Atelier de sculpture après travaux, 2023 © Pierre Antoine
Engagée par la Ville de Paris et Paris Musées, cette rénovation opérée dans le respect du patrimoine architectural aura duré deux ans dont sept mois en fermeture totale du musée. Elle aura permis de rénover notamment l'atelier du sculpteur mais aussi de repenser complètement le parcours des collections, appuyé par une médiation innovante, et d’ouvrir un nouveau café-restaurant baptisé Le Rhodia, prénom de la fille de Bourdelle.
Le musée Bourdelle rouvre la totalité de ses espaces après d’importants travaux de sauvegarde et de consolidation de son bâtiment le plus ancien, situé au cœur du musée.
Dans l’aile Portzamparc, le musée accueille l’exposition inaugurale « Philippe Cognée. La peinture d’après. »
Le musée Bourdelle rouvre la totalité de ses espaces après d’importants travaux de sauvegarde et de consolidation de son bâtiment le plus ancien, situé au cœur du musée.
Dans l’aile Portzamparc, le musée accueille l’exposition inaugurale « Philippe Cognée. La peinture d’après. »
Antoine Bourdelle. Héraklès archer. Bronze, fonte @ Stéphane Piéra / musée Bourdelle / Paris Musées
Attribué à Antoine Bourdelle. Guerriers, études, vers 1898 @ARCP / Mairie de Paris / Agathe Barisan, 2021
Exposition « Philippe Cognée. La Peinture d'après. ».
Philippe Cognée. Le Catalogue de Bâle. Courtesy de l’artiste. ADAGP, Paris 2023 / @ L. Edeline
À l’occasion de sa réouverture le 15 mars 2023, le musée Bourdelle consacre à Philippe Cognée (né en 1957) sa plus importante rétrospective à Paris. Déployée dans la spacieuse aile minimaliste du musée, conçue par Christian de Portzamparc, l’exposition Philippe Cognée. La peinture d’après présente un ensemble vertigineux d’un millier de pièces de l’artiste, Le Catalogue de Bâle.
Peintre, mais aussi sculpteur, Cognée dialogue avec ses pairs, parmi lesquels Antoine Bourdelle, figure tutélaire assumée.
Réalisé entre 2013 et 2015, cet ensemble est constitué d’un millier d’œuvres élaborées selon un même protocole : l’artiste, après avoir déchiré des pages issues des catalogues d’Art Basel, peint une copie de et sur la reproduction d’une œuvre – signée Jeff Koons, Pablo Picasso ou Alberto Giacometti ou d’un artiste moins célèbre, voire oublié. Cette repeinture, qui épouse le format exact de la reproduction photographique qu’elle vient recouvrir, conjoint donc, dans un même geste, dans un même mouvement, une disparition et une apparition. Contrecollées sur aluminium, ces œuvres sont présentées les unes à côté des autres au cœur d’un long labyrinthe, formant une longue frise hypnotique. Pareilles à des photogrammes, elles dessinent un long plan séquence ou un travelling. La peinture apparaît ainsi comme un fil rouge, ou un fil d’Ariane…
Peintre, mais aussi sculpteur, Cognée dialogue avec ses pairs, parmi lesquels Antoine Bourdelle, figure tutélaire assumée.
Réalisé entre 2013 et 2015, cet ensemble est constitué d’un millier d’œuvres élaborées selon un même protocole : l’artiste, après avoir déchiré des pages issues des catalogues d’Art Basel, peint une copie de et sur la reproduction d’une œuvre – signée Jeff Koons, Pablo Picasso ou Alberto Giacometti ou d’un artiste moins célèbre, voire oublié. Cette repeinture, qui épouse le format exact de la reproduction photographique qu’elle vient recouvrir, conjoint donc, dans un même geste, dans un même mouvement, une disparition et une apparition. Contrecollées sur aluminium, ces œuvres sont présentées les unes à côté des autres au cœur d’un long labyrinthe, formant une longue frise hypnotique. Pareilles à des photogrammes, elles dessinent un long plan séquence ou un travelling. La peinture apparaît ainsi comme un fil rouge, ou un fil d’Ariane…
Philippe Cognée. La peinture d'après, in situ © Nicolas Borel