À pleins poumons ou À bout de souffle ? Il fallait bien se résoudre à choisir un titre d’exposition. Pourtant, le souffle est bel et bien le fruit de cette ambivalence : un état transitoire connecté au vivant, un léger va et vient de l’air expulsé par nos poumons et chassé par notre bouche, qui peut basculer à tout moment dans un imperceptible mouvement.
Aussi vital qu’insaisissable, le souffle est une boucle qui traverse notre corps, l’imprègne, puis s’en extirpe dans cet élan perpétuel qui nous relie au monde. C’est un miroir qui trahit en permanence notre état et nos émotions : on peut se sentir asphyxié dans un monde où l’on manque d’air, avoir le souffle coupé par un paysage ou une rencontre, et s’éteindre à tout moment dans le murmure d’un dernier soupir.
Il est cette respiration qui s’accélère ou ralentit au rythme de nos actions, cet échange de flux qui nous relie au monde extérieur et donne forme à l’immatériel : impétueux comme le vent des montagnes, sensible comme un baiser ou un battement de cœur, léger et vibrant comme une mélodie.
À travers les créations de douze artistes, qui abordent la question du souffle dans tout ce qu’il a de connecté à notre être, à notre environnement et aux mystères du monde qui nous entoure, l’exposition invite à une déambulation parmi des zones d’ombres, sorte d’espaces vulnérables et invisibles qu’on ressent physiquement sans jamais les embrasser vraiment.
Fanny Robin, commissaire de l’exposition
Œuvres de :
Jonathas de Andrade, Miguel Arzabe, Jean-Baptiste Caron, Nicolas Dhervillers, Arguiñe Escandón & Yann Gross, Deborah Fischer, Elise Grenois, Hovig Hagopian, Julie Legrand, Aurélie Pétrel, Vahan Soghomonian
Fondation Bullukian
26 place Bellecour
69002 Lyon
Aussi vital qu’insaisissable, le souffle est une boucle qui traverse notre corps, l’imprègne, puis s’en extirpe dans cet élan perpétuel qui nous relie au monde. C’est un miroir qui trahit en permanence notre état et nos émotions : on peut se sentir asphyxié dans un monde où l’on manque d’air, avoir le souffle coupé par un paysage ou une rencontre, et s’éteindre à tout moment dans le murmure d’un dernier soupir.
Il est cette respiration qui s’accélère ou ralentit au rythme de nos actions, cet échange de flux qui nous relie au monde extérieur et donne forme à l’immatériel : impétueux comme le vent des montagnes, sensible comme un baiser ou un battement de cœur, léger et vibrant comme une mélodie.
À travers les créations de douze artistes, qui abordent la question du souffle dans tout ce qu’il a de connecté à notre être, à notre environnement et aux mystères du monde qui nous entoure, l’exposition invite à une déambulation parmi des zones d’ombres, sorte d’espaces vulnérables et invisibles qu’on ressent physiquement sans jamais les embrasser vraiment.
Fanny Robin, commissaire de l’exposition
Œuvres de :
Jonathas de Andrade, Miguel Arzabe, Jean-Baptiste Caron, Nicolas Dhervillers, Arguiñe Escandón & Yann Gross, Deborah Fischer, Elise Grenois, Hovig Hagopian, Julie Legrand, Aurélie Pétrel, Vahan Soghomonian
Fondation Bullukian
26 place Bellecour
69002 Lyon