© Jean-Pierre Grandjean
L’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » révèle la richesse des pratiques religieuses africaines. Tout au long du parcours, le public plonge dans une atmosphère de mysticisme et découvre la ferveur des croyants.
Plus de 300 pièces inédites, issues des collections du MEG, sont enrichies par de fascinantes images de cinq photographes contemporains de renommée internationale. Une série de courts témoignages filmés présentent le point de vue des adeptes eux-mêmes. Des installations vidéo d’un artiste vidéaste ponctuent le parcours d’exposition en révélant la notion du sacré dans les religions autochtones africaines.
L’exposition suit le fil conducteur de l’extase religieuse, une communion intense avec les forces divines. C’est un état dans lequel une personne se trouve comme transportée hors de soi et hors du monde réel.
Dans « Afrique. Les religions de l’extase », la religion est définie comme un ensemble de rituels qui relient les vivants entre eux, face aux puissances de l’invisible : dieu unique, divinités multiples, esprits des ancêtres ou de la nature.
Le parcours de l’exposition dévoile les religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme), les religions africaines autochtones, les cultes de possession et les univers magico-religieux. Ici, l’Afrique n’est pas envisagée comme un espace géographique, mais comme un espace culturel. Ces pratiques religieuses se retrouvant jusque dans les Amériques et l’Europe, où elles ont été largement diffusées par la diaspora.
Pendant toute la durée de l’exposition, le MEG invite son public à de multiples activités en lien avec «Afrique. Les religions de l’extase »: spectacles, conférences, cinéma, ateliers, visites guidées ou décalées. De nombreuses animations sont également dédiées aux familles et aux scolaires.
Plus de 300 pièces inédites, issues des collections du MEG, sont enrichies par de fascinantes images de cinq photographes contemporains de renommée internationale. Une série de courts témoignages filmés présentent le point de vue des adeptes eux-mêmes. Des installations vidéo d’un artiste vidéaste ponctuent le parcours d’exposition en révélant la notion du sacré dans les religions autochtones africaines.
L’exposition suit le fil conducteur de l’extase religieuse, une communion intense avec les forces divines. C’est un état dans lequel une personne se trouve comme transportée hors de soi et hors du monde réel.
Dans « Afrique. Les religions de l’extase », la religion est définie comme un ensemble de rituels qui relient les vivants entre eux, face aux puissances de l’invisible : dieu unique, divinités multiples, esprits des ancêtres ou de la nature.
Le parcours de l’exposition dévoile les religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme), les religions africaines autochtones, les cultes de possession et les univers magico-religieux. Ici, l’Afrique n’est pas envisagée comme un espace géographique, mais comme un espace culturel. Ces pratiques religieuses se retrouvant jusque dans les Amériques et l’Europe, où elles ont été largement diffusées par la diaspora.
Pendant toute la durée de l’exposition, le MEG invite son public à de multiples activités en lien avec «Afrique. Les religions de l’extase »: spectacles, conférences, cinéma, ateliers, visites guidées ou décalées. De nombreuses animations sont également dédiées aux familles et aux scolaires.
Scénographie par Franck Houndégla et Sophie Schenck
Concevoir et mettre en œuvre la scénographie d’une exposition, c’est donner une existence matérielle à un discours. À partir d’un scénario écrit par le commissariat de l’exposition, qui énonce et hiérarchise les messages à transmettre au public, la scénographie opère une mise en scène, c’est-à-dire une traduction par l’espace. Les supports de messages que sont les textes, objets, images, sons ou contenus interactifs se trouvent inscrits et déployés dans une composition spatiale globale.
Cette composition, tant plastique que technique, emprunte aux domaines de création et de conception que sont l’architecture. Le design, les arts visuels, les arts du spectacle et l’ingénierie. La discipline hybride qu’est la scénographie d’exposition a pour finalité de proposer aux visiteurs et visiteuses une expérience spatiale singulière. Expérience où son interaction avec un environnement lui permettra de rencontrer une diversité de savoirs et d’informations, en éprouvant des sensations. Cet environnement composé d’ambiances et de formes, de signes et de sons constitue le vocabulaire du projet de scénographie.
Les résolutions visuelles et techniques, matérielles et économiques que l’on apporte au projet, en phase de conception ou directement sur le chantier, doivent toujours servir les intentions essentielles du projet scénographique, de façon à lui permettre de s’adapter sans s’affaiblir lorsque survient une contrainte de place ou de budget.
Scénographier « Afrique. Les religions de l’extase »
Lorsque nous avons lu le scénario de l’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » à l’occasion du concours pour la conception scénographique, nous avons été inspirés non seulement par le sujet, mais aussi par son traitement structuré et limpide, quand on considère la diversité et la complexité des pratiques religieuses contemporaines en Afrique.
La notion d’« extase religieuse », fil conducteur de l’exposition, est évoquée par une grande variété de médiums — photographie contemporaine, photographie documentaire, installations vidéo, objets ethnographiques et interviews filmées, textes — dont l’articulation est propre à susciter une expérience de visite à la fois informée, sensible et réflexive.
L’enjeu du projet scénographique fut de parvenir à donner une matérialité au sujet abstrait qu’est la religion et à la notion diffuse qu’est l’extase religieuse.
Nous avons proposé un «espace de questionnement », qui joue sur les échelles, les points de vue et les faux-semblants, et s’inspire de la spatialité propre aux sociétés africaines que nous connaissons. Par la scénographie, nous souhaitons immerger le visiteur dans un espace peuplé d’événements, tel une interprétation de la cour d’habitation que l’on rencontre en Afrique subsaharienne, où l’espace de vie se transforme continûment par juxtaposition, imbrication et substitution selon l’évolution de l’organisation sociale.
Cet « espace de questionnement » est un espace sans cloisonnement, que le visiteur parcourt dans sa continuité ; un espace ouvert que viennent animer de grands objets dimensionnés à l’échelle du plateau d’exposition : grande forme courbe, longue paroi, rocher élevé, coupole suspendue ou sol miroitant. Ce sont des supports et réceptacles de textes et de cartes, d’objets et d’images, de lumières et des sons. L’approche acoustique et sonore de l’exposition, qui associe zones perméables et confinées, diffusion ambiante et localisée, conforte la perception d’un grand espace ouvert où se répartissent des points d’intimité. L’ambiance lumineuse accompagne la déambulation en se modulant en fonction des parties de l’exposition et selon la nature des objets.
Pour que l’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » puisse exister physiquement et être parcourue par les visiteurs et visiteuses du MEG, il fut nécessaire qu’un ensemble d’actions s’accomplissent en amont. Les compétences et les façons d’être de nombreux protagonistes se sont rencontrées durant l’élaboration du projet : celles de l’équipe du MEG - commissariat, équipe de projet, médiation, ateliers de réalisation, administration -; de l’équipe de conception scénographique - scénographie, graphisme, éclairage, acoustique -; et des entreprises chargées de la réalisation - agencement, décor, réalisation graphique et photographique.
Le projet scénographique de l’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » est une aventure collective qui a associé le papier et l’écran, les réunions sur table et les visites de chantier. Nous sommes passés d’un projet imaginé à une réalisation fabriquée qui nous échappe maintenant qu’elle est investie par le public.
Cette composition, tant plastique que technique, emprunte aux domaines de création et de conception que sont l’architecture. Le design, les arts visuels, les arts du spectacle et l’ingénierie. La discipline hybride qu’est la scénographie d’exposition a pour finalité de proposer aux visiteurs et visiteuses une expérience spatiale singulière. Expérience où son interaction avec un environnement lui permettra de rencontrer une diversité de savoirs et d’informations, en éprouvant des sensations. Cet environnement composé d’ambiances et de formes, de signes et de sons constitue le vocabulaire du projet de scénographie.
Les résolutions visuelles et techniques, matérielles et économiques que l’on apporte au projet, en phase de conception ou directement sur le chantier, doivent toujours servir les intentions essentielles du projet scénographique, de façon à lui permettre de s’adapter sans s’affaiblir lorsque survient une contrainte de place ou de budget.
Scénographier « Afrique. Les religions de l’extase »
Lorsque nous avons lu le scénario de l’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » à l’occasion du concours pour la conception scénographique, nous avons été inspirés non seulement par le sujet, mais aussi par son traitement structuré et limpide, quand on considère la diversité et la complexité des pratiques religieuses contemporaines en Afrique.
La notion d’« extase religieuse », fil conducteur de l’exposition, est évoquée par une grande variété de médiums — photographie contemporaine, photographie documentaire, installations vidéo, objets ethnographiques et interviews filmées, textes — dont l’articulation est propre à susciter une expérience de visite à la fois informée, sensible et réflexive.
L’enjeu du projet scénographique fut de parvenir à donner une matérialité au sujet abstrait qu’est la religion et à la notion diffuse qu’est l’extase religieuse.
Nous avons proposé un «espace de questionnement », qui joue sur les échelles, les points de vue et les faux-semblants, et s’inspire de la spatialité propre aux sociétés africaines que nous connaissons. Par la scénographie, nous souhaitons immerger le visiteur dans un espace peuplé d’événements, tel une interprétation de la cour d’habitation que l’on rencontre en Afrique subsaharienne, où l’espace de vie se transforme continûment par juxtaposition, imbrication et substitution selon l’évolution de l’organisation sociale.
Cet « espace de questionnement » est un espace sans cloisonnement, que le visiteur parcourt dans sa continuité ; un espace ouvert que viennent animer de grands objets dimensionnés à l’échelle du plateau d’exposition : grande forme courbe, longue paroi, rocher élevé, coupole suspendue ou sol miroitant. Ce sont des supports et réceptacles de textes et de cartes, d’objets et d’images, de lumières et des sons. L’approche acoustique et sonore de l’exposition, qui associe zones perméables et confinées, diffusion ambiante et localisée, conforte la perception d’un grand espace ouvert où se répartissent des points d’intimité. L’ambiance lumineuse accompagne la déambulation en se modulant en fonction des parties de l’exposition et selon la nature des objets.
Pour que l’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » puisse exister physiquement et être parcourue par les visiteurs et visiteuses du MEG, il fut nécessaire qu’un ensemble d’actions s’accomplissent en amont. Les compétences et les façons d’être de nombreux protagonistes se sont rencontrées durant l’élaboration du projet : celles de l’équipe du MEG - commissariat, équipe de projet, médiation, ateliers de réalisation, administration -; de l’équipe de conception scénographique - scénographie, graphisme, éclairage, acoustique -; et des entreprises chargées de la réalisation - agencement, décor, réalisation graphique et photographique.
Le projet scénographique de l’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » est une aventure collective qui a associé le papier et l’écran, les réunions sur table et les visites de chantier. Nous sommes passés d’un projet imaginé à une réalisation fabriquée qui nous échappe maintenant qu’elle est investie par le public.
Pratique
MEG
Musée d’ethnographie de Genève
Bd Carl-Vogt 65
1205 Genève
T +41 22 418 45 50
E meg@ville-ge.ch
www.meg-geneve.ch
Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h à 18 h
Fermé le lundi, le 25 décembre et le 1er janvier
Exposition permanente : gratuite
Exposition temporaire : 9/6 CHF
Gratuit jusqu’à 18 ans ainsi que chaque
1er dimanche du mois
Musée d’ethnographie de Genève
Bd Carl-Vogt 65
1205 Genève
T +41 22 418 45 50
E meg@ville-ge.ch
www.meg-geneve.ch
Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h à 18 h
Fermé le lundi, le 25 décembre et le 1er janvier
Exposition permanente : gratuite
Exposition temporaire : 9/6 CHF
Gratuit jusqu’à 18 ans ainsi que chaque
1er dimanche du mois