Olivier Debré, Ocre de Touraine. Montauban, musée Ingres Bourdelle © Musée Ingres Bourdelle / Jean-Jacques Ader
Le Musée Ingres Bourdelle présente l’exposition Monet-Debré, Entre Fog et Brume dans le cadre de l’opération nationale « 100 œuvres qui racontent le climat », après avoir pris part l’an dernier aux célébrations du 150e anniversaire de l’impressionnisme.
Une œuvre majeure de l’exposition, Le Parlement de Londres de Claude Monet, généreusement prêtée par le musée d’Orsay, sera mise en dialogue avec Ocre rouge de Touraine d’Olivier Debré, une toile conservée dans les collections du musée Ingres Bourdelle. La toile de Monet, silhouette irréelle et fantomatique, dépeint le Parlement de Londres comme une apparition éthérée. L’architecture de pierre semble se dissoudre dans une brume dense où ciel et eau se confondent, dominés par des tons de mauve et d’orangé, appliqués en touches fragmentées pour rendre la densité de l’atmosphère brumeuse. En face, l’oeuvre d’Olivier Debré présente une peinture fluide et transparente, ponctuée de touches audacieuses et épaisses qui évoquent l’air, l’eau, la lumière et de vastes espaces, ceux de la Touraine et des bords de Loire, régions qui ont marqué l’oeuvre de ce grand nom de l’abstraction contemporaine.
Ces deux tableaux, l’un représentant un fleuve urbain et l’autre un fleuve sauvage, nous offrent deux atmosphères contrastées : l’une citadine et vaporeuse, l’autre poétique et lumineuse. Ensemble, ils interrogent la beauté fragile de la nature, aujourd’hui menacée par le changement climatique. L’exposition invite ainsi à réfléchir à l’avenir des fleuves européens, confrontés aux défis du tourisme et de la pollution. Cette évocation résonne particulièrement à Montauban, où le Tarn serpente au pied du musée Ingres Bourdelle, symbolisant la réalité locale face aux enjeux environnementaux globaux.
Une œuvre majeure de l’exposition, Le Parlement de Londres de Claude Monet, généreusement prêtée par le musée d’Orsay, sera mise en dialogue avec Ocre rouge de Touraine d’Olivier Debré, une toile conservée dans les collections du musée Ingres Bourdelle. La toile de Monet, silhouette irréelle et fantomatique, dépeint le Parlement de Londres comme une apparition éthérée. L’architecture de pierre semble se dissoudre dans une brume dense où ciel et eau se confondent, dominés par des tons de mauve et d’orangé, appliqués en touches fragmentées pour rendre la densité de l’atmosphère brumeuse. En face, l’oeuvre d’Olivier Debré présente une peinture fluide et transparente, ponctuée de touches audacieuses et épaisses qui évoquent l’air, l’eau, la lumière et de vastes espaces, ceux de la Touraine et des bords de Loire, régions qui ont marqué l’oeuvre de ce grand nom de l’abstraction contemporaine.
Ces deux tableaux, l’un représentant un fleuve urbain et l’autre un fleuve sauvage, nous offrent deux atmosphères contrastées : l’une citadine et vaporeuse, l’autre poétique et lumineuse. Ensemble, ils interrogent la beauté fragile de la nature, aujourd’hui menacée par le changement climatique. L’exposition invite ainsi à réfléchir à l’avenir des fleuves européens, confrontés aux défis du tourisme et de la pollution. Cette évocation résonne particulièrement à Montauban, où le Tarn serpente au pied du musée Ingres Bourdelle, symbolisant la réalité locale face aux enjeux environnementaux globaux.
Info+
Musée Ingres Bourdelle
19 Rue de l'Hôtel de ville
82000 Montauban
museeingresbourdelle.com
05 63 22 12 91
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