Uttar Pradesh, India, 1983 © Steve McCurry
Elle est la rétrospective la plus vaste et la plus complète dédiée au grand photographe américain. On peut y admirer ses photos les plus cé-lèbres, réalisées tout au long de ses 40 ans de carrière, mais égale-ment ses clichés les plus récents et maintes photos inédites.
Chacune des images de Steve McCurry, pour la plupart connues dans le monde entier, renferme un univers complexe d’expériences et d’émotions.
L’exposition, conçue par Biba Giacchetti, propose un long voyage dans le monde de Steve McCurry, de l’Afghanistan à l’Inde, de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique, de Cuba aux États-Unis, du Brésil à l’Italie, à travers son vaste et fascinant répertoire d’images, où l’Humain est toujours le protagoniste principal, même s’il n’est qu’évoqué.
L’objectif de Steve McCurry était de capturer des images poétiques, dans des lieux du monde où la vie est plus difficile. Parmi celles-ci se retrouvent quelques clichés récents, animés par la recherche d’une dimension quasi métaphysique de l’espace, où l’absence est parfois à la base de l’histoire et d’où émerge avec force sa passion pour le cinéma. Il ne manque pas non plus de montrer les atrocités de la guerre et la violence dont l’humanité est témoin et parfois protagoniste : des Twin Towers photographiées depuis son studio new-yorkais à la guerre du Golfe, du conflit afghan au tsunami japonais, des enfants soldats à la souffrance dans les hôpitaux.
La scénographie de Peter Botazzi plonge le visiteur dans un labyrinthe d’images qui le force à des découvertes successives. Ici, pas de classement chronologique ou thématique mais un tourbillon de chocs visuels plus forts les uns que les autres. Le visiteur se perd dans le monde de l’artiste, dans ses yeux.
Parcours
Le parcours s’ouvre sur une sélection de photos en noir et blanc, ré-alisées par Steve McCurry entre 1979 et 1980, pendant son premier reportage en Afghanistan, où il est entré clandestinement, guidé par un groupe de moudjahidines qui combattait les troupes sovié-tiques. Il y est retourné de nombreuses fois et c’est au cours d’un de ces voyages qu’il photographie Sharbat Gula dans le camp de réfu-giés de Peshawar au Pakistan. Cette photo, publiée dans le National Geographic, est, depuis lors, devenue une icône de la photographie mondiale, mais aussi un symbole d’espoir et de paix.
Le visiteur s’engage dans le labyrinthe d’images qui forme le cœur de l’exposition. Le parcours est tout en transparence, les photos étant présentées en avant-plan de tulles qui figurent la présence du monde dans le lieu de l’exposition. Il est entraîné dans un tourbillon où se mélangent les âges, les cultures, les ethnies. Chaque photo est bien sûr légendée, mais a minima, à chacun de réaliser sa propre découverte, de comprendre ce que chaque photo lui dit. Pour une cinquantaine d’entre elles cependant, le visiteur peut, grâce à un au-dioguide qui lui est fourni gratuitement, entendre Steve McCurry lui expliquer l’histoire de ses photos avec des anecdotes et des témoi-gnages passionnants.
A mi-chemin dans le parcours, les visiteurs auront l’opportunité de découvrir de courtes vidéos où McCurry raconte ses voyages, son expérience de vie et sa conception de la photographie.
Chacune des images de Steve McCurry, pour la plupart connues dans le monde entier, renferme un univers complexe d’expériences et d’émotions.
L’exposition, conçue par Biba Giacchetti, propose un long voyage dans le monde de Steve McCurry, de l’Afghanistan à l’Inde, de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique, de Cuba aux États-Unis, du Brésil à l’Italie, à travers son vaste et fascinant répertoire d’images, où l’Humain est toujours le protagoniste principal, même s’il n’est qu’évoqué.
L’objectif de Steve McCurry était de capturer des images poétiques, dans des lieux du monde où la vie est plus difficile. Parmi celles-ci se retrouvent quelques clichés récents, animés par la recherche d’une dimension quasi métaphysique de l’espace, où l’absence est parfois à la base de l’histoire et d’où émerge avec force sa passion pour le cinéma. Il ne manque pas non plus de montrer les atrocités de la guerre et la violence dont l’humanité est témoin et parfois protagoniste : des Twin Towers photographiées depuis son studio new-yorkais à la guerre du Golfe, du conflit afghan au tsunami japonais, des enfants soldats à la souffrance dans les hôpitaux.
La scénographie de Peter Botazzi plonge le visiteur dans un labyrinthe d’images qui le force à des découvertes successives. Ici, pas de classement chronologique ou thématique mais un tourbillon de chocs visuels plus forts les uns que les autres. Le visiteur se perd dans le monde de l’artiste, dans ses yeux.
Parcours
Le parcours s’ouvre sur une sélection de photos en noir et blanc, ré-alisées par Steve McCurry entre 1979 et 1980, pendant son premier reportage en Afghanistan, où il est entré clandestinement, guidé par un groupe de moudjahidines qui combattait les troupes sovié-tiques. Il y est retourné de nombreuses fois et c’est au cours d’un de ces voyages qu’il photographie Sharbat Gula dans le camp de réfu-giés de Peshawar au Pakistan. Cette photo, publiée dans le National Geographic, est, depuis lors, devenue une icône de la photographie mondiale, mais aussi un symbole d’espoir et de paix.
Le visiteur s’engage dans le labyrinthe d’images qui forme le cœur de l’exposition. Le parcours est tout en transparence, les photos étant présentées en avant-plan de tulles qui figurent la présence du monde dans le lieu de l’exposition. Il est entraîné dans un tourbillon où se mélangent les âges, les cultures, les ethnies. Chaque photo est bien sûr légendée, mais a minima, à chacun de réaliser sa propre découverte, de comprendre ce que chaque photo lui dit. Pour une cinquantaine d’entre elles cependant, le visiteur peut, grâce à un au-dioguide qui lui est fourni gratuitement, entendre Steve McCurry lui expliquer l’histoire de ses photos avec des anecdotes et des témoi-gnages passionnants.
A mi-chemin dans le parcours, les visiteurs auront l’opportunité de découvrir de courtes vidéos où McCurry raconte ses voyages, son expérience de vie et sa conception de la photographie.
Al Ahmadi oil field, Kuwait, 1991 © Steve McCurry
Steve McCurry
Steve McCurry © Bruno Barbey
Né à Philadelphie en 1950, Steve McCurry commence à travailler comme photographe pour un journal local.
Après trois ans, il est envoyé en Inde en tant que pigiste où il compose son premier portfolio à partir des photos du voyage.
Après la publication de son premier travail majeur sur l’Afghanistan, il collabore avec certains des magazines les plus prestigieux : Time, Life, Newsweek, Geo et National Geographic.
Envoyé sur différents champs de bataille, de Beyrouth au Cambodge, du Koweït à l’ex-Yougoslavie, Steve McCurry a toujours traversé la ligne de front risquant sa vie pour témoigner des conflits dans le monde.
Membre de l’agence Magnum depuis 1985, il a reçu à plusieurs reprises le World Press Photo Award, considéré comme le prix Nobel de la photographie.
Après trois ans, il est envoyé en Inde en tant que pigiste où il compose son premier portfolio à partir des photos du voyage.
Après la publication de son premier travail majeur sur l’Afghanistan, il collabore avec certains des magazines les plus prestigieux : Time, Life, Newsweek, Geo et National Geographic.
Envoyé sur différents champs de bataille, de Beyrouth au Cambodge, du Koweït à l’ex-Yougoslavie, Steve McCurry a toujours traversé la ligne de front risquant sa vie pour témoigner des conflits dans le monde.
Membre de l’agence Magnum depuis 1985, il a reçu à plusieurs reprises le World Press Photo Award, considéré comme le prix Nobel de la photographie.
Wadi Rum, Petra, Jordan, 2019 © Steve McCurry
Info+
Musée Maillol
59 - 61 Rue de Grenelle
75007 Paris
info@museemaillol.com
www.museemaillol.com
Achetez vos billets en ligne : www.museemaillol.com
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75007 Paris
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