JB Olive dresse le portrait d'une Provence authentique et farouche
En effet,la véritable originalité de Jean-Baptiste Olive est d'avoir constamment sollicité notre propension à l'émerveillement pour la splendeur de lieux comme la rade de la Cité Phocéenne,et de ne l'avoir jamais peinte autrement qu'il la désirait.Ainsi omet-il dans ses toiles tout ce qu'il juge indigne d'elle,tous les méfaits du Progrès,la ferraille du pont transbordeur par exemple.Et c'est plutôt à une quête assidue de "la grande bleue",calme ou furieuse,qu'il se livre en menant la plupart de ses recherches sur la lumière pour saisir l'alliance étonnante de densité et de fragilité qui caractérise la beauté des plans d'eau.
Ailleurs,il dresse le portrait d'une Provence authentique et farouche à travers des tableaux de garrigues,aux motifs de pins et d'oliviers,qui rivalisent avec les chefs-d'oeuvre de Corot et de Loubon.Enfin ses natures mortes ,d'une rigueur et d'une simplicité toutes classiques,inspirées des Hollandais,de Chardin,et de son maître lyonnais Antoine Vollon,réalisées à l'issue de ses années d'apprentissage à l'ecole des Beaux-Arts de Marseille,nous prouvent que ce peintre de plein air et d'atelier,qui se situe modestement à la croisée de la tradition et de la modernité,indifférent à tous les courants de son époque,impressionnisme,symbolisme,nabisme,fauvisme ou cubisme,n'a poursuivi,en persistant dans une vision contemplative et méticuleuse du monde et des choses,que son désir d'exprimer la Vérité en Peinture.Jusqu'à la fin de sa vie,il a dispensé généreusement des images idylliques de la mer,des rivages de Malmousque,d'Endoume,des Goudes,du Vieux-port,de Venise,en somme de tous ces "séjours charmants pour une âme fatiguée des luttes de la vie".
On ne saurait évoquer ici les neuf cents oeuvres répertoriées,mais le superbe catalogue raisonné de Franck Baille et Magali Raynaud:"Jean-Baptiste Olive,prisme de lumière",publié par les Editions Crès,permet de prolonger durablement le plaisir de cette magnifique exposition,en retraçant la vie et le parcours de l'Artiste,et en nous faisant découvrir un quantité impressionnante de natures mortes,de paysages et de marines étudiés sous les éclairages les plus divers.
Philippe Oualid.
Ailleurs,il dresse le portrait d'une Provence authentique et farouche à travers des tableaux de garrigues,aux motifs de pins et d'oliviers,qui rivalisent avec les chefs-d'oeuvre de Corot et de Loubon.Enfin ses natures mortes ,d'une rigueur et d'une simplicité toutes classiques,inspirées des Hollandais,de Chardin,et de son maître lyonnais Antoine Vollon,réalisées à l'issue de ses années d'apprentissage à l'ecole des Beaux-Arts de Marseille,nous prouvent que ce peintre de plein air et d'atelier,qui se situe modestement à la croisée de la tradition et de la modernité,indifférent à tous les courants de son époque,impressionnisme,symbolisme,nabisme,fauvisme ou cubisme,n'a poursuivi,en persistant dans une vision contemplative et méticuleuse du monde et des choses,que son désir d'exprimer la Vérité en Peinture.Jusqu'à la fin de sa vie,il a dispensé généreusement des images idylliques de la mer,des rivages de Malmousque,d'Endoume,des Goudes,du Vieux-port,de Venise,en somme de tous ces "séjours charmants pour une âme fatiguée des luttes de la vie".
On ne saurait évoquer ici les neuf cents oeuvres répertoriées,mais le superbe catalogue raisonné de Franck Baille et Magali Raynaud:"Jean-Baptiste Olive,prisme de lumière",publié par les Editions Crès,permet de prolonger durablement le plaisir de cette magnifique exposition,en retraçant la vie et le parcours de l'Artiste,et en nous faisant découvrir un quantité impressionnante de natures mortes,de paysages et de marines étudiés sous les éclairages les plus divers.
Philippe Oualid.