David Hockney in his Studio, Los Angeles, March 1st 2016. © David Hockney. Photo credit: Jean-Pierre Goncalves de Lima.
Avec cette remarquable série, David Hockney donne à voir son univers intime, ses proches, ses amis, leurs enfants, constituant ainsi une remarquable galerie de portraits sur celles et ceux qui ont croisé son chemin au fil des ans, constituant de fait un vaste panorama du Los Angeles artistique de notre époque.
En 2012, le Musée Guggenheim Bilbao présentait déjà une monumentale exposition de paysages : David Hockney : Une vision plus large. La même année, l’artiste quittait son Yorkshire natal pour retourner à Los Angeles. Retrouvant avec le portrait le goût de la contemplation paisible, il exécuta, dès l’été 2013, le premier de ce qui finira par devenir une série de plus de 90 tableaux ; 82 d’entre eux sont présentés dans le cadre de l'exposition.
Hockney conçoit ces portraits comme un unique corpus artistique. L'exposition s’articule ainsi autour d'un parcours quasi chronologique qui permet de réaliser une autre étude psychologique : celle de l'artiste lui- même. Son état émotionnel semble s'alléger au fur et à mesure que la série progresse, en même temps que s'affirme conviction sur le format, le médium et le mode opératoire. Toutes les toiles sont de même taille et montrent le modèle assis sur la même chaise, sur le même fond d'un bleu intense, sous la même lumière, vive et transparente, du sud de la Californie. Elles toutes ont été peintes durant le même laps de temps : trois jours.
Parmi les modèles, tous choisis parmi ses amis, ses parents et ses connaissances, se trouvent des collaborateurs de l'atelier, d'autres artistes comme John Baldessari, des conservateurs et des galeristes comme Larry Gagosian.
"Les célébrités sont faites pour la photographie", affirme David Hockney. "Moi, je ne dépeins pas de célébrités tandis que la photographie, oui. Mes célébrités à moi sont mes amis." Chaque portrait est ainsi le fruit d'une intense observation et se transforme ainsi en analyse psychologique.
Grâce à la virtuosité de l'artiste, l'uniformité des éléments de chaque toile accentue les différences entre les différents modèles et laisse leur personnalité surgir avec une chaleureuse immédiateté. Avec cette série, à une époque de prolifération de selfies et de portraits photographiques sur les réseaux sociaux, Hockney réexamine le rôle du portrait peint dans une installation intense et enveloppante. La note divergente, l’unique nature morte, est le résultat de l’absence, un jour, de l'un des modèles. Désireux de peindre, l'artiste s'est emparé de ce qu'il avait sous la main, à savoir une sélection de fruits et de légumes, pour réaliser son portrait.
En 2012, le Musée Guggenheim Bilbao présentait déjà une monumentale exposition de paysages : David Hockney : Une vision plus large. La même année, l’artiste quittait son Yorkshire natal pour retourner à Los Angeles. Retrouvant avec le portrait le goût de la contemplation paisible, il exécuta, dès l’été 2013, le premier de ce qui finira par devenir une série de plus de 90 tableaux ; 82 d’entre eux sont présentés dans le cadre de l'exposition.
Hockney conçoit ces portraits comme un unique corpus artistique. L'exposition s’articule ainsi autour d'un parcours quasi chronologique qui permet de réaliser une autre étude psychologique : celle de l'artiste lui- même. Son état émotionnel semble s'alléger au fur et à mesure que la série progresse, en même temps que s'affirme conviction sur le format, le médium et le mode opératoire. Toutes les toiles sont de même taille et montrent le modèle assis sur la même chaise, sur le même fond d'un bleu intense, sous la même lumière, vive et transparente, du sud de la Californie. Elles toutes ont été peintes durant le même laps de temps : trois jours.
Parmi les modèles, tous choisis parmi ses amis, ses parents et ses connaissances, se trouvent des collaborateurs de l'atelier, d'autres artistes comme John Baldessari, des conservateurs et des galeristes comme Larry Gagosian.
"Les célébrités sont faites pour la photographie", affirme David Hockney. "Moi, je ne dépeins pas de célébrités tandis que la photographie, oui. Mes célébrités à moi sont mes amis." Chaque portrait est ainsi le fruit d'une intense observation et se transforme ainsi en analyse psychologique.
Grâce à la virtuosité de l'artiste, l'uniformité des éléments de chaque toile accentue les différences entre les différents modèles et laisse leur personnalité surgir avec une chaleureuse immédiateté. Avec cette série, à une époque de prolifération de selfies et de portraits photographiques sur les réseaux sociaux, Hockney réexamine le rôle du portrait peint dans une installation intense et enveloppante. La note divergente, l’unique nature morte, est le résultat de l’absence, un jour, de l'un des modèles. Désireux de peindre, l'artiste s'est emparé de ce qu'il avait sous la main, à savoir une sélection de fruits et de légumes, pour réaliser son portrait.