Vous chantez beaucoup d’opéras français ?
« Je viens de chanter ma première Thaïs à Las Palmas, au Festival Alfredo Kraus. C’est un rôle que je voulais faire depuis longtemps, mais je n’en avais pas eu l’occasion, car cet opéra se joue très peu. C’est un rôle magnifique, qui m’a bouleversée et que j’espère bien interpréter de nouveau.
Actuellement, je suis à Florence pour Carmen avec Marcelo Alvarez et le Maestro Mehta : c’est un bonheur de chanter avec lui. Après Florence, je pars à Toulouse pour Les Contes d’Hoffmann, mis en scène par Nicolas Joel, et, juste après, j’arriverai à Orange pour Faust. C’est un pur hasard, mais cela fera quatre ouvrages du répertoire français à la suite ».
Qu’éprouve-t-on la première fois que l’on chante à Orange ?
« Dans des lieux comme Orange ou Vérone, c’est toujours difficile la première fois. Quand je suis arrivée à Orange, j’avais l’expérience des Arènes où j’ai chanté de nombreux ouvrages importants. C’est trois fois plus grand qu’Orange ; le public est plus loin de la scène et on a l’impression qu’il faut remplir l’espace qui nous sépare et donner tout son potentiel. Mais une fois que l’on est sur scène, on trouve ses marques, les endroits où il faut se placer et cela devient alors facile et magnifique, tout participe : la nature, le vent, l’atmosphère, la lune, le ciel.
Je suis venue à Orange avec cette expérience. C’était très important pour moi. C’est un autre type de théâtre que je ressens différemment. Il n’y a pas une aussi grande distance avec le public qu’à Vérone. J’entends les gens respirer, je chante et j’ai l’impression que les spectateurs touchent la voix, les personnages, l’histoire de l’opéra. On est dans un très grand théâtre, en plein air, et pourtant le public est très présent et il participe aux émotions des artistes ».
Vous connaissez bien Michel Plasson ?
« Avec Michel Plasson, j’ai enregistré Carmen ; j’ai aussi chanté avec lui, Manon et Antonia dans Les Contes d’Hoffmann à Orange. Je suis ravie de chanter Faust avec l’un des plus grands chefs spécialisé dans ce répertoire. Je suis très heureuse de travailler avec Michel, Nicolas Joel et mes partenaires. J’ai beaucoup de chance. ».
Avez-vous déjà beaucoup chanté Marguerite ?
« J’ai peu chanté ce rôle. La première fois, c’était il y a deux ans, à Parme, dans un théâtre mythique en Italie, avec un public très exigeant, mais qui aime la musique et les chanteurs. La mise en scène était très belle, et à la fin du spectacle, le public est resté longtemps silencieux, puis il y eut un tonnerre d’applaudissements. A Orange, ce sera seulement ma quatrième production de Faust. ».
Nous vous retrouverons aux Chorégies en 2009 ?
« Je serai Nedda dans Pagliacci. Je dois maintenant enrichir mon répertoire en abordant l’opéra vériste. Le rôle de Nedda me plait beaucoup car il est très différent de toutes les héroïnes que j’ai incarnées jusqu’à présent. ».
« Je viens de chanter ma première Thaïs à Las Palmas, au Festival Alfredo Kraus. C’est un rôle que je voulais faire depuis longtemps, mais je n’en avais pas eu l’occasion, car cet opéra se joue très peu. C’est un rôle magnifique, qui m’a bouleversée et que j’espère bien interpréter de nouveau.
Actuellement, je suis à Florence pour Carmen avec Marcelo Alvarez et le Maestro Mehta : c’est un bonheur de chanter avec lui. Après Florence, je pars à Toulouse pour Les Contes d’Hoffmann, mis en scène par Nicolas Joel, et, juste après, j’arriverai à Orange pour Faust. C’est un pur hasard, mais cela fera quatre ouvrages du répertoire français à la suite ».
Qu’éprouve-t-on la première fois que l’on chante à Orange ?
« Dans des lieux comme Orange ou Vérone, c’est toujours difficile la première fois. Quand je suis arrivée à Orange, j’avais l’expérience des Arènes où j’ai chanté de nombreux ouvrages importants. C’est trois fois plus grand qu’Orange ; le public est plus loin de la scène et on a l’impression qu’il faut remplir l’espace qui nous sépare et donner tout son potentiel. Mais une fois que l’on est sur scène, on trouve ses marques, les endroits où il faut se placer et cela devient alors facile et magnifique, tout participe : la nature, le vent, l’atmosphère, la lune, le ciel.
Je suis venue à Orange avec cette expérience. C’était très important pour moi. C’est un autre type de théâtre que je ressens différemment. Il n’y a pas une aussi grande distance avec le public qu’à Vérone. J’entends les gens respirer, je chante et j’ai l’impression que les spectateurs touchent la voix, les personnages, l’histoire de l’opéra. On est dans un très grand théâtre, en plein air, et pourtant le public est très présent et il participe aux émotions des artistes ».
Vous connaissez bien Michel Plasson ?
« Avec Michel Plasson, j’ai enregistré Carmen ; j’ai aussi chanté avec lui, Manon et Antonia dans Les Contes d’Hoffmann à Orange. Je suis ravie de chanter Faust avec l’un des plus grands chefs spécialisé dans ce répertoire. Je suis très heureuse de travailler avec Michel, Nicolas Joel et mes partenaires. J’ai beaucoup de chance. ».
Avez-vous déjà beaucoup chanté Marguerite ?
« J’ai peu chanté ce rôle. La première fois, c’était il y a deux ans, à Parme, dans un théâtre mythique en Italie, avec un public très exigeant, mais qui aime la musique et les chanteurs. La mise en scène était très belle, et à la fin du spectacle, le public est resté longtemps silencieux, puis il y eut un tonnerre d’applaudissements. A Orange, ce sera seulement ma quatrième production de Faust. ».
Nous vous retrouverons aux Chorégies en 2009 ?
« Je serai Nedda dans Pagliacci. Je dois maintenant enrichir mon répertoire en abordant l’opéra vériste. Le rôle de Nedda me plait beaucoup car il est très différent de toutes les héroïnes que j’ai incarnées jusqu’à présent. ».