Noire et blanche - Portrait de Kiki de Montparnasse tenant un masque baoulé Man Ray, 1926. Crédit : Man Ray 2015 Trust / Adagp, Paris, 2020.
Depuis la fin du 19e siècle, la plupart des objets africains visibles en Occident ont été dépouillés des accessoires, des tissus et des pigments qui les complétaient et leur donnaient un sens. Cette pratique consistait à débarrasser les statues de ce qui pourrait gêner la perception de leurs volumes. Il en a découlé une vision partielle de l’art africain, mettant l’accent sur ses qualités sculpturales et occultant ses qualités chromatiques.
Or, la couleur a toujours été un élément essentiel dans la pensée esthétique africaine. Des peintures rupestres aux oeuvres contemporaines, les artistes n’ont cessé de la rechercher et de l’utiliser. Elle donne vie aux objets et constitue un véritable langage compréhensible dès lors qu’on en possède les clés.
Informations pratiques
Ouverture du musée
Du mardi au vendredi de 11 h à 19 h / Samedi et dimanche de 10 h à 19 h
Jeudi nocturne jusqu’à 22 h
www.museedesconfluences.fr/
Réservation et informations : 04 28 38 12 12
Du lundi au vendredi de 10 h à 17 h
Billetterie en ligne : www.museedesconfluences.fr/
Or, la couleur a toujours été un élément essentiel dans la pensée esthétique africaine. Des peintures rupestres aux oeuvres contemporaines, les artistes n’ont cessé de la rechercher et de l’utiliser. Elle donne vie aux objets et constitue un véritable langage compréhensible dès lors qu’on en possède les clés.
Informations pratiques
Ouverture du musée
Du mardi au vendredi de 11 h à 19 h / Samedi et dimanche de 10 h à 19 h
Jeudi nocturne jusqu’à 22 h
www.museedesconfluences.fr/
Réservation et informations : 04 28 38 12 12
Du lundi au vendredi de 10 h à 17 h
Billetterie en ligne : www.museedesconfluences.fr/
Une invitation à changer nos regards
Longtemps, les arts du continent africain ont été noirs. Man Ray, Picasso ou Leiris les ont admirés comme des « fétiches », pour leur plastique, leur puissance graphique mais jamais pour leurs couleurs. En 1967, lorsque André Malraux les intègre à son Univers des formes, masques et statuettes sont reproduits en héliogravure, comme dépouillés de leurs atours.
A rebours de ce mouvement, qui vit depuis l’avènement de la photographie, une histoire des arts africains uniformément monochrome, l’exposition Une Afrique en couleurs montre combien la pensée et l’esthétique du continent donne vie aux pigments. Se faisant, elle est une invitation à changer nos regards et comprendre notre méprise à ne pas avoir considéré la couleur comme une véritable dialectique.
Hélène Lafont-Couturier,
Directrice du musée des Confluences
L’exposition a été conçue par le musée des Confluences suite au projet de donation par Denise et Michel Meynet d’un ensemble de sculptures africaines du 20e siècle. Au cours d’une rencontre avec Manuel Valentin, historien des arts de l’Afrique, la thématique de la couleur est retenue comme fil rouge de l’exposition.
Le projet a bénéficié de la collaboration de nombreuses personnes et institutions et notamment : des prêts consentis par Denise et Michel Meynet, le Musée national d’Histoire naturelle de Paris, la Contemporary African Art Collection de Genève, le Centre de Recherche en Ethnomusicologie ou encore le Jardin botanique de Lyon. Anne Grosfilley, Jean-Hubert Martin, Hervé Sika ont apporté leurs conseils et leur soutien à l’élaboration du contenu et à la réalisation de l’exposition. Les films et photographies présentés sont de Christian Lajoumard (Acrobates production), Claire Juge et Margaret Courtney-Clarke (SMAC Gallery, Le Cap).
A rebours de ce mouvement, qui vit depuis l’avènement de la photographie, une histoire des arts africains uniformément monochrome, l’exposition Une Afrique en couleurs montre combien la pensée et l’esthétique du continent donne vie aux pigments. Se faisant, elle est une invitation à changer nos regards et comprendre notre méprise à ne pas avoir considéré la couleur comme une véritable dialectique.
Hélène Lafont-Couturier,
Directrice du musée des Confluences
L’exposition a été conçue par le musée des Confluences suite au projet de donation par Denise et Michel Meynet d’un ensemble de sculptures africaines du 20e siècle. Au cours d’une rencontre avec Manuel Valentin, historien des arts de l’Afrique, la thématique de la couleur est retenue comme fil rouge de l’exposition.
Le projet a bénéficié de la collaboration de nombreuses personnes et institutions et notamment : des prêts consentis par Denise et Michel Meynet, le Musée national d’Histoire naturelle de Paris, la Contemporary African Art Collection de Genève, le Centre de Recherche en Ethnomusicologie ou encore le Jardin botanique de Lyon. Anne Grosfilley, Jean-Hubert Martin, Hervé Sika ont apporté leurs conseils et leur soutien à l’élaboration du contenu et à la réalisation de l’exposition. Les films et photographies présentés sont de Christian Lajoumard (Acrobates production), Claire Juge et Margaret Courtney-Clarke (SMAC Gallery, Le Cap).
Masque de danse, okuye, Première moitié du 20e siècle -Gabon, région de Tchibanga, culture eshira ou pounou Bois peint Don de Raphaël Antonetti photographie Olivier Garcin - musée des Confluences
Marionnette, motard, Fin du 20e siècle - Mali, culture bozo, malinké ou bamana Bois peint, textile, caoutchouc, cordelette Don d’Armand Avril photographie musée des Confluences, Olivier Garcin
De haut en bas, de droite à gauche : « Matériauthèque » constituée de cauris, peinture européenne, grains d’Abrus, cirage, ocre et perles de verre industrielles Photographies musée des Confluences, Olivier Garcin
Mur de la maison de la famille Ndala Martha Mtsweni Ndala Afrique du Sud, district de Verena, ferme Wolwegat Photographie Margaret Courtney-Clarke