L'Heure Espagnole © Michel Cavalca
Pour son premier opéra, Maurice Ravel choisit lui-même la comédie de Franc-Nohain – grand succès à l’Odéon en 1905 – , afin de s’adonner à des expérimentations musicales et vocales absolument réjouissantes. Ici mise en scène par le magicien des images Grégoire Pont, qui a magistralement réinventé L’Enfant et les Sortilèges en novembre 2016 pour l’Opéra de Lyon, cette Heure espagnole va vibrer de nouvelles harmonies.
Une fantaisie musicale, une farce drolatique et scabreuse
Première oeuvre scénique de Ravel, L’Heure espagnole est une farce qui convoque une femme, son mari, ses
amants : quiproquos, situations cocasses, comiques et parfois même scabreuses, qui firent hésiter Albert Carré, directeur de l’Opéra-Comique, à mener à bien cette création, qui fut d’ailleurs qualifiée après la première de « vaudeville pornographique ». Il faut dire qu’aussi bien Franc-Nohain que Ravel se moquent de leurs confrères, le premier pastichant allègrement Hernani de Victor Hugo, le second parodiant l’opéra-bouffe, les
grands duos d’opéra, sans oublier ses propres oeuvres.
Dès le lever de rideau, les horloges et les montres sonnent dans des rythmiques différentes, signifiant que l’action se déroule chez un horloger, tandis que l’orchestre bruisse et cliquète de sons inhabituels produits par des mécanismes, des ressorts, des crécelles et autre fouet.
Plus tard, les altérations de voix des interprètes, les prosodies expérimentées, vont attiser la curiosité du public et son goût pour la nouveauté.
Un metteur en scène atypique venu de l’illustration
L’Opéra de Lyon confie la mise en scène de cette nouvelle production à Grégoire Pont, illustrateur jeunesse connu du grand public pour sa série Les Excalibrius dont les aventures paraissent tous les mois dans le magazine Toboggan et ses animations pour Presto magazine de France 2 consacré à la musique savante. Les Lyonnais ont découvert son univers féérique et mystérieux lors de la dernière version de L’Enfant et les Sortilèges coproduit par l’Auditori de Barcelone. Travaillant avec beaucoup de précision sur la partition, il aspire à se mettre en totale adéquation avec la musique et utilise les images d’animation comme une matière vivante, en perpétuel mouvement, mêlant les styles graphiques – du plus épuré au plus luxuriant – avec une prédilection marquée pour les dessins animés des années 50.
Accompagné par le metteur en scène britannique James Bonas, Grégoire Pont va laisser son imagination et ses références vagabonder au rythme des espagnolades humoristiques de l’un des compositeurs français les plus inventifs de son époque.
Gallia Valette-Pilenko
Une fantaisie musicale, une farce drolatique et scabreuse
Première oeuvre scénique de Ravel, L’Heure espagnole est une farce qui convoque une femme, son mari, ses
amants : quiproquos, situations cocasses, comiques et parfois même scabreuses, qui firent hésiter Albert Carré, directeur de l’Opéra-Comique, à mener à bien cette création, qui fut d’ailleurs qualifiée après la première de « vaudeville pornographique ». Il faut dire qu’aussi bien Franc-Nohain que Ravel se moquent de leurs confrères, le premier pastichant allègrement Hernani de Victor Hugo, le second parodiant l’opéra-bouffe, les
grands duos d’opéra, sans oublier ses propres oeuvres.
Dès le lever de rideau, les horloges et les montres sonnent dans des rythmiques différentes, signifiant que l’action se déroule chez un horloger, tandis que l’orchestre bruisse et cliquète de sons inhabituels produits par des mécanismes, des ressorts, des crécelles et autre fouet.
Plus tard, les altérations de voix des interprètes, les prosodies expérimentées, vont attiser la curiosité du public et son goût pour la nouveauté.
Un metteur en scène atypique venu de l’illustration
L’Opéra de Lyon confie la mise en scène de cette nouvelle production à Grégoire Pont, illustrateur jeunesse connu du grand public pour sa série Les Excalibrius dont les aventures paraissent tous les mois dans le magazine Toboggan et ses animations pour Presto magazine de France 2 consacré à la musique savante. Les Lyonnais ont découvert son univers féérique et mystérieux lors de la dernière version de L’Enfant et les Sortilèges coproduit par l’Auditori de Barcelone. Travaillant avec beaucoup de précision sur la partition, il aspire à se mettre en totale adéquation avec la musique et utilise les images d’animation comme une matière vivante, en perpétuel mouvement, mêlant les styles graphiques – du plus épuré au plus luxuriant – avec une prédilection marquée pour les dessins animés des années 50.
Accompagné par le metteur en scène britannique James Bonas, Grégoire Pont va laisser son imagination et ses références vagabonder au rythme des espagnolades humoristiques de l’un des compositeurs français les plus inventifs de son époque.
Gallia Valette-Pilenko
L’Heure espagnole, Maurice Ravel
Comédie musicale en un acte, 1907. Livret de Franc-Nohain. En français
Direction musicale : Vincent Renaud
Concept et Vidéo : Grégoire Pont
Mise en scène : James Bonas
Décors et costumes : Thibault Vancraenenbroeck
Lumières : Christophe Chaupin
Distribution
Concepcion, femme de Torquemada : Florence Losseau
Ramiro, muletier : Raoul Steffanie
Torquemada, horloger : Étienne Duhil de Bénazé
Gonzalve, bachelier poète : Quentin Desgeorges
Don Inigo Gomez, riche financier : Christian Andreas
Solistes du Studio de l’Opéra de Lyon
Orchestre de l’Opéra de Lyon
Direction musicale : Vincent Renaud
Concept et Vidéo : Grégoire Pont
Mise en scène : James Bonas
Décors et costumes : Thibault Vancraenenbroeck
Lumières : Christophe Chaupin
Distribution
Concepcion, femme de Torquemada : Florence Losseau
Ramiro, muletier : Raoul Steffanie
Torquemada, horloger : Étienne Duhil de Bénazé
Gonzalve, bachelier poète : Quentin Desgeorges
Don Inigo Gomez, riche financier : Christian Andreas
Solistes du Studio de l’Opéra de Lyon
Orchestre de l’Opéra de Lyon
Pratique
Octobre 2020
Samedi 10 à 20h,
dimanche 11 à 16h,
mardi 13, mercredi 14, vendredi 16, samedi 17 à 20h
dimanche 18 à 16h
1h
Opéra de Lyon
Place de la Comédie – BP 1219
69 203 Lyon cedex 01 – France
Réservations :
- Par téléphone au 04 69 85 54 54 ou au guichet de l’Opéra, du mardi au samedi de 12h à 19h
- Par email, à billetterie@opera-lyon.com
Samedi 10 à 20h,
dimanche 11 à 16h,
mardi 13, mercredi 14, vendredi 16, samedi 17 à 20h
dimanche 18 à 16h
1h
Opéra de Lyon
Place de la Comédie – BP 1219
69 203 Lyon cedex 01 – France
Réservations :
- Par téléphone au 04 69 85 54 54 ou au guichet de l’Opéra, du mardi au samedi de 12h à 19h
- Par email, à billetterie@opera-lyon.com