Nouveau ! Vidala, Cantando al sol - Nueva Cancion d'Amérique latine. Production C’est Pas Des Manières / Inouïe Distribution

Résistances, fraternité, égalité, solidarité volupté, unité… Música. Vidala, milonga, chacarera, rasguido, zamba, et tant d’autres rythmes de cœur, tant de couleurs qui nous ramènent à notre mère la terre, à nos sœurs et frères, bien au-delà de nos frontières imaginaires...


Riches d’importants parcours artistiques et pédagogiques à travers diverses formations et projets, les musiciens de VIDALA se réunissent en 2014 autour de leur attachement commun pour la musique sud-américaine, ses poètes et la “Nueva Canción” particulièrement dont ils découvrent chaque jour de nouveaux trésors, poursuivant ainsi depuis la France ce travail de collectage, de transformation et de transmission comme le firent Violeta Parra et tant d’autres en Amérique Latine. VIDALA (tirant son nom d’une forme musicale et poétique issue du folklore argentin, qui chante les grands espaces andins et l’intime des êtres qui les occupent) s’inspire donc de ces chants populaires issus du folklore sud-américain et de cette “Nueva Canción’ d’Amérique Latine.

Avec les grands auteurs de la Nueva Canción, la poésie andine et la musique traditionnelle sud- américaine, la musique du peuple, se mêle alors à la critique sociale. Les mots dévoilent la beauté aride des paysages mais aussi les vies rudes et précaires des indiens, des ouvriers, des mineurs, des paysans et des descendants d’esclaves africains d’Amérique Latine.
Leur répertoire est de fait composé de morceaux d’auteurs et poètes tels que Atahualpa Yupanqui, Violeta Parra, ou Víctor Jara, Silvio Rodríguez, María Elena Walsh, Daniel Viglietti, Chabuca Granda, León Gieco,… très reconnus dans leurs pays respectifs et dans le monde comme représentants de leurs cultures et comme témoins de l’histoire des travailleurs et de la démocratie (comme les mineurs en Bolivie/Chili, ou les ouvriers et paysans d’Argentine et du Pérou). Chacune des pièces de leur répertoire transmet un message, que ce soit de l’espoir ou des désillusions. Hommage aux opprimés qui sont à la fois si proches de la nature par leur travail mais qui malheureusement, par des oppressions politiques et économiques, en deviennent esclaves.

Depuis la sortie en 2015 de leur 1er album au nom éponyme de “Vidala”, le trio a connu plus de 150 représentations en France, Suisse et Jordanie, dans les grands théâtres et festivals comme dans les lieux les plus intimes, des médiathèques, des musées, des amphithéâtres d’établissements scolaires et autres espaces, où cette musique prend encore plus de sens auprès du public. Les musiciens du trio VIDALA ont été par ailleurs associés à la création “Heridas” de la Cie de danse Libertango proposée par la chorégraphe et danseuse argentine Sol Buffet-Casal dont la première a vu le jour en avril 2018 au Sémaphore d’Irigny.

L’année 2020 s’annonce riche en événements, à commencer par l’arrivée aux percussions et aux chœurs de Raphaèle Frey-Maibach et de Baptiste Romano aux percussions et chœurs en remplacement de Myriam Essayan partie cultiver d’autres jardins merveilleux loin de la musique. C’est enfin un 2ème album et un nouveau spectacle qui verront le jour à l’automne 2020 avec la complicité de l’enseignante et chercheuse à l’université Lyon 2 Lumière d’origine cubaine Sandra Hernandez, d’Isabelle Bleton, enseignante responsable du département Littérature Argentine à l’ENS Lyon et de la metteuse en scène Cécile Jacquemont, directrice de l’Auditorium de Villefranche-sur-Saône, puisant dans ce magnifique répertoire si actuel au regard de ce qu’il se passe en Amérique du Sud et dans le reste du monde.
Pour cette nouvelle création, c’est aussi à travers le prisme des voix et des voies des femmes de la “Nueva Canción“ que le groupe décide d’explorer ce magnifique répertoire, “Voies de femmes“, car lorsqu’on se penche sur les acteurs du mouvement, on constate le rôle majeur que ces femmes ont joué. Elles ont ainsi largement contribué à cette révolution culturelle et politique de manière très active, soit en tant qu’auteures (Violeta Parra, Chabuca Granda...), soit en tant qu’interprètes (Mercedes Sosa, Soledad Bravo Susana Baca…), soit en tant qu’écrivaines (Alfonsina Storni, María Elena Walsh…). Elles sont également source d’inspiration pour les auteurs masculins phares de la Nueva Canción en tant que mères, militantes, travailleuses exploitées (María Landó, les Folles de la Place de Mai) ou par leur force, leur beauté et l’amour qu’elles inspirent, qui portent et transportent (Julio Cortázar).

Bio expresse

Christophe Jacques
Guitares, chœurs

Auteur compositeur, il étudie et travaille la guitare classique à Genève et le répertoire Sud-Américain classique avec Jorge Cardoso (Conservatoire de Madrid). Parallèlement, il joue dans différentes formations de rock’n roll tout en poursuivant ses études. Par la suite, il se forme en son et lumière à l’Université de Leceister (GB). Sa formation lui permettra de travailler auprès d’artistes internationauxen tant que réalisateur studio et, ingénieur du son (Gillie Mc Pherson, Adel Salameh, They Call Me Rico, Chems,...) et nationaux (Maurice Merle, Tonynara, Fun Carmen,...). Cofondateur du label Discographique C’est Pas Des Manières dont il est aujourd’hui directeur artistique, joue au sein de Soulaÿres, et compose pour des formations de danse et des documentaires. Il est le guitariste principal de la formation Vidala.

Séverine
Chant, guitare

Auteur compositeur interprète, elle se forme au chant auprès d’Isabelle Eschenbrenner au Centre de la Voix en Rhône-Alpes (Lyon). Elle a commencé la guitare à l’âge de 15 ans. Bodhran et mandoline complète son instrumentarium. Nourrie aux musiques du monde, elle chante et compose au sein de Fun Carmen, (chanson rock afro métissée) de 1991 à 2008. En 2004, elle cofonde le Trio Soulaÿrès puis SoulAÿrès (folk rock métissé sud-américain, celtique et oriental). En 2010, elle intègre Avelsinn (musique irlandaise) au chant, guitare et bodhran. Fan de langues étrangères comme de chants du monde, Séverine a été bercée par les voix de Mercedes Sosa et Joan Baez. Conquise par les nouvelles générations de voix telles que Lhasa de Sela, elle commence à parcourir les chansons de Víctor Jara, Violeta Parra, et Atahualpa Yupanqui, cheminement qui aboutira à la création de Vidala.

Raphaèle Frey-Maibach
Percussions, chœurs

Percussionniste issue d’un parcours classique institutionnel, c’est après la rencontre avec son maître El Goyo qu’elle se tourne résolument vers les musiques de traditions orales cubaines. Depuis, elle nourrit ses connaissances au gré de ses voyages à Cuba auprès d’Alberto Villareal, de Millian Gali ou encore de Maximino Duquesne… Elle s’attache à développer les liens croisés étroits qui unissent les percussions au chant et à la danse, pratiquant les trois éléments avec égal bonheur au gré des rencontres et des projets. Elle est à l’origine de la création du groupe Habla’Tambores qui depuis bientôt 25 ans s’attelle à la diffusion et la promotion de la culture afro-cubaine. Très impliquée dans les mécanismes de la transmission elle anime des ateliers de musique cubaine au CRR de Lyon (69). Elle rejoint Vidala en février 2020.

Baptiste Romano
Percussions, chœurs

Musicien de la rencontre, il exprime son art sur des scènes diverses et variées allant de la scène de théâtre aux caveaux de jazz en passant par des salles d’hôpitaux à des algecos éphémères et jusque dans la rue, scène primordiale de toutes les expressions artistiques. La joie de vivre est son moteur et la musique son véhicule. Sa rencontre quasi mystique avec Louis Armstrong chantant le gospel à dix ans, ses études à l’ENM de Villeurbanne dans le département des musiques cubaines et mandingues à vingt ans, et ses interventions en milieu hospitalier à trente-cinq ans, lui ont données une conscience de la qualité de soin que peut apporter la musique dans son écoute et dans sa pratique. Ami de longue date de Vidala, il en devient en 2020 le 4ème élément.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 12 Février 2021 à 23:23 | Lu 592 fois
Pierre Aimar
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