Frédéric Zeitoun © DR
Frédéric Zeitoun est un amoureux des mots, un baladin arborant ce brin de gaieté buissonnier qui effeuille l’émotion avec une tendre délicatesse.
Il dit de lui-même n’être pas journaliste mais chroniqueur, et, comme chacun sait, un chroniqueur est celui qui relate et consigne les moments importants de son temps, j’ajouterai même qu’il est historien de la chanson tant la palette de sa culture est vaste, riche et variée.
Avant de mettre au jour son jardin secret et sa singularité discrète, ce parolier de talent a signé d’innombrables textes pour d’autres artistes, de Carlos à Louis Bertignac, toujours en connivence d’humeur sensible avec ceux auxquels il a prêté sa plume.
Épaulé par la guitare généreuse de Bruno Caviglia dont les notes et les rythmes s’effusent dans la force des mots, Frédéric Zeitoun, ce partageur d’un bonheur de vivre enjoué, preste et agile dans l’humour, s’éclipse de temps en temps pour retourner vers lui, du côté de son enfance bourlingueuse, tout en gardant un œil ouvert sur les mascarades de la vie.
Ces chansons sont à distance idéale de l’âme pour nous réchauffer et faire que le monde des idées qui le déborde explose ; elles sont gaies, facétieuses, tourneboulantes, d’une gourmandise espiègle, ponctuées parfois de remembrances nostalgiques d’où se dégage un peu de gravité égratignée.
On est dans un registre à multiples facettes, qui dispense des histoires comme autant de tremplins pour échapper à l’obscurité et aux mauvais tourments.
Ces textes ravivent les petites lumières qui éclairent sa vie intérieure, ses joies et ses bonheurs simples.
Sa gaieté et son bonheur d’être sur scène nous emportent, nous réjouissent, et nous font du bien.
Frédéric Zeitoun fait partie du patrimoine de la chanson française qu’il n’a de cesse d’enrichir depuis plusieurs décennies, en chanteur, en auteur interprète, en artiste prodiguant ses petits mots qui témoignent d’un fort lien de partage.
Il est de ceux dont on retient en mémoire les ritournelles de ses chansons que l’on fredonne parce qu’elles nous touchent.
En cela, il est un urgentiste qui combat les coups de blues !
Il a la lucidité du verbe juste, la dérision qui fait trembler la bêtise et les diktats de l’intolérance, avec la manière et le style, la verve vivace et l’ironie en bandoulière ; et, sans jamais se départir de l’essentiel, il n’hésite pas à se pasticher, à se remettre en question, tant il est engagé dans la quête d’une parole sans ambages, et c’est sans doute pour cela qu’il s’emploie à secouer chaque chose pour qu’elle rende tout son suc.
Pour que la différence s’accorde à tous les possibles, pour qu’elle soit une chance. Un remède à la déréliction.
Indocile et mutin, ces coups de gueule ont de l’élégance, de la hauteur, elles prennent le pas sur l’amertume ; il est juste arrivé à ce point d’équilibre où l’on peut dénoncer sans aigreur ni rouspétance les bassesses dissimulées dans notre quotidien, mais avec suffisamment d’intensité et d’allant pour qu’on les reconnaisse.
Rien n’est plus nécessaire pour nous sauver du pire que la drôlerie.
Avec Frédéric Zeitoun, on est au rendez-vous d’un éveil joyeux.
Sa voix souple, sans chichi ni simagrée nous émeut ; elle nous enseigne avec infiniment de modestie que les petites comme les grandes choses conduisent à des chemins de fraternité, pour autant que l’on sache aller là où les mots sont les plus représentatifs, mais aussi les plus justes.
Jean-Pierre Cramoisan
Il dit de lui-même n’être pas journaliste mais chroniqueur, et, comme chacun sait, un chroniqueur est celui qui relate et consigne les moments importants de son temps, j’ajouterai même qu’il est historien de la chanson tant la palette de sa culture est vaste, riche et variée.
Avant de mettre au jour son jardin secret et sa singularité discrète, ce parolier de talent a signé d’innombrables textes pour d’autres artistes, de Carlos à Louis Bertignac, toujours en connivence d’humeur sensible avec ceux auxquels il a prêté sa plume.
Épaulé par la guitare généreuse de Bruno Caviglia dont les notes et les rythmes s’effusent dans la force des mots, Frédéric Zeitoun, ce partageur d’un bonheur de vivre enjoué, preste et agile dans l’humour, s’éclipse de temps en temps pour retourner vers lui, du côté de son enfance bourlingueuse, tout en gardant un œil ouvert sur les mascarades de la vie.
Ces chansons sont à distance idéale de l’âme pour nous réchauffer et faire que le monde des idées qui le déborde explose ; elles sont gaies, facétieuses, tourneboulantes, d’une gourmandise espiègle, ponctuées parfois de remembrances nostalgiques d’où se dégage un peu de gravité égratignée.
On est dans un registre à multiples facettes, qui dispense des histoires comme autant de tremplins pour échapper à l’obscurité et aux mauvais tourments.
Ces textes ravivent les petites lumières qui éclairent sa vie intérieure, ses joies et ses bonheurs simples.
Sa gaieté et son bonheur d’être sur scène nous emportent, nous réjouissent, et nous font du bien.
Frédéric Zeitoun fait partie du patrimoine de la chanson française qu’il n’a de cesse d’enrichir depuis plusieurs décennies, en chanteur, en auteur interprète, en artiste prodiguant ses petits mots qui témoignent d’un fort lien de partage.
Il est de ceux dont on retient en mémoire les ritournelles de ses chansons que l’on fredonne parce qu’elles nous touchent.
En cela, il est un urgentiste qui combat les coups de blues !
Il a la lucidité du verbe juste, la dérision qui fait trembler la bêtise et les diktats de l’intolérance, avec la manière et le style, la verve vivace et l’ironie en bandoulière ; et, sans jamais se départir de l’essentiel, il n’hésite pas à se pasticher, à se remettre en question, tant il est engagé dans la quête d’une parole sans ambages, et c’est sans doute pour cela qu’il s’emploie à secouer chaque chose pour qu’elle rende tout son suc.
Pour que la différence s’accorde à tous les possibles, pour qu’elle soit une chance. Un remède à la déréliction.
Indocile et mutin, ces coups de gueule ont de l’élégance, de la hauteur, elles prennent le pas sur l’amertume ; il est juste arrivé à ce point d’équilibre où l’on peut dénoncer sans aigreur ni rouspétance les bassesses dissimulées dans notre quotidien, mais avec suffisamment d’intensité et d’allant pour qu’on les reconnaisse.
Rien n’est plus nécessaire pour nous sauver du pire que la drôlerie.
Avec Frédéric Zeitoun, on est au rendez-vous d’un éveil joyeux.
Sa voix souple, sans chichi ni simagrée nous émeut ; elle nous enseigne avec infiniment de modestie que les petites comme les grandes choses conduisent à des chemins de fraternité, pour autant que l’on sache aller là où les mots sont les plus représentatifs, mais aussi les plus justes.
Jean-Pierre Cramoisan