La photographie est interminable, c?est entendu
Denis Roche, Réverbère
Par exemple, avec un point d?interrogation, ça devient nettement plus intéressant : « Se pourrait-il que la photographie soit interminable ? » Si vous répondez non, qu?elle n?est pas interminable, que se passet-
il ? Vous êtes là, vous vous promenez dans cette exposition, vous regardez les photos de Denis Roche, vous remarquez que beaucoup vous sont inconnues, la grande majorité en fait, que certaines relèvent d?un genre inhabituel chez lui, que les nus se sont étrangement diversifiés ces dernières années, que certaines
images qui tendaient vers l?abstraction, y ont définitivement versé, que certaines ont dû poser un sacré problème lors de l?accrochage...
Et vous vous posez des questions.
Du genre : Denis Roche voudrait-il, par ce point d?interrogation, suggérer que sa pratique de la photographie pourrait être « terminable », qu?il se prendrait à rêver de son achèvement ? À tout le moins, de son interruption ? Allez savoir...
Vouloir répondre à cette figure nouvelle de l?énigme, c?est comme se retrouver, tard dans la nuit, dans une rue déserte, entre des rangées de maisons où tout le monde dort ; vous déambulez tranquillement
et, tout d?un coup, vous avisez une boîte de sardines vide sur la droite. Vous hésitez, la tentation est forte de shooter dedans. Vous faites un pas de côté et – ah oui, décidément vous prenez votre élan
et vous shootez dedans. Paf !
Du 13 février au 19 avril,
GALERIE
LE RÉVERBÈRE
CATHERINE DÉRIOZ
JACQUES DAMEZ
38, RUE BURDEAU
69001 LYON
TÉL / FAX 04 72 00 06 72
Abonnez-vous à Sortir ici et ailleurs
il ? Vous êtes là, vous vous promenez dans cette exposition, vous regardez les photos de Denis Roche, vous remarquez que beaucoup vous sont inconnues, la grande majorité en fait, que certaines relèvent d?un genre inhabituel chez lui, que les nus se sont étrangement diversifiés ces dernières années, que certaines
images qui tendaient vers l?abstraction, y ont définitivement versé, que certaines ont dû poser un sacré problème lors de l?accrochage...
Et vous vous posez des questions.
Du genre : Denis Roche voudrait-il, par ce point d?interrogation, suggérer que sa pratique de la photographie pourrait être « terminable », qu?il se prendrait à rêver de son achèvement ? À tout le moins, de son interruption ? Allez savoir...
Vouloir répondre à cette figure nouvelle de l?énigme, c?est comme se retrouver, tard dans la nuit, dans une rue déserte, entre des rangées de maisons où tout le monde dort ; vous déambulez tranquillement
et, tout d?un coup, vous avisez une boîte de sardines vide sur la droite. Vous hésitez, la tentation est forte de shooter dedans. Vous faites un pas de côté et – ah oui, décidément vous prenez votre élan
et vous shootez dedans. Paf !
Du 13 février au 19 avril,
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