Le Théâtre de Pertuis, du Luberon et Val de Durance propose une création texte/musique avec Jean-François Héron (récitant, flûte à bec), Maxime Gilbert (violoncelle), et Gérard Garcin (flûtes, percussions).
L'œuvre de J.Giono est un véritable hommage à la nature méditerranéenne provençale, à ses odeurs, ses couleurs, mais aussi à sa force pouvant être source de dramaturgie. Rationalité, magie, mysticisme sont savamment amalgamés pour donner à la nature le rôle d'un être vivant : « la chair de la terre, le sainfoin saignant sous les oliviers… »
L'auteur fait parler les animaux tout comme la source, le vent…Les éléments naturels et leurs déchaînements sont assimilés à des personnages maléfiques, diaboliques : « taureau fouetté d'herbes », et, parlant de l'incendie : « sous ses pieds, on entend craquer les os de la garrigue…. »
A l'idée d'un paysage sonore, l'écriture de la flûte, du violoncelle, des accessoires divers se veut simple, comme narrative, usant pour cela de sons rappelant un univers pastoral grâce à quelques objets sonores joués par le flûtiste ou le narrateur. La mise en valeur et le soutien du texte sont donc recherchés. Mais, de façon cadentielle, l'écriture se veut aussi violente, à l'image de la dramaturgie.
Bien que contenu dans le cadre d'une écriture musicale de type « trio », le rapport texte / musique est traité, mais en donnant une grande liberté ou plus exactement une autonomie, au récitant. La construction de certains moments musicaux est confiée à la perspicacité et à la complicité du trio flûtiste / récitant / violoncelle de façon à ce qu'ils puissent fixer une interprétation commune.
L'œuvre de J.Giono est un véritable hommage à la nature méditerranéenne provençale, à ses odeurs, ses couleurs, mais aussi à sa force pouvant être source de dramaturgie. Rationalité, magie, mysticisme sont savamment amalgamés pour donner à la nature le rôle d'un être vivant : « la chair de la terre, le sainfoin saignant sous les oliviers… »
L'auteur fait parler les animaux tout comme la source, le vent…Les éléments naturels et leurs déchaînements sont assimilés à des personnages maléfiques, diaboliques : « taureau fouetté d'herbes », et, parlant de l'incendie : « sous ses pieds, on entend craquer les os de la garrigue…. »
A l'idée d'un paysage sonore, l'écriture de la flûte, du violoncelle, des accessoires divers se veut simple, comme narrative, usant pour cela de sons rappelant un univers pastoral grâce à quelques objets sonores joués par le flûtiste ou le narrateur. La mise en valeur et le soutien du texte sont donc recherchés. Mais, de façon cadentielle, l'écriture se veut aussi violente, à l'image de la dramaturgie.
Bien que contenu dans le cadre d'une écriture musicale de type « trio », le rapport texte / musique est traité, mais en donnant une grande liberté ou plus exactement une autonomie, au récitant. La construction de certains moments musicaux est confiée à la perspicacité et à la complicité du trio flûtiste / récitant / violoncelle de façon à ce qu'ils puissent fixer une interprétation commune.
Pratique
Production du Festival Durance Luberon à la Chapelle de la Charité (Boulevard Jules Granier, Pertuis) le vendredi 13 janvier 2017 à 19h30 (places : 5 euros)