Charles
Les amateurs d’orgue seront comblés. Tous les vendredis à 20 heures à partir du 13 mai, et jusqu’au 10 juin, ils pourront découvrir ou redécouvrir les orgues des églises de Saint-Etienne. Une initiative que l’on doit à l ‘association Saint-Etienne, ses orgues, issue de l’association des Amis de l’orgue de la cathédrale Saint-Charles, et qui regroupe l’ensemble des orgues de la ville.

Son président, Florent Gallière, professeur d’orgue au Conservatoire Massenet à Saint-Etienne, ne cache pas son enthousiasme. « Il existe plusieurs orgues remarquables à Saint-Etienne, avec des instruments intéressants, typés, avec une belle intégrité stylistique, c’est à dire des instruments préservés par rapport à la façon dont ils ont été construits à l’origine ».
La plupart de ces instruments datent du XIXe siècle, le plus ancien étant celui de l’église Notre-Dame, signé Callinet, et construit en 1837.
Le plus récent est celui de l’église Saint-Louis, réalisé en 1997 par Denis Londe. Tous ces instruments ont une sonorité qui leur est propre, et qui leur permet d’aborder des répertoires spécifiques.

La première édition de ce festival mettra en valeur quatre instruments : celui de la cathédrale Saint-Charles (1968), celui de l’église Notre-Dame, celui de l’église Saint-Louis, et enfin l’orgue de la Grand’Eglise (1922). Elle s’est attachée aussi la participation de six interprètes de talent, au parcours et curriculum vitae impressionnants. Ce festival est aussi le fruit d’un partenariat entre Saint-Etienne, ses orgues, le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, et l’association Renaissance de l’orgue de Saint-Louis.

Le programme :

Vendredi 13 mai, à 20 heures, Yoann Tardivel Erchoff interprètera des œuvres de Bach, Ligeti, Mozart et Liszt à la cathédrale Saint-Charles. Professeur assistant au Conservatoire Royal de Bruxelles (aux côtés de Bernard Foccroulle) il mène une carrière de soliste en Europe, et est à l’aise autant dans le répertoire baroque, romantique, ou contemporain.

Vendredi 20 mai, à 20 heures, Vincent Genvrin interpètera des œuvres de Dumont, Boyvin, Balbastre, Boely, Franck et Lefébure-Wely. Formé au conservatoire de Lille, il se perfectionne en Belgique, et est actuellement titulaire de l’orgue historique de Saint-Nicolas des Champs, et Saint-Thomas d’Aquin à Paris.

Vendredi 27 mai
, à 20 heures, l’église Saint-Louis accueillera Jean-Luc Ho autour d’œuvres de Bach et Gronau. Passionné de claviers et instruments anciens, il est autant à l’aise au clavecin (instrument qu’il enseigne) qu’à l’orgue ou au clavicorde. Habitué des grands festivals de musique, il participe aussi à des émissions radio.

Vendredi 3 juin, à 20 heures, retour la cathédrale Saint-Charles, avec Ina Ikawa, une jeune organiste japonaise, en France depuis 2012 pour étudier au conservatoire de Lyon, dans la classe de François Espinasse et Liesbeth Schlumberger. Elle interprètera des œuvres de Mozart, Duruflé, et Heiler. On pourra écouter également Wenchun Jiang, la première organiste chinoise admise dans un conservatoire en France. Elle jouera des œuvres de Liszt.

Vendredi 10 juin, à 20 heures, l’organiste lyonnais Octavian Saunier sera aux claviers de la Grand’Eglise pour un répertoire dédié à Liszt, Reger, Duruflé et Vierne. Il est titulaire du grand orgue Kern de l’église Saint-Pothin à Lyon, et enseigne le piano et la formation musicale.

L’entrée à tous ces concerts est libre.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 6 Mai 2016 à 14:47 | Lu 327 fois
Pierre Aimar
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