Françoise Pétrovitch, Nocturne, 2017, aquatinte en rouge, 66 x 50 cm, édition MEL Publisher © BnF, département des Estampes et de la photographie © Adagp, Paris, 2020
Depuis ses premières gravures à la fin des années 1980 jusqu’aux recherches les plus récentes, l’œuvre protéïforme de Françoise Pétrovitch questionne avec autant de subtilité que d’acuité l’univers de l’enfance et de l’adolescence, la féminité ou encore l’intimité ; naviguant entre intériorité et extériorité, inquiétude et légèreté, force et fragilité, l’artiste interroge les façons d’être au monde. Son trait singulier sillonne l’entre-deux et raconte la dualité des existences. La BnF présente une centaine de pièces emblématiques de son œuvre graphique : estampes, livres d’artistes, dessins et croquis, œuvres anciennes ou très récentes, parfois inédites, de formats et de techniques variés.
Cette exposition confirme un partenariat fort avec le Fonds Hélène & Édouard Leclerc, qui a présenté une rétrospective du travail de Françoise Pétrovitch à Landerneau (29) du 17 octobre 2021 au 3 avril 2022. Les deux institutions affirment ainsi leur volonté de s’engager conjointement dans la valorisation et la promotion de l’estampe contemporaine et des artistes qui la font vivre, en lien avec leurs collections et leurs missions respectives.
Cette exposition confirme un partenariat fort avec le Fonds Hélène & Édouard Leclerc, qui a présenté une rétrospective du travail de Françoise Pétrovitch à Landerneau (29) du 17 octobre 2021 au 3 avril 2022. Les deux institutions affirment ainsi leur volonté de s’engager conjointement dans la valorisation et la promotion de l’estampe contemporaine et des artistes qui la font vivre, en lien avec leurs collections et leurs missions respectives.
L’estampe, au cœur du travail de création
Aux côtés du dessin, de la sculpture, de la céramique et de la peinture, l’estampe constitue un espace de recherche essentiel dans la pratique de Françoise Pétrovitch. Reconnue pour sa maîtrise de toutes les ressources des procédés d’impression, elle a été invitée, dans le cadre de la commande publique, à créer des gravures chez des imprimeurs de renom, pour la Chalcographie du Louvre, le Centre national des arts plastiques ou encore le MAC/VAL. Françoise Pétrovitch, qui enseigne la gravure à l’école Estienne de Paris, a été lauréate en 2021 du Prix de dessin de la Fondation d’art contemporain Daniel & Florence Guerlain. Elle a récemment été exposée en Suisse, aux États-Unis et en Chine.
Un univers singulier entre angoisse et merveilleux
L’exposition présente près de 75 estampes : gravures, sérigraphies, lithographies et 17 livres d’artiste réalisés par Françoise Pétrovitch, œuvres de formats modestes ou monumentaux, anciennes ou récentes, inédites parfois. Elle les met en dialogue, dans un jeu d’associations et de contrepoints, avec une quinzaine de céramiques et de grands dessins fluides au lavis d’encre, révélant les motifs récurrents dans le travail de l’artiste. Figures humaines et animales, formes hybrides, fragments, changements d’échelle et cadrages audacieux, subtilité des couleurs et des transparences composent un univers marqué par la dualité dans lequel cohabitent humour et gravité, force et vulnérabilité, angoisse et merveilleux.
Une artiste face au monde
Le parcours de visite est construit autour de trois atmosphères évoquant trois attitudes face au monde. « Derrière les paupières » ouvre l’exposition sur les images d’une intériorité silencieuse et hors du temps, les figures aux yeux clos ou masqués et les paysages imaginaires des séries des « Nocturnes », des « Sommeils ». Dans « Tout s’y passe à l’envers », un joyeux rassemblement d’estampes et de céramiques suggère, entre provocation et pudeur, l’incertain, l’ambivalence, les tensions entre rêve et réalité qui caractérisent l’adolescence, cet entre-deux entre l’enfance et l’âge adulte. Les éditions, livres et estampes regroupées dans « Entendre les bruits du monde » évoquent enfin une relation à l’autre volontaire, en prise sur l’actualité. Le rapport à la réalité se construit dans l’échange, s’exprime par les mots, ceux des auteurs dont les textes accompagnent les dessins de l’artiste, ceux imprimés sur les pages de cahiers d’écoliers réemployées en gravure, ceux entendus à la radio que restituent les croquis saisis sur le vif de Radio Pétrovitch.
Commissariat
Cécile Pocheau-Lesteven, conservatrice en chef au département des Estampes et de la photographie, BnF
Un univers singulier entre angoisse et merveilleux
L’exposition présente près de 75 estampes : gravures, sérigraphies, lithographies et 17 livres d’artiste réalisés par Françoise Pétrovitch, œuvres de formats modestes ou monumentaux, anciennes ou récentes, inédites parfois. Elle les met en dialogue, dans un jeu d’associations et de contrepoints, avec une quinzaine de céramiques et de grands dessins fluides au lavis d’encre, révélant les motifs récurrents dans le travail de l’artiste. Figures humaines et animales, formes hybrides, fragments, changements d’échelle et cadrages audacieux, subtilité des couleurs et des transparences composent un univers marqué par la dualité dans lequel cohabitent humour et gravité, force et vulnérabilité, angoisse et merveilleux.
Une artiste face au monde
Le parcours de visite est construit autour de trois atmosphères évoquant trois attitudes face au monde. « Derrière les paupières » ouvre l’exposition sur les images d’une intériorité silencieuse et hors du temps, les figures aux yeux clos ou masqués et les paysages imaginaires des séries des « Nocturnes », des « Sommeils ». Dans « Tout s’y passe à l’envers », un joyeux rassemblement d’estampes et de céramiques suggère, entre provocation et pudeur, l’incertain, l’ambivalence, les tensions entre rêve et réalité qui caractérisent l’adolescence, cet entre-deux entre l’enfance et l’âge adulte. Les éditions, livres et estampes regroupées dans « Entendre les bruits du monde » évoquent enfin une relation à l’autre volontaire, en prise sur l’actualité. Le rapport à la réalité se construit dans l’échange, s’exprime par les mots, ceux des auteurs dont les textes accompagnent les dessins de l’artiste, ceux imprimés sur les pages de cahiers d’écoliers réemployées en gravure, ceux entendus à la radio que restituent les croquis saisis sur le vif de Radio Pétrovitch.
Commissariat
Cécile Pocheau-Lesteven, conservatrice en chef au département des Estampes et de la photographie, BnF
Françoise Pétrovitch dans son atelier, 2021 © Hervé Plumet Courtesy Semiose
Catalogue de l’exposition
Françoise Pétrovitch, Derrière les paupières
Catalogue de l’exposition, sous la direction de Cécile Pocheau Lesteven, conservatrice en chef au département des Estampes et de la photographie, BnF
Prix : 18 euros
Format : 230 x 270 mm
Nombre de pages : 80
100 illustrations environ
Édition bilingue
Françoise Pétrovitch, Derrière les paupières
Catalogue de l’exposition, sous la direction de Cécile Pocheau Lesteven, conservatrice en chef au département des Estampes et de la photographie, BnF
Prix : 18 euros
Format : 230 x 270 mm
Nombre de pages : 80
100 illustrations environ
Édition bilingue
Info+
Françoise Pétrovitch. Derrière les paupières
18 octobre 2022 - 29 janvier 2023
BnF I François-Mitterrand - Galerie1
Quai François-Mauriac, Paris XIIIe
Du mardi au samedi 10 h > 19 h | Le dimanche 13 h > 19 h
Fermeture lundi et jours fériés
PT : 10 € - TR : 8 € - plus d’informations sur bnf.fr
Gratuit avec les Pass BnF lecture/culture ou recherche.
Billet couplé avec le musée de la BnF (Richelieu) ou avec une autre exposition de la BnF - PT : 13 € - TR : 10 €
18 octobre 2022 - 29 janvier 2023
BnF I François-Mitterrand - Galerie1
Quai François-Mauriac, Paris XIIIe
Du mardi au samedi 10 h > 19 h | Le dimanche 13 h > 19 h
Fermeture lundi et jours fériés
PT : 10 € - TR : 8 € - plus d’informations sur bnf.fr
Gratuit avec les Pass BnF lecture/culture ou recherche.
Billet couplé avec le musée de la BnF (Richelieu) ou avec une autre exposition de la BnF - PT : 13 € - TR : 10 €