Leonor Fini, Paris, 1948, par André Ostier © Galerie Minsky
La galerie Minsky s’associe à l’exposition “Surréalisme” qui se tiendra au Centre Pompidou de septembre 2024 à janvier 2025 par le prêt de tableaux de Leonor Fini et l’organisation d’une série de trois expositions rendant hommage à cette figure parmi les plus créatives, libres et productives de l'art du XXe siècle.
Leonor Fini. Femme en armure 2 (1938). Huile sur toile, 35 x 24 cm
Leonor Fini et les Surréalistes
Gala, Salvador Dalí, Leonor Fini et André Pieyre de Mandiargues à Arcachon, en 1940
D’origine italo-argentine, Leonor Fini (1907-1996) s’installe à Paris en 1931 et participe aux plus importantes expositions surréalistes.
1935 : Dessins surréalistes (Paris, Galerie les Quatre Chemins). 1936 : The International Surrealist Exhibition (New Burlington Galleries, Londres) et Fantastic Art, Dada and Surrealism (MoMA, New York). 1939 : Meubles surréalistes (Galerie Drouin, Paris).
Elle refuse pourtant d’être rattachée au mouvement surréaliste auquel elle reproche sa misogynie et son esprit de chapelle.
Au fil d’un parcours artistique de plus de soixante-dix ans elle construit une œuvre d’une grande modernité où l’onirisme est omniprésent, où les femmes apparaissent libres et fortes sans perdre leur pouvoir de séduction et où les hommes révèlent leur part de féminité : « Je suis pour un monde de sexes non différenciés ou peu différenciés », déclarait-elle.
1935 : Dessins surréalistes (Paris, Galerie les Quatre Chemins). 1936 : The International Surrealist Exhibition (New Burlington Galleries, Londres) et Fantastic Art, Dada and Surrealism (MoMA, New York). 1939 : Meubles surréalistes (Galerie Drouin, Paris).
Elle refuse pourtant d’être rattachée au mouvement surréaliste auquel elle reproche sa misogynie et son esprit de chapelle.
Au fil d’un parcours artistique de plus de soixante-dix ans elle construit une œuvre d’une grande modernité où l’onirisme est omniprésent, où les femmes apparaissent libres et fortes sans perdre leur pouvoir de séduction et où les hommes révèlent leur part de féminité : « Je suis pour un monde de sexes non différenciés ou peu différenciés », déclarait-elle.
Une rétrospective qui inaugure un cycle de trois expositions
La rétrospective Leonor Fini proposée galerie Minsky (5 sept.- 2 nov.) offrira un panorama unique sur les différentes périodes du parcours artistique de Leonor Fini, depuis la fin des années 1920 jusqu’aux années 1990. Suivront deux autres expositions présentant conjointement des œuvres de Leonor Fini et de son ami Stanislao Lepri : œuvres sur toile (7 nov. - 7 déc. 2024), puis sur papier (12 déc. 2024 - 18 janvier 2025).
Leonor Fini. “Autoportrait avec Stanislao Lepri ” (1942-43). Huile sur toile, 46 x 38 cm
Sur ce tableau rarement exposé en Europe que l'on pourra voir lors de la rétrospective proposée par la galerie Minsky, Leonor Fini se représente en Sphinx, symbole de puissance et de mystère omniprésent dans son œuvre, en compagnie de Stanislao Lepri qu’elle a rencontré en 1941 à Monaco alors qu’il était diplomate. Ils sont entourés de lierre, symbole de fidélité. Leonor Fini a convaincu Stanislao Lepri de se consacrer exclusivement à la peinture. Ils vécurent ensemble jusqu'à la mort de ce dernier, malgré l'arrivée dans la vie de Leonor Fini de l’écrivain et critique d’art Constantin Jelinski, qui s’installa avec eux. Ils partagent tous trois la même sépulture au cimetière de Saint-Dyé-sur-Loire (Loir-et-Cher).
Info+
Galerie Minsky
37 rue Vaneau
75007 Paris
Téléphone : + 33(0)1 55 35 09 00
Mail : a.souhami@leonor-fini.com
Du mardi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h
37 rue Vaneau
75007 Paris
Téléphone : + 33(0)1 55 35 09 00
Mail : a.souhami@leonor-fini.com
Du mardi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h