Quatuor Guimaraès © Pierre Aimar
Une ancienne cathédrale mais dont le haut espace, la nef et les belles fresques vont bien à une cathédrale. Avec, au cœur de la nef, le Quatuor Guimaraès, une femme et trois hommes, venus de la ville du Portugal qui porte ce même nom, ville natale de l’un d’eux, Alvaro Pereira. Emmanuel Salvador, premier violon, et Emilia Goch, alto, qui forment un couple sont au cœur de ce jeune quatuor.
Les musiques qu’ils vont interpréter dans ce concert de fin d’après-midi sont assez variées pour permettre un vrai regard sur leur talent et la diversité de leur propos musical.
Avec Respighi d’abord, un air d’Italie, anciennes danses et danse galante pour le luth ; une vilanelle gaie et sautillante sur fond de continuum ; des musiques qui se fondent et s’élaborent interférant de façon caressante puis se muant en danses populaires bien rythmées.
Avec Mendelssohn, il court tout à coup un grand vent frissonnant et triste qui forme une mélopée lancinante mais aussi vive. Parfois des accents de danse hongroise.. ; les autres mouvements sont plaisants et Mendelssohn fidèle à lui-même.
Turina apporte des valeurs plus espagnoles avec la prière du torero qui trouve sa place sous les reflets rouges et bleus d’un vitrail lumineux jouant dans le chœur de l’église. Quant à Debussy, rêveur, il apporte avec lui des reflets et des ombres de voiles qui flottent, tout le charme de son temps, et son regard évanescent.
Le Quatuor Guimaraes offre en final un regard d’Espagne, des rythmes de tangos, une Cumparsita savante et rythmée, pleureuse, avant Jalousie le beau tango un peu dramatique de Jacob Gade.
Le Quatuor Guimaraès a fait preuve de talents variés, de possibilités ouvertes sur des genres parfois très opposés, et d’une belle maîtrise de ce genre musical qui peut se révéler parfois si austère.
Jacqueline Aimar
Les musiques qu’ils vont interpréter dans ce concert de fin d’après-midi sont assez variées pour permettre un vrai regard sur leur talent et la diversité de leur propos musical.
Avec Respighi d’abord, un air d’Italie, anciennes danses et danse galante pour le luth ; une vilanelle gaie et sautillante sur fond de continuum ; des musiques qui se fondent et s’élaborent interférant de façon caressante puis se muant en danses populaires bien rythmées.
Avec Mendelssohn, il court tout à coup un grand vent frissonnant et triste qui forme une mélopée lancinante mais aussi vive. Parfois des accents de danse hongroise.. ; les autres mouvements sont plaisants et Mendelssohn fidèle à lui-même.
Turina apporte des valeurs plus espagnoles avec la prière du torero qui trouve sa place sous les reflets rouges et bleus d’un vitrail lumineux jouant dans le chœur de l’église. Quant à Debussy, rêveur, il apporte avec lui des reflets et des ombres de voiles qui flottent, tout le charme de son temps, et son regard évanescent.
Le Quatuor Guimaraes offre en final un regard d’Espagne, des rythmes de tangos, une Cumparsita savante et rythmée, pleureuse, avant Jalousie le beau tango un peu dramatique de Jacob Gade.
Le Quatuor Guimaraès a fait preuve de talents variés, de possibilités ouvertes sur des genres parfois très opposés, et d’une belle maîtrise de ce genre musical qui peut se révéler parfois si austère.
Jacqueline Aimar