The Eclipse de Stéphane Charpentier © DR
Stéphane Charpentier réalise une œuvre photographique introspective et existentielle, en argentique noir et blanc. Les images de sa série The Eclipse émergent de plusieurs milliers de films négatifs développés manuellement. Cette exposition présente des tirages récemment conçus en chambre noire, et fait écho au livre éponyme publié aux éditions Sun/Sun.
L’éclipse de Stéphane Charpentier pourrait se passer de mots, simplement parce qu’elle est expérience à vivre. Le photographe a choisi le territoire grec pour ce qui relève bien plus de l’immersion sensible, de l’épreuve mystique, que de la chronique d’un lieu. C’est la Grèce des crises, mais nous pourrions tout aussi bien être ailleurs, là où les Hommes vivent, subissent, s’élèvent et se replient face aux soubresauts du monde. C’est un espace vécu durant dix ans où est visible tout le chaos contemporain, mais que l’artiste porte par un bouillonnement onirique vers un au-delà symbolique. Les lieux ne sont plus que des territoires mentaux, des cartes invisibles parcourues de courants telluriques que la photographie appréhende. Il ne s’agit pas d’une documentation classique, il n’y a pas de réalité en tant que telle, mais des portes qui s’entrouvrent sur des perceptions remodelant le réel.
"Et le soleil enclume le monde.
Des fils électriques, des antennes, des pylônes.
Foisonnement. Seul. Foules compactes.
Densité. Chaleur. Oppression, libération."
The Eclipse apparait bien plus comme une œuvre irradiant les vibrations des choses. La vie est un théâtre d'ombres et la pièce qui se joue sous nos yeux est celle de l'amour, de la lutte, de l'espoir, de la mort. Mort des idées de liberté face aux dogmes libéraux qui dévorent la ville, son peuple, dans une boulimie sans fin. Sainte Guerre économique aux espoirs abattus. Amour des Hommes, ceux dans la lumière de la mer, ceux qui dansent dans la foule, ceux qui rêvent. Soif d’horizons avec des mains tendues, des enfants à naître. La violence renferme la joie, le feu brûle et ravive, le noir porte l’illumination. Et le soleil, éclairant le Monde de sa radiance, contient les semences de nouveaux lendemains comme une apothéose.
Frédéric Martin
Tirages contact aux sels d’argent sur papier baryté réalisés en chambre noire avec François Le Blond du laboratoire Moon Prints à Berlin.
Cette exposition bénéficie du soutien du CNAP (Centre National des Arts Plastiques) et de Médiatone.
L’éclipse de Stéphane Charpentier pourrait se passer de mots, simplement parce qu’elle est expérience à vivre. Le photographe a choisi le territoire grec pour ce qui relève bien plus de l’immersion sensible, de l’épreuve mystique, que de la chronique d’un lieu. C’est la Grèce des crises, mais nous pourrions tout aussi bien être ailleurs, là où les Hommes vivent, subissent, s’élèvent et se replient face aux soubresauts du monde. C’est un espace vécu durant dix ans où est visible tout le chaos contemporain, mais que l’artiste porte par un bouillonnement onirique vers un au-delà symbolique. Les lieux ne sont plus que des territoires mentaux, des cartes invisibles parcourues de courants telluriques que la photographie appréhende. Il ne s’agit pas d’une documentation classique, il n’y a pas de réalité en tant que telle, mais des portes qui s’entrouvrent sur des perceptions remodelant le réel.
"Et le soleil enclume le monde.
Des fils électriques, des antennes, des pylônes.
Foisonnement. Seul. Foules compactes.
Densité. Chaleur. Oppression, libération."
The Eclipse apparait bien plus comme une œuvre irradiant les vibrations des choses. La vie est un théâtre d'ombres et la pièce qui se joue sous nos yeux est celle de l'amour, de la lutte, de l'espoir, de la mort. Mort des idées de liberté face aux dogmes libéraux qui dévorent la ville, son peuple, dans une boulimie sans fin. Sainte Guerre économique aux espoirs abattus. Amour des Hommes, ceux dans la lumière de la mer, ceux qui dansent dans la foule, ceux qui rêvent. Soif d’horizons avec des mains tendues, des enfants à naître. La violence renferme la joie, le feu brûle et ravive, le noir porte l’illumination. Et le soleil, éclairant le Monde de sa radiance, contient les semences de nouveaux lendemains comme une apothéose.
Frédéric Martin
Tirages contact aux sels d’argent sur papier baryté réalisés en chambre noire avec François Le Blond du laboratoire Moon Prints à Berlin.
Cette exposition bénéficie du soutien du CNAP (Centre National des Arts Plastiques) et de Médiatone.