Onze héroînes chantées avec émotion et probité
En seize plages musicales c’est donc tout les facettes de son art consommé que la grande soprano nous propose sous la baguette bienveillante et scrupuleuse de Marco Boemi qui offre à la Diva un écrin somptueux avec l’Orchestre et les Chœurs de la Fondation des Arènes de Vérone.
On connaît les liens étroits qui unissent Puccini et Daniela Dessi. Ce souci constant et précieux de la phrase et de la ligne, du mot à fleur de lèvres. Ce génie presque callasien de vivre et imposer en un changement de couleur instantané, toute la crédibilité d’une héroïne.
Les onze femmes pucciniennes proposées dans ce très beau disque ne se résument donc pas à un chapelet d’airs connus (souvent déjà enregistrés par les plus grandes) mais bel et bien à dix portraits vraiment vécus avec une rare sensibilité et un art du chant consommé.
Ses Manon Lescaut, Tosca ou Fanciulla del West ou autres Bohème très lyrico-sentimentales et au souffle inépuisable sont bien connues par ses admirateurs soit sous formes de DVD ou de disques compacts.
C’est avec plaisir que l’on s’arrêtera alors sur le lyrisme morbide de sa Suor Angelica, son expressionisme déchirant, sa poignante émotivité, sa simplicité et son absence de grandiloquence. Lauretta (Gianni Schicchi) est chantée comme sur une autre planète.
Sa faculté à habiter tous les styles nous la montre d’une belle autorité en Turandot, modèle d’élégance, d’autorité et de diction. Son partenaire à la ville comme souvent à la scène lui donne une digne réplique dans l’In questa reggia… Les deux airs de Liu achèvent de nous séduire. Toute de sucre et de miel, ici encore l’émotion en plus de la référence.
Saluons enfin une artiste à son sommet, le naturel, le charme immédiat, la séduction naturelle d’une voix à son zénith.
Christian Colombeau
CD Decca 476 3775
Enregistré au Teatro Filarmonico di Verona du 6 au 8 novembre 2008
Thisway Studio Milano du 4 au 6 février 2009
Auditorium Gran Teatro all Aperto Giacomo Puccini du 16 au 17 mai 2009
www.danieladessi.com
On connaît les liens étroits qui unissent Puccini et Daniela Dessi. Ce souci constant et précieux de la phrase et de la ligne, du mot à fleur de lèvres. Ce génie presque callasien de vivre et imposer en un changement de couleur instantané, toute la crédibilité d’une héroïne.
Les onze femmes pucciniennes proposées dans ce très beau disque ne se résument donc pas à un chapelet d’airs connus (souvent déjà enregistrés par les plus grandes) mais bel et bien à dix portraits vraiment vécus avec une rare sensibilité et un art du chant consommé.
Ses Manon Lescaut, Tosca ou Fanciulla del West ou autres Bohème très lyrico-sentimentales et au souffle inépuisable sont bien connues par ses admirateurs soit sous formes de DVD ou de disques compacts.
C’est avec plaisir que l’on s’arrêtera alors sur le lyrisme morbide de sa Suor Angelica, son expressionisme déchirant, sa poignante émotivité, sa simplicité et son absence de grandiloquence. Lauretta (Gianni Schicchi) est chantée comme sur une autre planète.
Sa faculté à habiter tous les styles nous la montre d’une belle autorité en Turandot, modèle d’élégance, d’autorité et de diction. Son partenaire à la ville comme souvent à la scène lui donne une digne réplique dans l’In questa reggia… Les deux airs de Liu achèvent de nous séduire. Toute de sucre et de miel, ici encore l’émotion en plus de la référence.
Saluons enfin une artiste à son sommet, le naturel, le charme immédiat, la séduction naturelle d’une voix à son zénith.
Christian Colombeau
CD Decca 476 3775
Enregistré au Teatro Filarmonico di Verona du 6 au 8 novembre 2008
Thisway Studio Milano du 4 au 6 février 2009
Auditorium Gran Teatro all Aperto Giacomo Puccini du 16 au 17 mai 2009
www.danieladessi.com