« Avec le parfum, nous pénétrons le monde autrement que par le regard, par sa respiration », écrit Claudine Drai.
Le parfum occupe depuis longtemps une place centrale dans l'œuvre de l'artiste. En 1994, elle entreprend ses premières recherches sur les émotions et l'imaginaire du parfum, se consacre à l'écriture de textes et à l'intégration de l'olfaction dans ses créations qu'elle poursuit encore aujourd'hui. Peu à peu, Claudine Drai ressent que le parfum peut susciter des émotions proches de son œuvre : « A travers le parfum, je sentais l'abîme, la structure de l'espace, la texture de la lumière, la façon dont le temps se rapprochait ou s'éloignait, et puis tous ces silences... » Lors de son exposition à la Galerie Jérôme de Noirmont en 2005 puis au Centre Pompidou en 2009, elle intègre des sensations de parfums comme matières de son univers, au même titre que le papier, la soie, la lumière et les mots. Elle écrit à ce sujet : « Il existe des émotions au fond de l'être qui ont besoin, pour apparaître, de trouver la matière qui leur ressemble, visible ou non-visible. Les parfums, la lumière et l'espace se vivent comme des émotions qui se dévoilent, comme une histoire sensible à côté de l'histoire du regard. »
L'exposition à la Maison Guerlain invite Claudine Drai à faire cohabiter à nouveau ses deux univers. Du 13 novembre 2018 au 6 janvier 2019, Claudine Drai reconstruit l'espace du 68, créant un labyrinthe qui se traverse comme un voyage, nous invitant à suivre ses êtres de papier dans cet espace poétique. Les oeuvres vivent leur propre vie et deviennent la vie du lieu. Les parfums envolent l'âme vers l'infini des étoiles, dans la respiration des êtres au regard blanc. Ses oeuvres semblent appeler les visiteurs venus du monde entier dans ce lieu historique qu'est la Maison Guerlain. « L'air touche la peau des yeux. Les silhouettes, passagers d'histoire, portent sur la peau les paysages qu'ils ont traversés. Les gestes de papier les déchirent du temps, les ouvrent, les métamorphosent, les recréent. Le blanc ne fixe pas le temps, juste son apparition. L'espace entre les êtres se dessine aussi de la matière de l'air. Le parfum est une métaphore de l'invisible. »
L'exposition est ponctuée de mots, les mots que Claudine Drai se murmure quand elle travaille, les mots qui reconstruisent son lien au monde, mais aussi les mots qu'elle pose sur les émotions des parfums de la célèbre Maison. De cette rencontre est né aussi un parfum inspiré du monde de Claudine Drai, créé par le maître parfumeur Thierry Wasser et la parfumeure Delphine Jelk. L'exposition révèlera cette fragrance. Une silhouette imaginée par le créateur de mode Hubert Barrère fera vivre l'effluve de ce parfum.
Le parfum occupe depuis longtemps une place centrale dans l'œuvre de l'artiste. En 1994, elle entreprend ses premières recherches sur les émotions et l'imaginaire du parfum, se consacre à l'écriture de textes et à l'intégration de l'olfaction dans ses créations qu'elle poursuit encore aujourd'hui. Peu à peu, Claudine Drai ressent que le parfum peut susciter des émotions proches de son œuvre : « A travers le parfum, je sentais l'abîme, la structure de l'espace, la texture de la lumière, la façon dont le temps se rapprochait ou s'éloignait, et puis tous ces silences... » Lors de son exposition à la Galerie Jérôme de Noirmont en 2005 puis au Centre Pompidou en 2009, elle intègre des sensations de parfums comme matières de son univers, au même titre que le papier, la soie, la lumière et les mots. Elle écrit à ce sujet : « Il existe des émotions au fond de l'être qui ont besoin, pour apparaître, de trouver la matière qui leur ressemble, visible ou non-visible. Les parfums, la lumière et l'espace se vivent comme des émotions qui se dévoilent, comme une histoire sensible à côté de l'histoire du regard. »
L'exposition à la Maison Guerlain invite Claudine Drai à faire cohabiter à nouveau ses deux univers. Du 13 novembre 2018 au 6 janvier 2019, Claudine Drai reconstruit l'espace du 68, créant un labyrinthe qui se traverse comme un voyage, nous invitant à suivre ses êtres de papier dans cet espace poétique. Les oeuvres vivent leur propre vie et deviennent la vie du lieu. Les parfums envolent l'âme vers l'infini des étoiles, dans la respiration des êtres au regard blanc. Ses oeuvres semblent appeler les visiteurs venus du monde entier dans ce lieu historique qu'est la Maison Guerlain. « L'air touche la peau des yeux. Les silhouettes, passagers d'histoire, portent sur la peau les paysages qu'ils ont traversés. Les gestes de papier les déchirent du temps, les ouvrent, les métamorphosent, les recréent. Le blanc ne fixe pas le temps, juste son apparition. L'espace entre les êtres se dessine aussi de la matière de l'air. Le parfum est une métaphore de l'invisible. »
L'exposition est ponctuée de mots, les mots que Claudine Drai se murmure quand elle travaille, les mots qui reconstruisent son lien au monde, mais aussi les mots qu'elle pose sur les émotions des parfums de la célèbre Maison. De cette rencontre est né aussi un parfum inspiré du monde de Claudine Drai, créé par le maître parfumeur Thierry Wasser et la parfumeure Delphine Jelk. L'exposition révèlera cette fragrance. Une silhouette imaginée par le créateur de mode Hubert Barrère fera vivre l'effluve de ce parfum.
Informations pratiques
Exposition du 13 novembre au 6 janvier 2019
Horaires d’ouverture
Du lundi au samedi : 10h30 - 20h
Le dimanche : 12h - 20h
Maison Guerlain
68 avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
www.guerlain.com
Horaires d’ouverture
Du lundi au samedi : 10h30 - 20h
Le dimanche : 12h - 20h
Maison Guerlain
68 avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
www.guerlain.com