Louison, Un prénom qui résonne et nous plonge dans la France des années 50. il y a les "leaders" : Jean Robic, Charly Gaul, Hugo Koblet... et Louison !
Louison Bobet, le premier coureur français à gagner trois tours d'affilés, 53, 54, 55. Du jamais vu. Une horloge, un physique, un cerveau surtout. La stratégie, c'est ça qui fait les courses. La course moderne, celle de Bobet.
La radio grésille, la voix nasillarde du commentateur enfile comme des perles les noms des héros du tour de France sur un fil ininterrompu.
On y entend la beauté du coureur dans l'effort, le nom des cols mythiques dont la simple évocation provoque un frisson, la foule en délire ; puis le silence, la souffrance, le combat avec soi même, la peur, le risque, les drames, les scènes de liesse au sommet. La grande aventure a commencé. Les cyclistes sont applaudis comme des militaires qui partent au combat, comme des marins qui ne reviendront peut-être jamais, laissant à quai leur muse et leurs émois. Les femmes, ça ramollit les jambes.
Et puis il y a les gens, ceux qui regardent, qui écoutent, qui attendent. Ceux pour qui chaque journée de juillet est rythmée par le passage de la grande boucle.
- On peut même pas aller pisser tranquille, imagine que Darigade place une attaque à ce moment là !
On leur colle du André Verchuren le roi de l'accordéon ; et ils sont contents, les gens.
Louison Bobet, le premier coureur français à gagner trois tours d'affilés, 53, 54, 55. Du jamais vu. Une horloge, un physique, un cerveau surtout. La stratégie, c'est ça qui fait les courses. La course moderne, celle de Bobet.
La radio grésille, la voix nasillarde du commentateur enfile comme des perles les noms des héros du tour de France sur un fil ininterrompu.
On y entend la beauté du coureur dans l'effort, le nom des cols mythiques dont la simple évocation provoque un frisson, la foule en délire ; puis le silence, la souffrance, le combat avec soi même, la peur, le risque, les drames, les scènes de liesse au sommet. La grande aventure a commencé. Les cyclistes sont applaudis comme des militaires qui partent au combat, comme des marins qui ne reviendront peut-être jamais, laissant à quai leur muse et leurs émois. Les femmes, ça ramollit les jambes.
Et puis il y a les gens, ceux qui regardent, qui écoutent, qui attendent. Ceux pour qui chaque journée de juillet est rythmée par le passage de la grande boucle.
- On peut même pas aller pisser tranquille, imagine que Darigade place une attaque à ce moment là !
On leur colle du André Verchuren le roi de l'accordéon ; et ils sont contents, les gens.