l’Orchestre de la Suisse Romande est très habitué à l’interprétation de la musique française
« Bien que l’OSR ne soit venu que trois fois à Orange, il connaît maintenant cette acoustique et se réjouit de jouer pour le public des Chorégies qui est un public merveilleux. L’orchestre apprécie Michel Plasson qui l’a dirigé à Genève à plusieurs reprises, tant à l’opéra que dans le cadre de concerts symphoniques, puisque notre orchestre a une double activité, à la fois symphonique et lyrique, dans la fosse du Grand Théâtre. En outre, Michel Plasson est un habitué d’Orange et des représentations en plein air : il sait comment faire sonner l’orchestre dans le Théâtre Antique.
Carmen est un ouvrage que l’OSR n’a pas interprété très souvent puisqu’il a été monté pour la dernière fois à Genève en 1999/2000, alors que Renée Auphan était directrice du Grand Théâtre. Les Suites Symphoniques figurent de temps en temps au répertoire de l’Orchestre, mais c’est quand même très différent de l’intégralité de l’œuvre. Michel Plasson connaît extrêmement bien cette partition et la défendra avec brio, en extirpant de notre phalange les couleurs françaises qu’on lui connaît. N’oublions pas que l’Orchestre de la Suisse Romande est très habitué à l’interprétation de la musique française qui n’a jamais quitté son répertoire depuis l’époque d’Ernest Ansermet et pendant les années Armin Jordan et Fabio Luisi. Marek Janowski, aussi, défend les couleurs françaises avec des compositeurs comme Ravel ou Debussy, Olivier Messiaen ou Henri Dutilleux, dans un registre contemporain.
L’Orchestre se félicite tout particulièrement de retrouver Béatrice Uria-Monzon. C’est « la » Carmen, une véritable artiste. Marcelo Alvarez est un magnifique ténor avec lequel nous avions déjà travaillé à Orange, en 2003, lors d’un concert lyrique dirigé par Pinchas Steinberg.
Enfin, je voudrais signaler qu’il existe un enregistrement historique de Carmen gravé chez Decca par l’Orchestre de la Suisse Romande avec Ernest Ansermet ».
Steve Roger
Carmen est un ouvrage que l’OSR n’a pas interprété très souvent puisqu’il a été monté pour la dernière fois à Genève en 1999/2000, alors que Renée Auphan était directrice du Grand Théâtre. Les Suites Symphoniques figurent de temps en temps au répertoire de l’Orchestre, mais c’est quand même très différent de l’intégralité de l’œuvre. Michel Plasson connaît extrêmement bien cette partition et la défendra avec brio, en extirpant de notre phalange les couleurs françaises qu’on lui connaît. N’oublions pas que l’Orchestre de la Suisse Romande est très habitué à l’interprétation de la musique française qui n’a jamais quitté son répertoire depuis l’époque d’Ernest Ansermet et pendant les années Armin Jordan et Fabio Luisi. Marek Janowski, aussi, défend les couleurs françaises avec des compositeurs comme Ravel ou Debussy, Olivier Messiaen ou Henri Dutilleux, dans un registre contemporain.
L’Orchestre se félicite tout particulièrement de retrouver Béatrice Uria-Monzon. C’est « la » Carmen, une véritable artiste. Marcelo Alvarez est un magnifique ténor avec lequel nous avions déjà travaillé à Orange, en 2003, lors d’un concert lyrique dirigé par Pinchas Steinberg.
Enfin, je voudrais signaler qu’il existe un enregistrement historique de Carmen gravé chez Decca par l’Orchestre de la Suisse Romande avec Ernest Ansermet ».
Steve Roger