Michel Plasson, un chef habitué des Chorégies
Raymond Duffaut, directeur des Chorégies, entourés deNicolas Joël, Emmanuelle Favre et Nadine Duffaut, metteurs en scène ou scénographes. © Manuel Pascual
Michel Plasson qui a longtemps dirigé l’orchestre du Capitole de Toulouse, retrouve sa baguette pour une direction multiple lui aussi : à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande, il dirige Carmen, et Faust à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France
C’est l’Orchestre du Capitole de Toulouse avec à sa tête son nouveau chef, Tugan Sokhiev, et Luciana d’Intino, Vittorio Grigolo, qui participent à un Requiem de Verdi qu’on peut attendre splendide et dramatique, et l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence sous la baguette de Jonathan Schiffman qui propose le Requiem de Fauré avec Amel Brahim Djelloul, soprano. Ce dernier concert trouvera un cadre idéal au cœur de la Cathédrale Notre-Dame d’Orange qui fête après restauration, ses 900 ans d’existence et mérite une visite tout autant qu’un Requiem.
C’est l’Orchestre du Capitole de Toulouse avec à sa tête son nouveau chef, Tugan Sokhiev, et Luciana d’Intino, Vittorio Grigolo, qui participent à un Requiem de Verdi qu’on peut attendre splendide et dramatique, et l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence sous la baguette de Jonathan Schiffman qui propose le Requiem de Fauré avec Amel Brahim Djelloul, soprano. Ce dernier concert trouvera un cadre idéal au cœur de la Cathédrale Notre-Dame d’Orange qui fête après restauration, ses 900 ans d’existence et mérite une visite tout autant qu’un Requiem.
D’autres acteurs de ces spectacles
Maquette du décor pour l'opéra Faust de Berlioz
Après tant d’années de musiques, d’opéras, de chorégies, il est temps d’évoquer ceux qui rendent tout cela possible et dont on ne parle guère car leur travail se fait dans l’ombre. Même si le spectacle le place en pleine lumière.
Ainsi Katia Duflot, si souvent citée pour ses costumes de scène, Aïda à Orange en 1995 et 2006, Turandot en 1997, Norma en 1999 ou encore Nabucco en 2004. A chaque fois, le spectateur ne peut manquer de remarquer la palette des ocres et des roses, les rencontres d’ornementations et d’accessoires, tout ce qui donne sens et réalité au drame. Ou bien encore Emmanuelle Favre, la scénographe originaire d’Avignon, qu’on a pu voir exercer ses talents en 2006 pour Aïda.
Quant à Nicolas Joël qui dirige depuis 1990 le Théâtre du Capitole de Toulouse, il a reçu une Victoire de la Musique en 1996 pour le Dialogue des Carmélites et l’on sait déjà qu’il succédera à Gérard Mortier à la tête de l’Opéra National de Paris en septembre 2009. Il assure cette année à Orange, la mise en scène de Faust et Nadine Duffaut celle de Carmen, tant de fois présenté dans le monde qu’il paraît difficile de faire neuf.
Pari difficile.
Ainsi Katia Duflot, si souvent citée pour ses costumes de scène, Aïda à Orange en 1995 et 2006, Turandot en 1997, Norma en 1999 ou encore Nabucco en 2004. A chaque fois, le spectateur ne peut manquer de remarquer la palette des ocres et des roses, les rencontres d’ornementations et d’accessoires, tout ce qui donne sens et réalité au drame. Ou bien encore Emmanuelle Favre, la scénographe originaire d’Avignon, qu’on a pu voir exercer ses talents en 2006 pour Aïda.
Quant à Nicolas Joël qui dirige depuis 1990 le Théâtre du Capitole de Toulouse, il a reçu une Victoire de la Musique en 1996 pour le Dialogue des Carmélites et l’on sait déjà qu’il succédera à Gérard Mortier à la tête de l’Opéra National de Paris en septembre 2009. Il assure cette année à Orange, la mise en scène de Faust et Nadine Duffaut celle de Carmen, tant de fois présenté dans le monde qu’il paraît difficile de faire neuf.
Pari difficile.
Des voix au service de l’opéra
Et puis les voix, des voix et encore des voix pour que l’opéra, la musique expriment toute leur puissance dans ce vaste théâtre de pierre massive qui a entendu les cris des romains plus que leurs chants ; là sur les gradins, on est serré, parfois c’est bien on se tient chaud et parfois on joue un peu des coudes. Mais peu importe cela fait partie des plaisirs de l’opéra et on est là pour entendre Marcelo Alvarez ou Karine Deshayes, Inva Mula surprenante de puissance et de finesse, ou la maturité sombre de Béatrice Uria-Monzon ; et encore René Pape et la joyeuse faconde de Roberto Alagna qui joue si habilement de sa voix. Et aussi ces voix à découvrir dont on ignore encore le timbre ou la puissance, la délicatesse, ou la tendresse perdue dans un si vaste décor.
C’est ainsi que vous attendent les nuits d’été, assis sur les gradins de pierre, des voix et des sons plein les oreilles.
Jacqueline Aimar
Du 12 juillet au 5 août. 04 90 34 24 24
C’est ainsi que vous attendent les nuits d’été, assis sur les gradins de pierre, des voix et des sons plein les oreilles.
Jacqueline Aimar
Du 12 juillet au 5 août. 04 90 34 24 24