Jérémy Griffaud, Sous le ciel, 2024, dessin préparatoire, aquarelle sur papier. Courtesy de l'artiste © Adagp, Paris, 2024
À l’invitation du musée national Marc Chagall, l’artiste Jérémy Griffaud (né en 1991) créé une installation immersive et multimédia sur le thème de la biodiversité et de l’hybridation du vivant. Conçue en écho à l’œuvre de Chagall, l’exposition prend la forme d’une nouvelle expérience de la peinture, entre matérialité et langage symbolique, tous deux augmentés par l’apport du numérique.
Inspiré par le cycle peint du Message Biblique, chef d’œuvre à la portée universelle et spirituelle, et cœur de la collection permanente du musée, Jérémy Griffaud compose un mapping panoramique recouvrant la surface des murs. Quatre tableaux de Chagall ont particulièrement retenu son attention sur les thèmes du Paradis originel et de sa perte (Le Paradis, Adam et Eve chassés du Paradis), du songe (Le Songe de Jacob) et de l’hospitalité (Abraham et les trois anges).
Conçu comme un voyage en boucle, l’animation visuelle conduit le regardeur au centre d’un monde foisonnant et onirique où des passages s’opèrent entre jardin édénique et villes-îlots, entre monde souterrain et étendue céleste. Dans ce mouvement vers une intériorité ou un ailleurs, fourmille une multitude d’êtres hybrides aux gestes et déplacements eux-mêmes répétés. Un éternel retour sur soi qui à l’image des œuvres de Chagall, contient les différents temps du monde, passé, présent et futur, vécus ou imaginaires.
Pour édifier et habiter cet univers virtuel aux multiples niveaux de réalité, Jérémy Griffaud a réalisé près de 300 dessins, dont une sélection est présentée dans l’exposition. Le choix de l’aquarelle permet à l’artiste de jouer sur les effets de texture et de fondu de la peinture sur papier, qui sont ensuite numérisés et retranscrits par la modélisation en trois dimensions. En regard de ces œuvres, des esquisses préparatoires des quatre tableaux de Chagall sont aussi exposées : elles illustrent le processus de création du peintre de Vitebsk dans ses différentes étapes techniques mais aussi dans ses évolutions narratives et symboliques.
Jérémy Griffaud et Marc Chagall ont en effet en commun une confiance en l’efficacité des outils et moyens de la peinture, ainsi qu’un certain goût pour le jeu, pour proposer des environnements sensoriels et poétiques. Dans la singularité de leur langage plastique, l’infinie richesse des détails ouvre à toutes les découvertes et les interprétations.
Commissariat :
Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Grégory Couderc, responsable scientifique au musée national Marc Chagall
Gaïdig Lemarié, responsable des partenariats culturels pour les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Inspiré par le cycle peint du Message Biblique, chef d’œuvre à la portée universelle et spirituelle, et cœur de la collection permanente du musée, Jérémy Griffaud compose un mapping panoramique recouvrant la surface des murs. Quatre tableaux de Chagall ont particulièrement retenu son attention sur les thèmes du Paradis originel et de sa perte (Le Paradis, Adam et Eve chassés du Paradis), du songe (Le Songe de Jacob) et de l’hospitalité (Abraham et les trois anges).
Conçu comme un voyage en boucle, l’animation visuelle conduit le regardeur au centre d’un monde foisonnant et onirique où des passages s’opèrent entre jardin édénique et villes-îlots, entre monde souterrain et étendue céleste. Dans ce mouvement vers une intériorité ou un ailleurs, fourmille une multitude d’êtres hybrides aux gestes et déplacements eux-mêmes répétés. Un éternel retour sur soi qui à l’image des œuvres de Chagall, contient les différents temps du monde, passé, présent et futur, vécus ou imaginaires.
Pour édifier et habiter cet univers virtuel aux multiples niveaux de réalité, Jérémy Griffaud a réalisé près de 300 dessins, dont une sélection est présentée dans l’exposition. Le choix de l’aquarelle permet à l’artiste de jouer sur les effets de texture et de fondu de la peinture sur papier, qui sont ensuite numérisés et retranscrits par la modélisation en trois dimensions. En regard de ces œuvres, des esquisses préparatoires des quatre tableaux de Chagall sont aussi exposées : elles illustrent le processus de création du peintre de Vitebsk dans ses différentes étapes techniques mais aussi dans ses évolutions narratives et symboliques.
Jérémy Griffaud et Marc Chagall ont en effet en commun une confiance en l’efficacité des outils et moyens de la peinture, ainsi qu’un certain goût pour le jeu, pour proposer des environnements sensoriels et poétiques. Dans la singularité de leur langage plastique, l’infinie richesse des détails ouvre à toutes les découvertes et les interprétations.
Commissariat :
Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Grégory Couderc, responsable scientifique au musée national Marc Chagall
Gaïdig Lemarié, responsable des partenariats culturels pour les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes