Colette, Regarde, le homard - Méheut, Mathurin (1882-1958) © Rousseau, Grand Angle, Lamballe - ADAGP, Paris 2012
Dessinateur, illustrateur, décorateur, sculpteur, peintre et graveur : le talent de Mathurin Méheut présente de multiples facettes. L’artiste illustre la nature, le monde maritime, la vie rurale et plus généralement la société en mutation de la première moitié du XXe siècle.
Une rétrospective de 1000 m2 pour retracer la vie et le parcours d’un artiste à redécouvrir.
Né en 1882 à Lamballe dans les Côtes-d’Armor, Mathurin Méheut sillonne, très jeune, la campagne pour croquer les paysages bretons. Il accompagne sa mère aux fêtes liturgiques et s’attache à saisir les gestes de son père artisan. Étudiant à l’école des Beaux-Arts de Rennes, il s’installe à Paris en 1902 avec une ferme volonté de réussir.
Les débuts de sa carrière sont singuliers. Missionné par la revue Art & Décoration, Méheut rejoint le laboratoire maritime de la station de biologie à Roscoff (Finistère) et mène auprès des scientifiques des études sur la faune et la flore. La tâche est ardue, il reproduit méticuleusement les poissons, les crustacés et les algues récoltés. Il s’attache également à l’humain, aux activités des habitants du littoral, goémoniers et pêcheurs. Peu à peu, l’artiste constitue un répertoire de sujets et de motifs qui seront récurrents dans son oeuvre.
Une première exposition lui est consacrée, en 1913, au musée des Arts Décoratifs. L’exacte retranscription des éléments vivants marins (en grande partie encore méconnus), la puissance de son trait et la maîtrise des couleurs suscitent des critiques élogieuses.
Agé de 31 ans, Méheut accède à la notoriété.
Grâce à une bourse de voyage octroyée par le mécène Albert Khan, Méheut embarque le 10 janvier 1914 sur le paquebot Liberté vers le Japon, l’Inde et Ceylan. Mais, la première guerre mondiale éclate et le voyage tourne court.
Méheut rejoint le régiment d’infanterie puis les services topographiques des états-majors. Réalisés dans les tranchées, ses croquis de guerre témoignent du quotidien de ses camarades Poilus.
Une rétrospective de 1000 m2 pour retracer la vie et le parcours d’un artiste à redécouvrir.
Né en 1882 à Lamballe dans les Côtes-d’Armor, Mathurin Méheut sillonne, très jeune, la campagne pour croquer les paysages bretons. Il accompagne sa mère aux fêtes liturgiques et s’attache à saisir les gestes de son père artisan. Étudiant à l’école des Beaux-Arts de Rennes, il s’installe à Paris en 1902 avec une ferme volonté de réussir.
Les débuts de sa carrière sont singuliers. Missionné par la revue Art & Décoration, Méheut rejoint le laboratoire maritime de la station de biologie à Roscoff (Finistère) et mène auprès des scientifiques des études sur la faune et la flore. La tâche est ardue, il reproduit méticuleusement les poissons, les crustacés et les algues récoltés. Il s’attache également à l’humain, aux activités des habitants du littoral, goémoniers et pêcheurs. Peu à peu, l’artiste constitue un répertoire de sujets et de motifs qui seront récurrents dans son oeuvre.
Une première exposition lui est consacrée, en 1913, au musée des Arts Décoratifs. L’exacte retranscription des éléments vivants marins (en grande partie encore méconnus), la puissance de son trait et la maîtrise des couleurs suscitent des critiques élogieuses.
Agé de 31 ans, Méheut accède à la notoriété.
Grâce à une bourse de voyage octroyée par le mécène Albert Khan, Méheut embarque le 10 janvier 1914 sur le paquebot Liberté vers le Japon, l’Inde et Ceylan. Mais, la première guerre mondiale éclate et le voyage tourne court.
Méheut rejoint le régiment d’infanterie puis les services topographiques des états-majors. Réalisés dans les tranchées, ses croquis de guerre témoignent du quotidien de ses camarades Poilus.
Une complicité artistique
Au printemps 1925, Mathurin Méheut rencontre celle qui deviendra sa plus proche collaboratrice, Yvonne Jean-Haffen, avec qui il partage la même passion artistique.
Ouvrez vos fenêtres, courez le monde et vous verrez comme la nature est quelque chose de merveilleux, lui disait-il. La correspondance qu’ils ont entretenue pendant trente ans est un témoignage unique du processus créatif de Méheut. Les lettres, toujours ornées, de l’artiste révèlent les nombreux conseils de maître à disciple et témoignent du caractère privilégié d’une entente artistique et d’une estime réciproque. Plus qu’une correspondance, ces lettres sont de véritables « leçons de peinture » et manifestent la profession de foi d’un artiste amoureux de sa terre natale, inclination qu’il transmettra à son élève. La mer, la Bretagne, les artisans, la foi sont autant de thèmes qu’il aborde dans cette correspondance tout en assurant son soutien et son appui à sa fidèle assistante.
En 1987, afin de préserver la mémoire de son oeuvre et rendre hommage à son ami disparu, Yvonne Jean-Haffen lègue sa correspondance et ses propres oeuvres à la ville de Dinan et fait don de sa propriété, « La Grande Vigne », qui abrita l’atelier de Méheut dans les années 40.
Ouvrez vos fenêtres, courez le monde et vous verrez comme la nature est quelque chose de merveilleux, lui disait-il. La correspondance qu’ils ont entretenue pendant trente ans est un témoignage unique du processus créatif de Méheut. Les lettres, toujours ornées, de l’artiste révèlent les nombreux conseils de maître à disciple et témoignent du caractère privilégié d’une entente artistique et d’une estime réciproque. Plus qu’une correspondance, ces lettres sont de véritables « leçons de peinture » et manifestent la profession de foi d’un artiste amoureux de sa terre natale, inclination qu’il transmettra à son élève. La mer, la Bretagne, les artisans, la foi sont autant de thèmes qu’il aborde dans cette correspondance tout en assurant son soutien et son appui à sa fidèle assistante.
En 1987, afin de préserver la mémoire de son oeuvre et rendre hommage à son ami disparu, Yvonne Jean-Haffen lègue sa correspondance et ses propres oeuvres à la ville de Dinan et fait don de sa propriété, « La Grande Vigne », qui abrita l’atelier de Méheut dans les années 40.
Le céramiste et le sculpteur
Le domaine des arts appliqués dans lequel l’artiste va, durant plusieurs décennies, exercer son talent est celui de la céramique. Il travaille avec plusieurs ateliers, pour la faïencerie Henriot à Quimper, à la Manufacture nationale de Sèvres et avec Villeroy et Boch à Mettlach (Saxe) dans les domaines de la vaisselle de table et de création, sur des pièces sculptées originales, éditées en série ou parfois unique.
Méheut propose ses services à la faïencerie Henriot qui lui commande deux services de table, « le service de la mer » et « le service de la galette », tous deux présentés à l’Exposition des Arts Décoratifs en 1925. Le traitement des coquillages, poissons et animaux marins du « service de la mer », modernise les traditionnelles bretonneries, tandis que « le service à gâteaux » dit « de la galette » décline avec intelligence, d’assiette en assiette, la fabrication de la crêpe de froment.
En 1928, Méheut réalise un service à poisson pour la manufacture nationale de Sèvres, commandé par un mécène, David-Weill. Le décor central du service restitue la diversité de la faune marine : sardines, turbots, raies, hippocampes…
Pour l’Exposition Coloniale de 1931, l’artiste s’éloigne de son répertoire et conçoit huit vases décorés de scènes exotiques.
Enfin, en 1932, il imagine les assiettes du service de table du restaurant Prunier à Paris. Méheut étend son travail au décor du restaurant, à la fabrication de cendriers publicitaires, à l’illustration des menus et au livre de recettes édité par Madame Prunier à Londres.
L’univers de la sculpture devient pour l’artiste un champ d’expérimentation privilégié. Il travaille la terre, cherche les formes, élabore les volumes et s’attache à capter la vie à travers des scènes en ronde-bosse.
Méheut propose ses services à la faïencerie Henriot qui lui commande deux services de table, « le service de la mer » et « le service de la galette », tous deux présentés à l’Exposition des Arts Décoratifs en 1925. Le traitement des coquillages, poissons et animaux marins du « service de la mer », modernise les traditionnelles bretonneries, tandis que « le service à gâteaux » dit « de la galette » décline avec intelligence, d’assiette en assiette, la fabrication de la crêpe de froment.
En 1928, Méheut réalise un service à poisson pour la manufacture nationale de Sèvres, commandé par un mécène, David-Weill. Le décor central du service restitue la diversité de la faune marine : sardines, turbots, raies, hippocampes…
Pour l’Exposition Coloniale de 1931, l’artiste s’éloigne de son répertoire et conçoit huit vases décorés de scènes exotiques.
Enfin, en 1932, il imagine les assiettes du service de table du restaurant Prunier à Paris. Méheut étend son travail au décor du restaurant, à la fabrication de cendriers publicitaires, à l’illustration des menus et au livre de recettes édité par Madame Prunier à Londres.
L’univers de la sculpture devient pour l’artiste un champ d’expérimentation privilégié. Il travaille la terre, cherche les formes, élabore les volumes et s’attache à capter la vie à travers des scènes en ronde-bosse.
Le décorateur
Dès le début de sa carrière jusqu’en 1927 environ, Mathurin Méheut collabore à la revue Art et Décoration. L’artiste expérimente les supports les plus divers, de la dentelle aux boîtes de Roger-Gallet, stylisant les motifs afin d’adapter ses sujets.
Reconnu comme un artiste-décorateur, il réalise de nombreuses commandes tout au long de sa carrière. En 1930, son talent dépasse les frontières. Appelé par la firme Heinz à Pittsburgh (États-Unis), Méheut conçoit une immense fresque de 80 mètres de long pour l’auditorium du siège. Sollicité par le pavillon de la Bretagne à l’Exposition de 1937, l’artiste décore les trois pignons à fresque du bâtiment aujourd’hui disparu. Les scènes sont unifiées par une volute centrale que l’on retrouvera, en 1952, sur la façade de la faïencerie Henriot à Quimper. Cette similitude de motifs montre comment il élabore ses compositions à l’appui d’un même répertoire.
Entre 1942 et 1946, il exécute avec son assistante Yvonne Jean-Haffen une décoration singulière, sur les pas des dinosaures, pour l’Institut de géologie à Rennes. Afin de peindre ptérodactyles et autres diplodocus, ainsi que la végétation préhistorique, Méheut se rend au museum, au zoo, se déplace sur des sites naturels, étudie les ouvrages scientifiques et réalise les panneaux avec beaucoup de vérité.
Des particuliers passent également commande. En 1924, à Étables-sur-mer (Côte d’Armor), les algues entrelacées de la villa « Le Caruhel » et les motifs marins enveloppent littéralement la demeure, suggérant un traitement Art nouveau. De la même façon, l’ornementation de la villa d’Albert Khan en 1929, à Roquebrune- Cap-Martin, se déploie du sol au plafond. Á Lille, en 1940, vitraux et mosaïques murales habillent de scènes colorées tout l’espace du restaurant « À l’Huitrière ».
Reconnu comme un artiste-décorateur, il réalise de nombreuses commandes tout au long de sa carrière. En 1930, son talent dépasse les frontières. Appelé par la firme Heinz à Pittsburgh (États-Unis), Méheut conçoit une immense fresque de 80 mètres de long pour l’auditorium du siège. Sollicité par le pavillon de la Bretagne à l’Exposition de 1937, l’artiste décore les trois pignons à fresque du bâtiment aujourd’hui disparu. Les scènes sont unifiées par une volute centrale que l’on retrouvera, en 1952, sur la façade de la faïencerie Henriot à Quimper. Cette similitude de motifs montre comment il élabore ses compositions à l’appui d’un même répertoire.
Entre 1942 et 1946, il exécute avec son assistante Yvonne Jean-Haffen une décoration singulière, sur les pas des dinosaures, pour l’Institut de géologie à Rennes. Afin de peindre ptérodactyles et autres diplodocus, ainsi que la végétation préhistorique, Méheut se rend au museum, au zoo, se déplace sur des sites naturels, étudie les ouvrages scientifiques et réalise les panneaux avec beaucoup de vérité.
Des particuliers passent également commande. En 1924, à Étables-sur-mer (Côte d’Armor), les algues entrelacées de la villa « Le Caruhel » et les motifs marins enveloppent littéralement la demeure, suggérant un traitement Art nouveau. De la même façon, l’ornementation de la villa d’Albert Khan en 1929, à Roquebrune- Cap-Martin, se déploie du sol au plafond. Á Lille, en 1940, vitraux et mosaïques murales habillent de scènes colorées tout l’espace du restaurant « À l’Huitrière ».
L’illustrateur et le graveur
Méheut est un illustrateur majeur du XXe siècle. Sa popularité de son vivant s’explique d’ailleurs, en partie, par cette activité. Livres, guides, manuels scolaires, almanachs… sont, en effet, diffusés aux quatre coins du territoire.
Son talent l’amène à associer son nom à celui d’écrivains de renom. Il illustre notamment Pêcheurs d’Islande de Pierre Loti, La Légende de la mort d’Anatole Le Braz ou encore Les Croix de bois de Roland Dorgelès. Il publie, en 1944, un ouvrage de référence Vieux métiers bretons de Florian Le Roy. La confiance s’installe durablement avec ses éditeurs : Arthaud, Horizons de France, Les Flots bleus, Alpina ou Aubert… qui le sollicitent souvent. La beauté des illustrations pour Regarde de Colette constituent une forme de point d’orgue.
Au-delà de l’impression off-set industrielle, les techniques de reproduction manuelle intéressent également Méheut. Il en utilise de nombreuses : gravure sur bois, eau forte, lithographie… et se montre à la pointe de l’innovation en déposant des brevets d’invention. Néanmoins, l’artiste a une nette préférence pour la taille d’épargne. Le trait du dessin, creusé dans le bois ou le lino, émerge en relief pour recevoir l’encre. Ces aplats procurent un fort contraste par rapport aux autres techniques qui reproduisent les nuances de gris. Le rendu est plus austère, mais plus puissant.
Son talent l’amène à associer son nom à celui d’écrivains de renom. Il illustre notamment Pêcheurs d’Islande de Pierre Loti, La Légende de la mort d’Anatole Le Braz ou encore Les Croix de bois de Roland Dorgelès. Il publie, en 1944, un ouvrage de référence Vieux métiers bretons de Florian Le Roy. La confiance s’installe durablement avec ses éditeurs : Arthaud, Horizons de France, Les Flots bleus, Alpina ou Aubert… qui le sollicitent souvent. La beauté des illustrations pour Regarde de Colette constituent une forme de point d’orgue.
Au-delà de l’impression off-set industrielle, les techniques de reproduction manuelle intéressent également Méheut. Il en utilise de nombreuses : gravure sur bois, eau forte, lithographie… et se montre à la pointe de l’innovation en déposant des brevets d’invention. Néanmoins, l’artiste a une nette préférence pour la taille d’épargne. Le trait du dessin, creusé dans le bois ou le lino, émerge en relief pour recevoir l’encre. Ces aplats procurent un fort contraste par rapport aux autres techniques qui reproduisent les nuances de gris. Le rendu est plus austère, mais plus puissant.
Au service des compagnies maritimes
Tout au long de sa vie, Mathurin Méheut travaille pour les grandes compagnies maritimes (Messagerie Maritimes, Compagnie Générale Transatlantique, Société Française des Transports Pétroliers), puis pour un armateur boulonnais à la pêche industrielle, Delpierre.
La Compagnie des Messagerie Maritimes lui commande la décoration de paquebots, mais aussi l’illustration de documents comme les menus. Du D’Artagnan (1924) au Président Doumer (1933), Meheut aborde des thèmes éclectiques : la Dame à la Licorne, Tristan et Iseult ou encore l’atlas marocain et la civilisation crétoise. Il travaille sur des échelles différentes, du décor intimiste de cabine aux grandes fresques murales des salles à manger. La Compagnie Générale Transatlantique l’appelle également pour un paquebot prestigieux, le Normandie (1931) et lui confie des scènes de forêt en hiver, un décor où biches, lièvres, daims, sangliers cohabitent dans un ensemble de couleurs automnales.
Après guerre, Méheut est sollicité par un tout autre secteur d’activités. Les navires de la Société Française des Transports Pétroliers, dont il agrémente les salles de repos et les réfectoires. Pour ces intérieurs qui accompagnent le travail pénible des marins, il représente des sites et des paysages symbolisant les provinces dont les pétroliers portent les noms : Sologne, Anjou, Poitou, Provence,….
Enfin, l‘artiste collabore avec les Pêcheries Delpierre et participe à l’élaboration d’un ouvrage Boulogne, grand port de pêche (1956) qui témoigne de son engagement en faveur d’une profession qui l’a toujours intéressée.
Peu de ces décors de navires ont survécu, mais les esquisses, les variantes et les photographies d’époque rendent compte de l’importante production de Méheut.
La Compagnie des Messagerie Maritimes lui commande la décoration de paquebots, mais aussi l’illustration de documents comme les menus. Du D’Artagnan (1924) au Président Doumer (1933), Meheut aborde des thèmes éclectiques : la Dame à la Licorne, Tristan et Iseult ou encore l’atlas marocain et la civilisation crétoise. Il travaille sur des échelles différentes, du décor intimiste de cabine aux grandes fresques murales des salles à manger. La Compagnie Générale Transatlantique l’appelle également pour un paquebot prestigieux, le Normandie (1931) et lui confie des scènes de forêt en hiver, un décor où biches, lièvres, daims, sangliers cohabitent dans un ensemble de couleurs automnales.
Après guerre, Méheut est sollicité par un tout autre secteur d’activités. Les navires de la Société Française des Transports Pétroliers, dont il agrémente les salles de repos et les réfectoires. Pour ces intérieurs qui accompagnent le travail pénible des marins, il représente des sites et des paysages symbolisant les provinces dont les pétroliers portent les noms : Sologne, Anjou, Poitou, Provence,….
Enfin, l‘artiste collabore avec les Pêcheries Delpierre et participe à l’élaboration d’un ouvrage Boulogne, grand port de pêche (1956) qui témoigne de son engagement en faveur d’une profession qui l’a toujours intéressée.
Peu de ces décors de navires ont survécu, mais les esquisses, les variantes et les photographies d’époque rendent compte de l’importante production de Méheut.
Pratique
Mathurin Méheut 1882-1958
du 27 février au 30 juin 2013
musée national de la Marine
17, place du Trocadéro
75116 Paris
lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 11 h à 18 h, (fermeture des caisses à 17 h 15)
samedi et dimanche de 11 h à 19 h
(fermeture des caisses à 18 h 15)
fermé le mardi et le 1er mai
du 27 février au 30 juin 2013
musée national de la Marine
17, place du Trocadéro
75116 Paris
lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 11 h à 18 h, (fermeture des caisses à 17 h 15)
samedi et dimanche de 11 h à 19 h
(fermeture des caisses à 18 h 15)
fermé le mardi et le 1er mai