Famille en route vers la Tunisie, 1970 @ Coll. Musée histoire immigration
Il y a ceux qui ont la chance de pouvoir revenir chaque année, le temps d’un été, voire de se réinstaller définitivement chez soi après une vie d’exil. Mais que faire lorsque les frontières, la politique ou la guerre rendent le retour impossible ? Comment revenir, quand le chez-soi n’existe plus ?
Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés.
L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des objets issus des collections du Mucem, des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et des documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour. Parmi les œuvres, montrées pour la première fois dans un musée public en France, figurent l’installation multimédia « Des graines ailées » (2022) de l’artiste Sofiane Zouggar, l’œuvre « Third-Half Passeport Collection : M.E. Transit » (2012) de Zeina Barakeh, la série de dessins « La topographie du retour » par Benji Boyadgian (2023–2024), l’installation photographique « Le rocher » (2024) de Sabyl Ghoussoub et Tanya Traboulsi ainsi que l’atelier-performance La résistance des bijoux (2023), d’Ariella Aïsha Azoulay.
Véritable colonne vertébrale du projet, l’enquête-collecte « Retours migratoires en Méditerranée » a permis à cinq équipes de chercheurs de travailler sur des terrains en France, en Italie, en Macédoine du Nord, en Grèce, en Galilée et en Cisjordanie, pour réunir objets, documents, films, photographies et témoignages. Dans l’exposition, ces corpus sont éclairés par des restitutions cartographiques sensibles réalisées par Philippe Rekacewicz, et mettant en évidence les itinéraires biographiques individuels et collectifs observés au fil des enquêtes.
Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles.
Commissariat : Giulia Fabbiano, maîtresse de conférences IDEAS, AMU
Camille Faucourt, conservatrice du patrimoine en charge du pôle Mobilités et métissages, Mucem
Scénographie : Claudine Bertomeu
Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés.
L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des objets issus des collections du Mucem, des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et des documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour. Parmi les œuvres, montrées pour la première fois dans un musée public en France, figurent l’installation multimédia « Des graines ailées » (2022) de l’artiste Sofiane Zouggar, l’œuvre « Third-Half Passeport Collection : M.E. Transit » (2012) de Zeina Barakeh, la série de dessins « La topographie du retour » par Benji Boyadgian (2023–2024), l’installation photographique « Le rocher » (2024) de Sabyl Ghoussoub et Tanya Traboulsi ainsi que l’atelier-performance La résistance des bijoux (2023), d’Ariella Aïsha Azoulay.
Véritable colonne vertébrale du projet, l’enquête-collecte « Retours migratoires en Méditerranée » a permis à cinq équipes de chercheurs de travailler sur des terrains en France, en Italie, en Macédoine du Nord, en Grèce, en Galilée et en Cisjordanie, pour réunir objets, documents, films, photographies et témoignages. Dans l’exposition, ces corpus sont éclairés par des restitutions cartographiques sensibles réalisées par Philippe Rekacewicz, et mettant en évidence les itinéraires biographiques individuels et collectifs observés au fil des enquêtes.
Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles.
Commissariat : Giulia Fabbiano, maîtresse de conférences IDEAS, AMU
Camille Faucourt, conservatrice du patrimoine en charge du pôle Mobilités et métissages, Mucem
Scénographie : Claudine Bertomeu
Info+
Réservations et renseignements
Réservation 7j/7 de 9h à 18h par téléphone au 04 84 35 13 13
ou par mail à reservation@mucem.org / mucem.org
Sourds et malentendants / 06 07 26 29 62 / handicap@mucem.org
Horaires d’ouverture
Ouvert tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er mai.
Réservation 7j/7 de 9h à 18h par téléphone au 04 84 35 13 13
ou par mail à reservation@mucem.org / mucem.org
Sourds et malentendants / 06 07 26 29 62 / handicap@mucem.org
Horaires d’ouverture
Ouvert tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er mai.